LesPyrénées-Atlantiques font en effet partie de 15 départements qui expérimentent la "cour criminelle". Celle-ci juge sans jury populaire les crimes punis entre 15 et 20 ans de prison, et

Codycross - Solution Groupe 73 - Grille 4 Saisons Codycross est un jeu dans lequel vous devez deviner plusieurs mots Ă  partir de dĂ©finitions qui vous sont donnĂ©es. Dans cet article, dĂ©couvrez la solution de la grille n°4 du groupe 73 dans le monde "Saisons". Dans cette grille, 10 mots sont Ă  deviner. DĂ©finition RĂ©ponse Petit mouton femelleagnellePoids Ă©gal Ă  cent kilosquintalPrĂ©nom du prĂ©sentateur Lagaf'vincentCuire Ă  feu vif sans ajout de matiĂšre grassegriller8e mois du calendrier rĂ©publicain françaisflorealType de chanteurs comme MC Solaar ou OrelsanrappeurTache sur la peau de couleur lie de vinangiomeCouette en plumesedredonArbre qui perd ses feuilles en hiverfeuilluCette cour juge les crimes en Franceassises FĂ©licitations, vous venez de rĂ©ussir la grille n°4 du groupe 73 monde "Saisons" de Codycross. Vous pouvez continuer Ă  jouer en dĂ©couvrant la solution de la grille suivante. Pour cela, cliquez sur le lien suivant Solution de la grille suivante CodyCrossCette cour juge les crimes en France Vous serez heureux de savoir que votre recherche de conseils pour le jeu CodyCross se termine directement sur cette page. Avec ce Crimes de guerre en Centrafrique perpĂ©tuitĂ© requise contre trois accusĂ©sUne peine de prison Ă  perpĂ©tuitĂ© pour crimes contre l'HumanitĂ© a Ă©tĂ© requise contre trois accusĂ©s par
 La Cour pĂ©nale internationale appelle la Russie Ă  coopĂ©rer sur l'enquĂȘte en Ukraine Premier procĂšs pour crime de guerre Ă  Kiev En se prĂ©cipitant, l'Ukraine risque de se prendre Ă  son propre piĂšge»ENTRETIEN - Pour CĂ©line Bardet, enquĂȘtrice criminelle internationale, juger un soldat russe pour ses actes dans un conflit en cours bouscule le temps de la justice. Centrafrique une cour spĂ©ciale entend ses premiers accusĂ©s de crimes de guerreLa Cour pĂ©nale spĂ©ciale CPS, tribunal hybride de magistrats locaux et internationaux en Centrafrique
 Journaliste tuĂ©e en Cisjordanie le prĂ©sident palestinien souhaite saisir la Cour pĂ©nale internationale L'Ukraine est devenue une vĂ©ritable scĂšne de crime» le procureur de la CPI visite la fosse commune de Boutcha Didier Rebut Le massacre de Boutcha entre dans la dĂ©finition du crime de guerre»ENTRETIEN - Le massacre de civils Ă  Boutcha constitue une infraction grave Ă  la quatriĂšme convention de GenĂšve, explique le directeur de l'Institut de criminologie et de droit pĂ©nal de Paris. Éric Émeraux Un homme ordinaire se transforme aisĂ©ment en criminel contre l’humanité»ENTRETIEN - L’ex-patron de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanitĂ© espĂšre un changement de la loi et s’inquiĂšte de la progression des crimes de haine. Le Venezuela suspectĂ© de crimes contre l’humanitĂ©DÉCRYPTAGE - La Cour pĂ©nale internationale vient d’ouvrir une enquĂȘte, alors que les dĂ©tenus politiques, dont de nombreux militaires, sont torturĂ©s et croupissent en prison jusqu’à leur mort. Il peut rĂ©ussir» les Libyens rĂ©agissent Ă  la candidature du fils de Kadhafi Ă  la prĂ©sidentielle La CPI va enquĂȘter sur d'Ă©ventuelles violations des droits au Venezuela La CPI abandonne l'enquĂȘte sur la Colombie pour des crimes commis pendant le conflit armĂ© Libye Mahmoud al-Werfalli, recherchĂ© par la CPI, abattu Ă  BenghaziVisĂ© par deux mandats d'arrĂȘt de la Cour pĂ©nale internationale, le militaire libyen a Ă©tĂ© abattu de plusieurs balles. Reuven Rivlin Envers IsraĂ«l, la Cour pĂ©nale internationale fait de la politique, pas du droit»TRIBUNE - Le prĂ©sident de l’État hĂ©breu, en visite officielle Ă  Paris, expose la position d’IsraĂ«l sur la dĂ©cision du procureur de la Cour pĂ©nale internationale d’ouvrir une enquĂȘte sur des accusations de crimes de guerre imputĂ©s, notamment, Ă  l’armĂ©e israĂ©lienne Ă  Gaza en 2014. La dĂ©cision de la CPI est l'essence mĂȘme de l'antisĂ©mitisme», dĂ©nonce Benjamin NĂ©tanyahou Karim Khan, avocat rompu aux dossier internationaux prochain procureur gĂ©nĂ©ral Ă  la CPIElu prochain procureur gĂ©nĂ©ral Ă  la Cour pĂ©nale internationale CPI, l'avocat britannique Karim Khan
