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La commis à la caisse m’a fait signe de réessayer. Même problème, le terminal ne reconnaissait pas ma carte de crédit. Je lui ai dit que ce n’était pas grave, que j’allais simplement entrer mon NIP plutôt que taper ma carte sur le lecteur. Elle m’a fait signe d’attendre un instant, puis elle est partie... Elle est revenue avec un collègue. J’ai alors réalisé que la sympathique employée de mon épicerie de quartier ne pouvait pas entendre mes paroles. Je crois que c’est la première fois que j’interagissais avec une personne malentendante dans un contexte de service à la clientèle... Depuis, je suis souvent passée par la caisse de Pamela Cabrera. Chaque fois, je me suis demandé à quoi pouvait ressembler sa réalité professionnelle. Mes courtes expériences de réceptionniste dans une pizzéria et barmaid dans un bar de région me laissent penser que même lorsqu’on peut entendre les clients et leur parler, le service est un domaine pénible ! Qu’en est-il donc quand la communication doit se faire d’une tout autre manière ? Pamela a accepté d’en discuter avec moi. Une conversation qui tombe à point en ce mois de l’ouïe et de la communication. PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE Pamela Cabrera et Jean-Baptiste Bazy, avec, à l’arrière, le gérant du magasin, Joan Lacroix Quand je l’ai retrouvée dans l’arrière-boutique, la commis était en conversation avec sa collègue Laurie. Je suis en train d’apprendre la langue des signes, m’a expliqué cette dernière, enthousiaste. — Quand je ne connais pas les mots, je les écris sur mon cellulaire et je le donne à Pamela pour qu’elle puisse les lire. C’est pratique parce que je parle espagnol ! — ... Tu veux dire que Pamela ne parle pas français ? — Pas encore beaucoup, non ! Donc, je lui écris en espagnol. » La jeune femme de 28 ans n’est au pays que depuis 2019. Originaire de République dominicaine, elle maîtrise mieux l’espagnol et l’anglais que le français. Pour l’instant, du moins ! Malentendante depuis ses 3 ans, elle a longtemps travaillé au salon de coiffure familial. Puis, lorsqu’elle a déménagé au Canada, elle a opté pour l’entretien ménager. Il y a six mois, son colocataire lui a conseillé de postuler au marché Valmont de l’avenue du Mont-Royal... Jean-Baptiste Bazy, 27 ans, y travaillait lui-même depuis deux mois. Il est aujourd’hui assistant-gérant de l’épicerie. Malentendant de naissance, il peut décoder les sons ambiants à environ 50 % de leur volume. Il peut également parler, ce qui facilite sa relation avec les clients. Il nous a retrouvées dans la petite pièce arrière pour jouer l’interprète, entre Pamela et moi... D’abord, j’aimerais savoir ce qui lui plaît particulièrement, dans son poste de commis... — Elle aime beaucoup travailler à la caisse, mais elle aime aussi s’occuper des livraisons, m’a traduit Jean-Baptiste. Elle aime bouger et aime que ce soit dynamique. Oh, et elle dit qu’elle aime Alain ! » Jean-Baptiste a éclaté de rire tandis que les yeux de Pamela se plissaient d’une manière espiègle. Alain, un collègue du duo assis un peu plus loin, est aussi parti à rire. J’adore travailler avec eux, m’a-t-il confié. Tu sais qu’il y a des moments où Pamela est responsable du magasin ? Au début, je me demandais si ce serait vraiment possible... Ce n’était pas méchant, c’est juste que je n’avais jamais travaillé avec des personnes malentendantes. Finalement, mets-en que ça se peut ! Pamela est tellement bonne ! » Pour Joan Lacroix, gérant de l’épicerie, le principal défi a été d’établir de nouvelles façons de communiquer au sein de l’équipe. Jean-Baptiste et Pamela peuvent lire sur les lèvres, mais c’est beaucoup plus difficile à faire en pandémie... Les masques les ont isolés des autres. Leurs collègues ont donc pris l’habitude de baisser le leur, au besoin. Puis, comme Laurie, Joan a lui aussi commencé à étudier la langue des signes. Ensuite, il fallait assurer une bonne communication avec le public. Il y a quelques mois, une affiche est apparue à l’entrée du marché pour indiquer que du personnel malentendant y travaille. Au début, ç’a été assez difficile de sensibiliser les clients, admet le gérant de l’épicerie. Certains ne comprenaient pas pourquoi ils attendaient parfois seuls à la caisse ou pourquoi on ne leur répondait pas. J’ai discuté avec Jean-Sébastien et il était d’accord avec l’idée d’une affiche pour que tout le monde sache à quoi s’attendre. » Qu’est-ce qui a changé, depuis ? Les clients sont peut-être un peu plus avenants, selon Jean-Baptiste Bazy Ils comprennent qu’on est sourds et qu’on doit parfois leur demander de baisser leur masque pour lire sur leurs lèvres. Certains utilisent leur téléphone pour nous écrire des messages. Ils nous posent aussi des questions, ils sont curieux ! Plusieurs nous demandent comment dire “bonjour”, “merci” ou “bonne journée”... » Aussitôt, le regard de Pamela s’est illuminé. Ça lui fait vraiment plaisir quand les clients apprennent des mots », m’a confirmé Jean-Baptiste. En 2016, le taux d’emploi des adultes en âge de travailler ayant une perte auditive frôlait les 50 %, selon Statistique Canada. Un taux bien inférieur à celui des adultes sans handicap 73,6 %. Si Joan Lacroix avait un seul conseil à donner aux gestionnaires ayant la possibilité de recruter des personnes malentendantes, quel serait-il ? N’hésitez pas, m’a-t-il aussitôt répondu. Embauchez-les ! J’ai eu quelques inquiétudes en engageant Pamela, surtout parce qu’elle ne comprenait pas encore très bien le français. Finalement, je suis super content qu’elle soit là... Je ne vois pas de différences entre Jean-Baptiste et elle, par rapport aux autres employés. À part le fait qu’ils sont plus attentifs à ce qui se passe dans l’épicerie que bien des personnes qui entendent ! » Paméla surenchérit On est capables de faire les mêmes choses. » J’ajouterais même que peu d’employés savent me transmettre leur joie de vivre comme ces deux-là. Comment on dit ça, donc, bravo », en langue des signes ?
Lessourds parlent avec les mains : on dit qu'ils signent. La Langue des Signes Française (LSF) est donc une langue visuelle. La LSF est reconnue comme langue officielle, bien que minoritaire. C'est une langue à part entière, avec son vocabulaire et sa grammaire particulière. Comme pour toute langue, il est bon de penser sans faire de traduction mentale mot à mot car L'option langue des signes, reconnue comme une langue à part entière, au bac séduit de plus en plus de lycéens entendants. La LSF apporte une nouvelle façon de penser. Mais la poursuite de l'apprentissage dans le supérieur reste compliquée. Par Bruno Kalouaz"Attention à l'expression du visage, c'est très important", rappelle la professeure avant de lancer le morceau de musique. Dans un lycée de Seine-et-Marne, des élèves s'apprêtent à traduire une chanson en langue des signes, une option du baccalauréat qui attire de plus en plus de candidats "entendants". Option pour 3 000 lycéens Pratiquer le "chansigne", discipline qui associe gestuelle et expression du visage pour traduire des oeuvres musicales aux personnes sourdes et malentendantes, fait partie du programme de cette option suivie par quelque 3 000 lycéens en France, dont des élèves du lycée privé Saint-Laurent à Lagny-sur-Marne. "J'ai commencé la LSF langue des signes française, ndlr par curiosité. J'en avais déjà envie en primaire, mais quand j'ai demandé si on pouvait apprendre la LSF au collège, on a cru que c'était une blague", explique Haurane, en Terminale ES. Interdite d'enseignement durant près d'un siècle jusque dans les années 70, la LSF a été reconnue comme langue à part entière depuis 2005 et suscite, depuis, un intérêt croissant chez des candidats au bac qui ne souffrent pas de surdité. Dans 61 lycées Ils étaient moins de 200 à présenter l'épreuve au baccalauréat en 2008 pour la première session, plus de dix fois plus cette année. La LSF est désormais enseignée dans 61 lycées dans l'Hexagone. L'épreuve se déroule en silence. Le candidat tire au sort une image ou un texte qu'il présentera après un temps de préparation. Il s'entretient également avec le jury, en langue des