 La CPI s'apprĂȘte Ă  choisir son nouveau procureur, un poste exposĂ©Les pays membres de la Cour pĂ©nale internationale CPI doivent Ă©lire vendredi 12 fĂ©vrier un nouveau
 Libye la Cour pĂ©nale internationale dĂ©nonce la pose de mines dans des cuisines ou des chambres»La procureure de la Cour pĂ©nale internationale, Fatou Bensouda, a dĂ©noncĂ© mardi 10 novembre lors d'une
 Rohingyas des soldats birmans avouent leurs crimesDeux militaires dĂ©tenus Ă  La Haye incriminent la junte. L’armĂ©e birmane assure, elle, que leurs confessions ont Ă©tĂ© obtenues sous la contrainte». Trump punit la procureur de la Cour pĂ©nale internationaleMĂ©contents de l’enquĂȘte de Fatou Bensouda, procureur Ă  la CPI, sur certains agissements de soldats amĂ©ricains en Afghanistan, les États-Unis excluent la juge de leur systĂšme bancaire. CPI soutien de l'Union EuropĂ©enne aprĂšs les sanctions amĂ©ricaines contre sa procureureL'Union europĂ©enne se tient au cĂŽté» de la Cour pĂ©nale internationale CPI aprĂšs l'annonce de sanctions
 Sanctions amĂ©ricaines inĂ©dites contre la procureure de la Cour pĂ©nale internationaleDonald Trump avait autorisĂ© en juin des sanctions Ă©conomiques pour dissuader la juridiction de poursuivre des militaires amĂ©ricains pour leur implication dans le conflit en Afghanistan. Patrick Baudouin Il serait inconcevable que nos concitoyens bĂ©nĂ©ficient d’une impunité»INTERVIEW - Le prĂ©sident d’honneur de la FIDH, Ă©galement membre de la Commission nationale consultative des droits de l’homme, rĂ©agit Ă  l’ouverture d’enquĂȘtes pour gĂ©nocide et crimes contre l’humanité» menĂ©es sur des djihadistes français. MenacĂ© par la Cour pĂ©nale internationale, IsraĂ«l prĂ©pare sa dĂ©fenseLa procureure veut enquĂȘter sur de possibles crimes de guerre» en Cisjordanie et Ă  Gaza. Rohingyas feu vert de la CPI Ă  une enquĂȘte sur des crimes prĂ©sumĂ©s» en BirmaniePersĂ©cutĂ©s depuis des dĂ©cennies, les membres de cette ethnie musulmane sunnite ont perdu des leurs un nettoyage ethnique» dĂ©noncĂ© par les ONG. Trente ans de prison pour Bosco Ntaganda, le Terminator» congolaisLa Cour pĂ©nale internationale CPI a condamnĂ© jeudi cet ex-chef de guerre Ă  une peine de 30 ans de prison pour des crimes de guerre et contre l’humanitĂ©. C’est la peine la plus lourde jamais prononcĂ©e par la juridiction basĂ©e Ă  La Haye. CPI l'ex-chef de guerre congolais Ntaganda condamnĂ© Ă  30 ans de prisonLes juges de la Cour pĂ©nale internationale CPI ont condamnĂ© ce jeudi l'ex-chef de guerre congolais
 Soudan le procĂšs en trompe l’Ɠil d’Omar el-BĂ©chirLe prĂ©sident dĂ©chu il y a un peu plus de quatre mois est arrivĂ© lundi devant le tribunal de Khartoum oĂč il doit ĂȘtre jugĂ© pour corruption. Cela lui Ă©vite de comparaĂźtre devant la justice internationale qui le rĂ©clame depuis 2008 pour crimes de guerre et gĂ©nocide au Darfour. CPI l'ex-chef de guerre congolais Ntaganda condamnĂ© pour crimes contre l'humanitĂ©La Cour pĂ©nale internationale CPI a reconnu coupable ce lundi l'ancien chef de guerre congolais Bosco
 Les mĂ©decins cubains au cƓur d’une affaire d’esclavagismeDes associations dĂ©fendant les droits de l’Homme viennent de dĂ©poser une plainte devant la Cour pĂ©nale internationale contre le rĂ©gime castriste qui exploiterait ses mĂ©decins envoyĂ©s en mission internationale. Le Soudan doit rejoindre la Cour pĂ©nale internationaleLe Soudan doit rejoindre immĂ©diatement la Cour pĂ©nale internationale CPI, qui a Ă©mis des mandats d'arrĂȘt
 La CPI rejette une demande du procureur d'ouvrir une enquĂȘte en AfghanistanLes juges de la Cour pĂ©nale internationale CPI ont rejetĂ© aujourd'hui une demande du procureur d'ouvrir
 Washington prive de visa des personnes liĂ©es Ă  la Cour pĂ©nale internationaleLes Etats-Unis ont annoncĂ© aujourd'hui des premiĂšres sanctions contre la Cour pĂ©nale internationale CPI
 Pour survivre, la Cour pĂ©nale internationale doit se remettre en causeANALYSE - CondamnĂ© Ă  18 ans de prison en premiĂšre instance, Jean-Pierre Bemba, le plus gros poisson» jamais incriminĂ© par la Cour, est aujourd'hui libre. RD Congo Bemba acquittĂ©, la CPI dans le douteCe jugement inattendu est un Ă©chec cuisant pour la justice internationale et rebat les cartes politiques Ă  Kinshasa. La Cour pĂ©nale internationale acquitte l'ex-dirigeant congolais Jean-Pierre Bemba en appelL'ancien vice-prĂ©sident congolais avait Ă©tĂ© condamnĂ©, en 2016, Ă  18 ans de prison pour crimes de guerre et crimes contre l'humanitĂ©. Il avait Ă©tĂ© reconnu coupable des violences perpĂ©trĂ©es en Centrafrique, entre 2002 et 2003, par des soldats du MLC, mouvement qu'il avait fondĂ©. Un djihadiste malien livrĂ© Ă  la justice internationaleLe commissaire al-Hassan Ă©tait Ă  la tĂȘte de la police des mƓurs de Tombouctou lors de l'occupation islamiste de la ville. À quoi sert la Cour pĂ©nale internationale ?FOCUS - Il y a 20 ans, Ă  Rome, la Cour pĂ©nale internationale voyait le jour. Depuis son entrĂ©e en fonction, la juridiction qui a condamnĂ© deux personnes, est rĂ©guliĂšrement critiquĂ©e pour son manque d'efficacitĂ©. Burundi la Cour pĂ©nale internationale autorise une enquĂȘte pour crime contre l'humanitĂ©Cette procĂ©dure vise des violences qui, d'avril 2015 Ă  octobre 2017, ont fait au moins 1200 morts et ont Ă©tĂ© accompagnĂ©es de dĂ©tentions illĂ©gales, de cas de tortures et de centaines de disparitions. Fin octobre, le Burundi a Ă©tĂ© le premier pays Ă  quitter la CPI. Angelina Jolie voulait participer Ă  l'arrestation d'un criminel de guerre ougandaisSelon les informations de Mediapart, la comĂ©dienne s'Ă©tait portĂ©e volontaire pour arrĂȘter le chef de guerre ougandais Joseph Kony, recherchĂ© par la Cour pĂ©nale internationale. Des associations LGBT accusent la TchĂ©tchĂ©nie de gĂ©nocide» contre les homosexuelsTrois associations lesbiennes, gays, bi et trans LGBT françaises ont dĂ©posĂ© plainte mardi pour gĂ©nocide» devant la Cour pĂ©nale internationale contre le prĂ©sident Ramzan Kadyrov, aprĂšs des meurtres prĂ©sumĂ©s commis en TchĂ©tchĂ©nie contre les homosexuels. La prison pas comme les autres de la Cour pĂ©nale internationaleREPORTAGE - DerriĂšre les hauts murs d'un pĂ©nitencier nĂ©erlandais, une poignĂ©e de dĂ©tenus accusĂ©s des pires crimes sont regroupĂ©s dans une prison unique en son genre. GĂ©rĂ©e selon des standards exigeants, elle est aussi le reflet d'une justice internationale, dont les principes se heurtent parfois aux rĂ©alitĂ©s. L'Afrique va-t-elle quitter la Cour pĂ©nale internationale ?INFOGRAPHIE - Trois États africains, le Burundi, l'Afrique du Sud et la Gambie, menacent de se retirer de la Cour pĂ©nale internationale CPI plongeant l'instance dans la crise. Pourquoi des États africains se retirent de la Cour pĂ©nale internationaleLe Burundi, la Gambie et l'Afrique du Sud ont annoncĂ© leur retrait du statut de Rome. De nombreux pays d'Afrique reprochent au tribunal de la Haye, censĂ© ĂȘtre universel, de ne juger pour le moment que des dirigeants africains. Destruction de mausolĂ©es Ă  Tombouctou le djihadiste malien plaide coupable HabrĂ© condamnĂ© Ă  la perpĂ©tuitĂ©L'ancien prĂ©sident tchadien, renversĂ© en 1990, Ă©tait jugĂ© Ă  Dakar par un tribunal extraordinaire africain pour crimes contre l'humanitĂ©. Saccage des mausolĂ©es de Tombouctou un djihadiste devant la justice internationaleDe mardi Ă  mercredi, la Cour pĂ©nale internationale auditionne Ahmad Al Faqi Al Mahdi, un chef touareg proche d'Al-QaĂŻda, soupçonnĂ© d'ĂȘtre Ă  l'origine de la destruction Ă  coups de pioche et de burin de dix Ă©difices religieux de la citĂ© du nord-Mali, en 2012. Les Palestiniens Ă  l'offensive contre IsraĂ«l devant la CPIUne dĂ©lĂ©gation venue de Ramallah doit ĂȘtre reçue ce jeudi par la Cour pĂ©nale internationale CPI. Les documents qu'elle a rĂ©unis vont nourrir l'examen prĂ©liminaire ouvert par la juridiction internationale. La justice sud-africaine interdit au prĂ©sident du Soudan de quitter JohannesburgVisĂ© par un mandat d'arrĂȘt international pour crime contre l'humanitĂ©, le prĂ©sident soudanais est en Afrique du Sud pour le sommet de l'Union Africaine. L'entourage de BĂ©chir n'est pas inquiet» de cette dĂ©cision. Saisine de la CPI comment ça marcheLa Cour pĂ©nale internationale, qui pourrait ĂȘtre compĂ©tente pour juger les crimes commis en Syrie, est bloquĂ©e par la Russie au Conseil de sĂ©curitĂ© de l'ONU. Bachar el-Assad visĂ© par une enquĂȘte secrĂšteUn groupe d'enquĂȘteurs agissant pour le compte d'une ONG a exfiltrĂ© depuis trois ans des documents produits par l'administration syrienne. Ils estiment avoir accumulĂ© assez de preuves sur la rĂ©pression des opposants pour pouvoir poursuivre le prĂ©sident syrien en justice. Un ex-enfant soldat devenu criminel remis Ă  