signes bien évidemment. Même les bonjours échangés à l'arrivée du candidat dans la salle sont "signés". Haurane arrive au bout de son cursus scolaire et se souvient de ses débuts. "J'étais figée, j'avais des mouvements très saccadés, puis c'est devenu plus fluide. Dans la LSF, l'expression faciale est très importante. Il faut oser bouger son visage." Les motivations des élèves du lycée Saint-Laurent sont variées mais aucun de ceux interrogés par l'AFP ne compte une personne sourde dans leur entourage proche. Haurane, admise en fac de droit, veut simplement "participer à l'élargissement des droits des sourds en France". Une nouvelle façon de penser Pour Axel, passionné par les langues rares, "la LSF apporte une nouvelle façon de penser". "On ne pense plus avec des mots mais avec des images", explique le jeune homme, qui accompagne, sans le faire exprès, ses paroles de gestes inspirés de la langue des signes. "La mémoire des mains", sourit-il. Cette langue permet de "libérer son corps" et sa structure et sa syntaxe sont différentes du français parlé, relèvent élèves et professeurs. Des particularités uniques qui séduisent de plus en plus. "La LSF se construit comme une scène de cinéma on introduit d'abord le temps, puis le décor, et enfin l'action", explique Stéphan Barrère, interprète depuis 13 ans. Un regret pour ces Terminales la plupart ne pourront pas poursuivre cet apprentissage dans l'enseignement supérieur. Pas de cours à l'université "Je voulais continuer mais il n'y avait pas de cours à l'université", déplore Lise, en master à Arras Pas-de-Calais. Pour maintenir son niveau, elle regarde "des vidéos de signeurs sur YouTube et écoute des musiques retranscrites en LSF". Elle s'astreint à la pratique régulière du "chansigne" pour ne pas perdre la main. Après le lycée, approfondir ses connaissances en LSF revient toutefois "très cher", regrette Axel. Plusieurs universités proposent des formations en LSF mais le niveau requis pour les candidats est très exigeant. Il est difficile d'y accéder "faute de formation gratuite", explique Stéphan Barrère. "Vous ne pouvez pas faire un bain linguistique dans un pays étranger pour apprendre la langue. Un certain niveau est exigé pour intégrer les cursus spécialisés et il faut se former par ses propres moyens", précise-t-il. Léa-Jade a passé l'option LSF au bac et est élève infirmière à Paris. "Parler la langue des signes, notamment en pédiatrie, cela permet de communiquer avec ces enfants malentendants", dit-elle. Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2022 Agence les informations reproduites sur cette page sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations ». Sixbrouillons de lettres en langue française de Marcelle Spira à Melanie Klein 7. Bibliographie 8. Facsimilés (trois lettres de Klein et un brouillon de Spira) Index A propos de l’ auteur Jean-Michel Quinodoz est psychanalyste en pratique privée à Genève, membre formateur de la Société suisse et Distinguished Fellow de la Société britannique de psychanalyse. Éditeur des Annuels Article mis à jour le 8 août 2018 par Fidel Navamuel La langue des signes ne s’adresse pas qu’aux personnes sourdes. Cela va sans dire, mais cela va encore mieux en le disant. Parents, éducateurs, instituteurs, professeurs, étudiants, beaucoup de personnes sont en contact avec des personnes sourdes. La langue des signes est une langue à part entière. Elle est même plutôt à la mode en ce moment. Tant Mieux. Elle est par exemple utilisée dans une version simplifiée pour communiquer avec un bébé ou un tout petit enfant. Photo La vie est belle, soyez heureux et aimez. », par la sculptrice tchèque Zuzana Čížková, sur le mur d’une école pour les élèves sourds à Prague. Les ressources en ligne pour aider à l’apprentissage de la langue des signes sont très nombreuses. En voici trois. Trois applications pour apprendre la langue des signes. Elles ont la particularité de pouvoir se nicher au creux de votre poche dans votre téléphone portable. Elles se consultent également sur tablette. ElixBébé SigneSignEveil Elix Elix est