la Cour pĂ©nale internationaleEnlevĂ© Ă  10 ans sur le chemin de l'Ă©cole en Ouganda, Dominic Ongwen Ă©tait devenu l'un des principaux chefs de l'ArmĂ©e de rĂ©sistance du Seigneur, qui sĂ©vit en Afrique centrale. Aujourd'hui ĂągĂ© d'une trentaine d'annĂ©es, il a fini par se rendre et est accusĂ© de crimes de guerre et contre l'humanitĂ©, parmi lesquels celui d'esclavagisme. Gebran Bassil Il faut un front commun contre l'Etat islamique»INTERVIEW- Gebran Bassil est ministre des Affaires Ă©trangĂšres du Liban. Un couple pied-noir demande 9 millions d'euros Ă  l'ÉtatLes Ă©poux Asnar accusent la France de crime contre l'humanitĂ© pour exil forcé» et lancent des actions devant les instances internationales. Des ONG palestiniennes en appellent Ă  la Cour pĂ©nale internationaleElles refusent de sacrifier leur exigence de justice sur l'autel des nĂ©gociations de paix engagĂ©es entre les autoritĂ©s de Ramallah et le gouvernement israĂ©lien. Le vice-prĂ©sident du Kenya face Ă  ses jugesWilliam Ruto est accusĂ© par la Cour pĂ©nale internationale de crimes contre l'humanitĂ©. Laurent Gbagbo fait face Ă  la justice internationaleLes juges doivent examiner les preuves rĂ©unies contre l'ex-prĂ©sident ivoirien, soupçonnĂ© de crimes contre l'humanitĂ©. La Cour pĂ©nale internationale fĂȘte ses dix ansLe 1er juillet 2002 est nĂ©e la premiĂšre juridiction internationale permanente apte Ă  juger les pires criminels. DC-10 d'UTA Paris rĂ©clame l'extradition de SenoussiArrĂȘtĂ© en Mauritanie, ce colonel libyen a Ă©tĂ© condamnĂ© en France Ă  la Denoix de Saint-Marc est prĂ©sident de l'association des victimes du DC-10 d'UTA, qui fit cent soixante-dix morts, dont cinquante-quatre Français, au-dessus du Niger, le 19 septembre 1989. Un pilier du rĂ©gime de Kadhafi arrĂȘtĂ© en MauritanieAbdallah al-Senoussi, proche de Kadhafi, est recherchĂ© par la Cour pĂ©nale internationale pour des crimes commis contre des civils en fĂ©vrier et mars 2011. CondamnĂ© pour sa participation Ă  l'attentat du DC10 d'UTA, la France a demandĂ© son extradition. La CPI prononce sa premiĂšre condamnationLa Cour pĂ©nale internationale a jugĂ© coupable de crimes de guerre Thomas Lubanga, un chef de milice congolais. Kenya des dirigeants inculpĂ©s de crime contre l'humanitĂ©Les juges de la Cour pĂ©nale internationale CPI ont confirmĂ© les charges contre quatre personnalitĂ©s. Gbagbo Cette comparutionaggrave la situation politique» INTERVIEW - Pour Philippe Hugon, directeur de recherche Ă  l'IRIS, la comparution de l'ex-chef d'État ivoirien, lundi Ă  La Haye, entrave le processus de rĂ©conciliation dans le pays, Ă  quelques jours des Ă©lections. Ces autres criminels que va cĂŽtoyer Gbagbo Ă  La HayeL'ex prĂ©sident de la CĂŽte d'Ivoire a retrouvĂ© les Serbes Radovan Karadzic et Ratko Mladic ainsi que l'ancien prĂ©sident du Liberia, Charles Taylor dans la prison de Scheveningen. Gbagbo incarcĂ©rĂ© au centre de dĂ©tention de La HayeL'ex-prĂ©sident de CĂŽte d'Ivoire a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© aux Pays-Bas cette nuit. Il devra rĂ©pondre devant la Cour pĂ©nale internationale de quatre chefs d'inculpation de crimes contre l'humanitĂ©. La mort du Guide» libyen arrange tout le mondeUn long procĂšs aurait pu raviver des tensions dans un pays divisĂ© et exhumer les secrets d'une dĂ©cennie de relations diplomatiques avec les pays occidentaux. Les affirmations d'Assad sur la fin des violences contreditesLe prĂ©sident syrien a assurĂ© mercredi soir que les opĂ©rations militaires avaient cessĂ© mais des militants des droits de l'homme affirment que 18 personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es dans la nuit. L'ONU pourrait demander une enquĂȘte de la Cour pĂ©nale internationale. Kadhafi frappĂ© par un mandat d'arrĂȘt internationalChargĂ©e d'enquĂȘter sur les crimes commis en Libye depuis le dĂ©but de la rĂ©volte en fĂ©vrier, la Cour pĂ©nale internationale a dĂ©cidĂ© de demander l'arrestation du chef de l'État pour crimes contre l'humanitĂ©. Libye les possibles recours Ă  la Cour pĂ©nale internationale FOCUS - De plus en plus de voix s'Ă©lĂšvent dans le monde pour accuser de crimes contre l'humanité» le rĂ©gime Kadhafi. La France estime que cela pourrait justifier la saisine de la justice internationale. s'est penchĂ© sur les conditions d'une telle mesure.

Quantau prĂ©sident de la ConfĂ©rence des juges de la Cour du QuĂ©bec, le juge Serge Champoux, il a mĂȘme dĂ©missionnĂ© de son poste en mai en protestant contre cette dĂ©cision de la juge Rondeau

Cour Jugeant Les Crimes - CodyCross La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 7 lettres et commence par la lettre A CodyCross Solution ✅ pour COUR JUGEANT LES CRIMES de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle Voici Les Solutions de CodyCross pour "COUR JUGEANT LES CRIMES" CodyCross AĂ©roport Groupe 455 Grille 4 2 0 Partagez cette question et demandez de l'aide Ă  vos amis! Recommander une rĂ©ponse ? Connaissez-vous la rĂ©ponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! CODYCROSS AĂ©roport Solution 455 Groupe 4 Similaires
LaCPS, créée en 2015 par le gouvernement sous le parrainage de l'ONU, est chargée de juger les crimes de guerre et contre l'Humanité commis depuis 2003. Barbara DEBOUT / AFP Une peine de
Les juridictions administratives Lorsque l’administration ou plus largement une personne publique ayant des prĂ©rogatives de puissance publique est impliquĂ©e dans un litige, les juridictions administratives sont compĂ©tentes. L’administration dĂ©signe plusieurs organes Ă  savoir l’État, les Ă©tablissements publics et les collectivitĂ©s territoriales rĂ©gions, dĂ©partements, agglomĂ©rations, communes, etc.. Pour ce type de litige, quatre contentieux administratifs sont Ă  distinguer Le contentieux de l’annulation ou le contentieux de l’excĂšs de pouvoir dans ce type de recours, on souhaite annuler un acte administratif. À ce titre, le juge valide ou invalide une dĂ©cision administrative. Le plein contentieux ou le contentieux de pleine juridiction dans ce type de recours, on souhaite contester un acte, un contrat ou encore engager la responsabilitĂ© de l’administration. Dans ce recours, le juge est investi de larges pouvoirs lui permettant soit d’annuler soit de modifier un acte ou un contrat. Le contentieux de l’interprĂ©tation ou l’apprĂ©ciation de lĂ©galitĂ© on demande au juge d’interprĂ©ter ou de vĂ©rifier la validitĂ© d’un acte. Le contentieux de la rĂ©pression dans ce recours, on demande au juge de prononcer une peine Ă  l’encontre de l’administration. Par exemple, c’est l’hypothĂšse de l’administration qui engage une procĂ©dure disciplinaire envers un de ses agents. De plus, il existe trois degrĂ©s de juridiction administrative. En premiĂšre instance, c’est le tribunal administratif qui est compĂ©tent ou une juridiction spĂ©cialisĂ©e comme la Cour des comptes pour les finances publiques ou la commission des recours des rĂ©fugiĂ©s. Si l’une des parties dĂ©cide de faire appel du jugement rendu par ce tribunal, elle peut interjeter appel devant une cour administrative d’appel. Enfin, une fois l’arrĂȘt d’appel ou le jugement non susceptible d’appel rendu, un pourvoi en cassation peut ĂȘtre effectuĂ© devant la juridiction administrative suprĂȘme, Ă  savoir le Conseil d’État. Les juridictions civiles de premiĂšre instance Les juridictions civiles sont compĂ©tentes pour rĂ©gler les diffĂ©rends entre deux personnes physiques ou morales. Il peut s’agit de problĂ©matique de droit du travail, droits des contrats, droit immobilier, droits des successions, divorce, etc. Il existe deux types de juridictions civiles, celles de droit commun et celles d’exception. Depuis le 1er janvier 2020, date d’entrĂ©e en vigueur de la loi n°2019-222 du 23 mars 2019, le tribunal d’instance et le tribunal de grande instance ont fusionnĂ© pour la crĂ©ation d’une unique juridiction de droit commun, le tribunal judiciaire. Ce dernier est compĂ©tent quel que soit le montant du litige. À noter que les tribunaux d’instance qui n’étaient pas situĂ©s dans la mĂȘme ville que les tribunaux de grande instance sont devenus des chambres spĂ©ciales dĂ©tachĂ©es du tribunal judiciaire appelĂ©es tribunaux de proximitĂ©, lesquels ont compĂ©tence pour traiter des petits litiges. PrĂ©cisons par ailleurs que dans chaque tribunal de proximitĂ© siĂšge maintenant un juge des contentieux de la protection qui est compĂ©tent pour trancher les litiges relatifs aux crĂ©dits Ă  la consommation, le surendettement, l’expulsion des squatteurs. De plus, il existe trois juridictions civiles d’exception Le tribunal de commerce il permet de trancher les litiges entre les commerçants, les associĂ©s de sociĂ©tĂ© commerciale, les contestations relatives aux actes de commerce et les actions en redressement et liquidation judiciaire ; Le conseil des prud’hommes il est compĂ©tent pour les litiges entre salariĂ©s et employeurs ; Le tribunal paritaire des baux ruraux il tranche les litiges opposant les exploitants et propriĂ©taires de bĂątiments ou terres