l’application incontournable en LSF Langue des Signes Française. C’est la plus grande ressource en la matière. Il s’agit plus d’un dictionnaire visuel que d’une véritable méthode d’apprentissage. Elle offre 13 500 signes et 12 000 définitions LSF. L’utilisation est très simple. Vous tapez un mot. Vous obtenez la définition écrite, la définition en LSF et les signes associés ainsi qu’une petite vidéo de démonstration. Elix fonctionne sur Android et sur iOS. Elle est gratuite. Liens Elix pour Android — Elix pour iOS Bébé Signe Bébé Signe surfe sur cette mode actuelle qui utilise la langue des signes pour communiquer avec un son bébé ou un tout jeune enfant avant l’acquisition de la parole. L’application très simple d’utilisation fournit un vocabulaire simplifié avec des vidéos pour les apprendre et une multitude de conseils. L’application est gratuite, elle est fournie avec quelques mots de départ. Il faudra ensuite si vous allez plus loin acheter pour quelques euros des packs de mots supplémentaires. Liens Bébé Signe pour Android — Bébé Signe pour iOS SignEveil Cette application est toute neuve, toute fraîche. Elle donne un bon aperçu de l’évolution prévisible de ce type d’outils à l’avenir réalité virtuelle, 3 D… SignEveil est construite autour d’animations 3D créées à partir de la captation des signes d’un sourd à l’aide de la technologie de motion capture. Jolie et colorée, elle devrait plaire aux plus jeunes. Elle propose de découvrir de vocabulaire signé par des petits animaux. Les animations peuvent être jouées sous plusieurs angles, elles peuvent être repassées au ralenti pour faciliter l’apprentissage des signes. L’application propose aussi des mini-jeux bien fichus pour mettre en application et apprendre à reconnaître les signes. Ce projet a bénéficié du soutien de la délégation générale à la langue française et aux langues de France DGLFLF du ministère de la Culture. L’application est gratuite. Liens SignEveil pour Android — SignEveil pour iOS Linterprète en langue des signes présent lors de l’hommage à Nelson Mandela était un imposteur. Il a depuis plaidé la schizophrénie pour expliquer ses gestes. Mais qu’a-tCommentdit-on « bravo » en langue des signes ? La commis à la caisse m’a fait signe de réessayer. Même problème, le terminal ne reconnaissait pas ma carte de crédit. Je lui ai dit que ce n’était pas grave, que j’allais simplement entrer mon NIP plutôt que taper ma carte sur le lecteur. Elle m’a fait signe d’attendre un
Pourcorriger cette mauvaise habitude, nous vous recommandons l’exercice suivant : Tout d’abord, placez un petit élastique orthodontique sur le bout de votre langue. Appuyez sur la pointe de votre langue contre la gencive dans le toit de votre bouche qui est juste derrière vos dents de devant supérieures. Mordez vos dents ensemble dansAvant de commencer cet article, il est important de remettre les choses dans leur contexte. La langue des signes LSF et le fait de signer avec bébé sont deux choses différentes. En effet, la gestuelle associée à la parole que l’on pratique avec un bébé n’est pas aussi complexe que la LSF. Il s’agit de signer qu’un seul mot par phrase et non pas d’appliquer une gestuelle tout au long de la phrase que l’on prononce. Sinon cela compliquerait encore plus la communication entre bébé et nous, ce qui serait dommage aux vus de tous les bénéfices que peut avoir cette pratique. Voyons cela ensemble. Les bénéfices de la pratique Le fait de signer avec bébé permet de réduire voire d’éviter la frustration, les pleurs et les colères chez lui. Cela lui permet de mieux se faire comprendre et d’exprimer ses sensations soif, faim, chaud, froid…, ses envies jouer, lire…, ses besoins manger, boire, dormir, téter… et ce qu’il voit et entend chien, avion, voiture, camion…. Les parents vont donc ainsi mieux comprendre les besoins de leur bébé. Cela favorise donc le lien parent-enfant. En plus de réduire ses frustrations, cela favorise son apprentissage du langage mais également sa motricité fine puisqu’il va devoir reproduire des gestes précis avec ses petites mains