agricoles. Mentionnons aussi le PĂŽle social prĂšs le tribunal judiciaire, qui remplace depuis le 1er janvier 2020 le tribunal des affaires de sĂ©curitĂ© sociale. Les juridictions pĂ©nales Les juridictions rĂ©pressives appliquent spĂ©cifiquement le droit pĂ©nal lorsqu’une personne est soupçonnĂ©e d’avoir commis une infraction. Elles s’occupent des contraventions, dĂ©lits et crimes et peuvent Ă©galement ĂȘtre de droit commun ou d’exception. Il existe trois juridictions rĂ©pressives de droit commun Le tribunal de police il juge les contraventions de 5e classe ; Le tribunal correctionnel il juge les dĂ©lits commis par des personnes majeures passibles d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 10 ans le vol, l’abus de confiance, les blessures graves, etc.. La cour d’assises elle est compĂ©tente pour les crimes, tentatives et complicitĂ©s de crimes, passibles de la rĂ©clusion criminelle jusqu’à la perpĂ©tuitĂ©. La prĂ©sence d’un avocat est alors obligatoire. La loi du 23 mars 2019 a instaurĂ© la cour criminelle, jugeant les dĂ©lits les moins graves. Cette cour a la particularitĂ© d’ĂȘtre composĂ©e sans jurĂ©s populaires. Elle est actuellement en expĂ©rimentation dans certains dĂ©partements français. Les juridictions rĂ©pressives d’exception sont compĂ©tentes pour les mineurs, qui ne peuvent ĂȘtre jugĂ©s par un tribunal ordinaire. Il en existe plusieurs le juge pour enfants, le tribunal pour enfants et la Cour d’assises des mineurs. Dans certains cas le conseil d’un avocat peut ĂȘtre obligatoire devant de telles juridictions. Les juridictions de recours Une fois l'affaire jugĂ©e par les juridictions de premiĂšre instance ci-avant mentionnĂ©es, les parties insatisfaites par la dĂ©cision rendue peuvent interjeter appel devant une Cour d'appel. Lorsque le jugement est insusceptible d'appel ou lorsque la dĂ©cision d’appel n’est pas satisfaisante, il est possible de se pourvoir en cassation devant la Cour de cassation. Alors que la Cour d'appel rĂ©examinera l'affaire en fait et en droit rĂ©examen total de l'affaire, la Cour de cassation n'Ă©tant pas, elle, un troisiĂšme degrĂ© de juridiction », apprĂ©ciera seulement l'application de la rĂšgle de droit par la Cour d’appel on dit traditionnellement qu’elle est juge du droit. Devant les Cours d'appel et la Cour de cassation, la prĂ©sence d'un avocat est obligatoire. PrĂ©cisons que devant la Cour de cassation, il faudra prendre l’assistance d’un avocat au conseil. Les juridictions europĂ©ennes Les tribunaux français sont tenus de respecter l’ordre juridique communautaire il est en effet affirmĂ© avec fermetĂ© que le droit de l’Union europĂ©enne et du Conseil de l’Europe fait aujourd’hui partie intĂ©grante de l’ordre juridique propre de tous les États membres parmi lesquels la France. Pour assurer le respect des normes europĂ©ennes, il existe donc des juridictions spĂ©cifiques traitant des problĂ©matiques rattachĂ©es au droit europĂ©en. La Cour de Justice de l’Union europĂ©enne CJUE a son siĂšge Ă  Luxembourg et se divise en deux juridictions que sont le Tribunal juridiction de droit commun de l’UE et la Cour de justice juridiction de dernier ressort de l’UE. La Cour de justice peut ĂȘtre saisie pour un recours en manquement d’un État membre au respect du droit de l’Union europĂ©enne. Les États membres et les trois grandes institutions europĂ©ennes que sont la Commission, le Parlement et le Conseil sont gĂ©nĂ©ralement Ă  l’initiative de la saisine tous peuvent ĂȘtre qualifiĂ©s de requĂ©rants privilĂ©giĂ©s » c’est-Ă -dire qu’ils n’ont pas Ă  prouver d’intĂ©rĂȘt Ă  agir. Les juges français ont aussi la possibilitĂ© de lui faire un renvoi prĂ©judiciel par lequel ils sursoient Ă  statuer pour poser une question au juge europĂ©en. La Cour de justice est en outre compĂ©tente pour connaĂźtre des recours en carence, des recours en rĂ©paration et des appels relatifs aux dĂ©cisions du Tribunal. Le Tribunal, lui, traite des recours en annulation formĂ©s par les particuliers et les personnes physiques ou morales, qui sont des requĂ©rants ordinaires » mais aussi parfois par les États. En tant qu’entreprise ou particulier, vous pouvez par exemple faire un recours en annulation contre les actes dont vous ĂȘtes destinataire. De son cĂŽtĂ©, la Cour europĂ©enne des droits de l’Homme CEDH veille au respect de la Convention europĂ©enne des droits de l’Homme, qui a Ă©tĂ© ratifiĂ©e par la France en 1974. Elle peut ĂȘtre saisie par l’État comme par un particulier et a son siĂšge Ă  Strasbourg. Si vous rencontrez un contentieux de quelque nature que ce soit, Avocats Picovschi vous accompagne dans vos dĂ©marches devant le tribunal français compĂ©tent afin d’assurer au mieux la dĂ©fense de vos intĂ©rĂȘts.
Crimesde guerre en Syrie : la justice tente de rĂ©habiliter la compĂ©tence universelle en France. La Cour de cassation avait considĂ©rablement rĂ©duit, en novembre 2021, les possibilitĂ©s de VĂ©rifiĂ© le 05 avril 2022 - Direction de l'information lĂ©gale et administrative Premier ministre, MinistĂšre chargĂ© de la justiceLa cour d'assises juge les personnes accusĂ©es titleContent de crime titleContent. La cour d'assises est composĂ©e de juges et de citoyens tirĂ©s au sort, qu'on appelle les jurĂ©s. Les dĂ©cisions de la cour d'assises doivent ĂȘtre motivĂ©es titleContent et peuvent faire l'objet d'un une expĂ©rimentation de cour criminelle a lieu pour juger les crimes punis entre 15 Ă  20 ans de prison dans les dĂ©partements suivants Ardennes 08, Calvados 14, Cher 18, Guadeloupe 971, Guyane 973, Haute-Garonne 31, HĂ©rault 34, IsĂšre 38, Loire-Atlantique 44, Moselle 57, PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques 64, RĂ©union 974, Seine-Maritime 76, Val-d'Oise 95 et Yvelines 78. Dans ces dĂ©partements, la cour d'assises reste compĂ©tente pour juger les crimes punis de plus de 20 ans de rĂ©clusion d'assisesLa cour d'assises est une juridiction est la seule compĂ©tente pour juger les crimes viol, meurtre, vol Ă  main armĂ©e,... commis par les majeurs et les mineurs de plus de 16 cour d'assises est saisie par une dĂ©cision de mise en dĂ©cision est prise par un juge d'instruction titleContent Ă  la fin d'une information est prise par la chambre de l'instruction si un appel a Ă©tĂ© formĂ© contre la dĂ©cision du juge d' aux questions successives et les rĂ©ponses s’afficheront automatiquementAccusĂ©L'accusĂ© titleContent doit obligatoirement ĂȘtre reprĂ©sentĂ© par un n'en choisit pas, le prĂ©sident de la cour d'assises lui en dĂ©signe un d' avocat commis d'office n'est pas gratuit et ses honoraires doivent ĂȘtre payĂ©s par l' l'accusĂ© n'a pas suffisamment de revenus, il peut demander Ă  bĂ©nĂ©ficier de l'aide ou partie civileLa victime ou la partie civile titleContent n'a pas l'obligation d'avoir un elle en souhaite un et qu'elle n'a pas suffisamment de revenus, elle peut demander Ă  bĂ©nĂ©ficier de l'aide cour d'assises est composĂ©e de 3 juges 1 prĂ©sident et 2 assesseurs et de 6 prĂ©sident et les 2 assesseurs titleContent sont des juges jurĂ©s sont de simples citoyens tirĂ©s au sort sur les listes peut rĂ©cuser, c'est-Ă -dire refuser, jusqu'Ă  4 personnes sur la liste des personnes qui ont Ă©tĂ© tirĂ©es au sort pour ĂȘtre ministĂšre public titleContent peut en refuser jusqu'Ă  jurĂ© refusĂ© est remplacĂ© par un autre qui est Ă©galement tirĂ© au tous les cas, il y a 6 jurĂ©s et un ou plusieurs jurĂ©s jurĂ©s supplĂ©mentaires assistent aux dĂ©bats comme les autres jurĂ©s tirĂ©s au sort. Ils peuvent remplacer un jurĂ© titulaire en cas d'empĂȘchement maladie, chute de neige importante et soudaine,... lors des dĂ©bats ou du dĂ©libĂ©rĂ©. Pour avoir la mĂȘme connaissance du dossier que les jurĂ©s titulaires, ces jurĂ©s complĂ©mentaires doivent avoir entendu et vu scellĂ©s titleContent ou documents de la mĂȘme façon que les autres personnes prĂ©sentes aux procĂšs sont les suivantes Cour d'assises composĂ©e des juges et des jurĂ©sAccusĂ© et son avocatVictime, partie civile ou son avocatAvocat gĂ©nĂ©ral titleContent reprĂ©sentant le ministĂšre public titleContentGreffierCommissaire de justice anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaireAvant l'audienceLe prĂ©sident de la cour vĂ©rifie l'identitĂ© de l'accusĂ© et qu'il est bien assistĂ© par un avocat. Il l'informe, si nĂ©cessaire, de son droit Ă  bĂ©nĂ©ficier d'un l'accusĂ© n'a pas d'avocat, le prĂ©sident lui en dĂ©signe un d' se dĂ©roule t-elle en