pour réussir à se faire comprendre. En attendant, de savoir parler avec des mots bébé va pouvoir parler avec ses mains ce qui améliore les échanges. Signer avec bébé permet également à bébé de gagner en confiance en lui, en son interlocuteur mais aussi en estime de soi. Cela passe par le fait qu’il se réjouit lorsqu’il voit que ses parents l’ont compris ainsi que par la fierté et les encouragements quotidien de ses parents lorsqu’ils réussissent à se faire comprendre. Pratiquer le langage des signes avec bébé encourage comme dit précédemment, la communication. Elle peut même s’avérer être un véritable atout pour lui donner envie de communiquer ainsi que pour son apprentissage de la parole. Effectivement, signer permet une meilleure écoute de l’autre car on est obligé de le regarder pour comprendre ce qu’il veut nous dire. Cela a pour effet de renforcer les liens car le bébé ressent qu’il est important, qu’il compte et que l’on prend du temps pour lui. Des contre-indications ? Il faut toujours utiliser l’association mot/geste lorsque l’on signe avec bébé, sinon cela peut entraîner que bébé ne parle qu’en signe et ne développe la parole que plus tard. Lorsque l’on décide de pratiquer la langue des signes avec bébé, par entrain on peut avoir tendance à vouloir tout lui apprendre d’un coup. Pourtant cette démarche risque d’encore plus compliqué la communication car bébé devra traiter beaucoup d’informations. Je vous conseille donc de commencer par les essentiels boire/manger, dodo/sommeil, changer la couche/caca/pipi. Quand peut-on commencer à signer ? On peut commencer à signer avec bébé dès ses quatre mois mais lui signera qu’entre 8 et 10 mois. En effet, c’est vers cet âge qu’il saura pointer du doigt et cela sera le signe que ses capacités motrices et cognitives sont assez développées pour signer. On arrête de signer un mot dès que l’enfant sait le dire car le but de signer est simplement de l’aider à communiquer en attendant l’apprentissage de la parole. On ne va donc pas le faire signer un mot qu’il sait dire. Comment signer avec bébé ? On ne signe qu’un seul mot et en général que le verbe, l’émotion ou l’action dans chaque phrase pour éviter de compliqué cet outil de communication. Par exemple, dans la phrase “veux-tu boire de l’eau ?”, on ne signera que boire. Avec le temps, bébé comprendra et assimilera le geste, ce qui lui permettra de le reproduire pour demander quelque chose même s’il ne sait pas parler. Cela est logique quand on voit par exemple qu’à force d’entendre ses parents nommer son doudou “doudou” il sait ce que c’est. Par exemple quand on lui dit d’aller chercher son doudou, c’est bien le celui-ci qu’il ramène, même s’il ne sait pas encore le dire. Aussi, il est important de noter que les expressions du visage sont tout aussi importantes que la gestuelle et la parole. Par exemple, si vous signer le mot “colère” avec un sourire aux lèvres, il sera compliqué pour bébé de comprendre. Donc toujours faire attention à ses trois clés là lorsque l’on choisit de pratiquer le langage des signes avec son bébé. Où trouver les signes ? Mon reel Instagram 9 signes de bases pour commencer à signe dès aujourd’hui Internet Par exemple, sur le site de magic maman, Sandrine Higel, directrice du centre de formation Signes2mains et consultante formatrice en développement relationnel, livre 10 gestes essentiels pour communiquer avec Bébé. Ils sont très bien illustrés et vous permettront d’avoir les images de chaque signe afin de les reproduire avec bébé. Cliquez ci-dessous pour en savoir plus ! Youtube Les livres Comme celui-ci Pour finir et comme je le disais précédemment, le fait de signer avec bébé permet de développer le langage et la communication de celui-ci. Et ce, tout en lui donnant le sentiment d’être écouté et plus en confiance. Cela permet de comprendre les besoins de bébé plus facilement et a pour bienfait de renforcer les liens que l’on a avec lui. Alors, allez-vous vous laisser tenter ? Si vous pratiquez la langue des signes avec bébé, laissez nous votre expérience dans les commentaires ! 648AuuS.