public ?L'audience devant la cour d'assises est en principe publique. Mais le procĂšs peut se dĂ©rouler Ă  huis clos aux questions successives et les rĂ©ponses s’afficheront automatiquementAudience publiqueTout le monde peut y assister mĂȘme sans avoir de lien avec l'affaire tĂ©moins et les experts convoquĂ©s pour le procĂšs ne peuvent y assister qu'aprĂšs leur dĂ©position dĂ©claration Ă  l'audience.Le prĂ©sident de la cour peut cependant dĂ©cider que les mineurs n'assistent pas aux dĂ©bats s'il estime que la teneur des dĂ©bats risque de heurter leur parties civiles titleContent mĂȘme mineures peuvent y rĂšgles spĂ©cifiques s'appliquent devant la cour d'assises des closLa cour d'assises peut dĂ©cider d'interdire l'accĂšs au procĂšs Ă  tout le public, si elle considĂšre que le contenu des dĂ©bats peut ĂȘtre dangereux pour l'ordre public titleContent ou les mƓurs. Dans ce cas, seuls l'accusĂ©, la victime partie civile et leurs avocats seront autorisĂ©s Ă  y assister. Cette dĂ©cision doit ĂȘtre prise uniquement par les magistrats, sans les certains crimes viol, actes de torture, proxĂ©nĂ©tisme aggravĂ©,..., le huis clos est accordĂ© sans condition Ă  la victime partie civile qui le demande. L'accusĂ© ne peut pas demander le huis les autres cas, le huis clos ne peut ĂȘtre ordonnĂ© que si l'une des victimes parties civiles ne s'y oppose rĂšgles spĂ©cifiques s'appliquent devant la cour d'assises des savoir mĂȘme si le huis clos a Ă©tĂ© ordonnĂ©, la dĂ©cision de la cour d'assises doit ĂȘtre prononcĂ©e en audience sont organisĂ©s les dĂ©bats ?Les dĂ©bats sont oraux. Le prĂ©sident les dirige et prend toutes les mesures utiles au bon dĂ©roulement de l'audience. C'est lui qui donne la parole aux diffĂ©rentes personnes du procĂšs dans un ordre dĂ©but de l'audience, le prĂ©sident fait un rapport oral. Il prĂ©sente les faits reprochĂ©s Ă  l'accusĂ© et les Ă©lĂ©ments qui lui sont favorables. Il l'informe de ses droits de garder le silence au cours des dĂ©bats et de bĂ©nĂ©ficier d'un interprĂšte, si greffier lit l'acte d' prĂ©sident interroge ensuite l'accusĂ© avant de procĂ©der Ă  l'auditions des tĂ©moins, des experts et des liste des tĂ©moins et des experts a Ă©tĂ© Ă©tablie prĂ©cĂ©demment Ă  la demande de l'accusĂ©, du ministĂšre public et de la victime partie assesseurs et les jurĂ©s peuvent poser des questions Ă  l'accusĂ©, aux tĂ©moins, aux experts et Ă  la victime partie civile, seulement si le prĂ©sident leur en donne l'autorisation. L'accusĂ© et la victime partie civile peuvent Ă©galement poser des questions par l'intermĂ©diaire du enregistrement sonore ou audiovisuel n'est autorisĂ©. Il peut toutefois ĂȘtre autorisĂ© si cela a une portĂ©e pour la suite du procĂšs un accusĂ© qui avoue finalement avoir commis le crime.À noter pour un motif d'intĂ©rĂȘt public, d'ordre pĂ©dagogique, informatif, culturel ou scientifique, les dĂ©bats peuvent exceptionnellement faire l'objet d'un enregistrement sonore ou audiovisuel. L'autorisation est donnĂ©e par le premier prĂ©sident de la cour d' des dĂ©batsLa victime partie civile ou son avocat sont gĂ©nĂ©ral prend ses rĂ©quisitions titleContent, il propose une peine pour l'accusĂ© ou demande son de l'accusĂ© plaide pour sa clore les dĂ©bats, le prĂ©sident demande Ă  l'accusĂ© s'il a une derniĂšre dĂ©claration Ă  la condamnation pĂ©naleImmĂ©diatement aprĂšs les dĂ©bats, la cour d'assises et les jurĂ©s dĂ©libĂšrent. Le prĂ©sident, les assesseurs et les jurĂ©s se retirent dans une salle appelĂ©e chambre des dĂ©libĂ©rĂ©s pour dĂ©cider par des votes Ă  bulletin secret si l'accusĂ© est l'accusĂ© est reconnu coupable, ils votent ensuite sur la dĂ©libĂ©rĂ© est secret et comporte 2 phases DĂ©libĂ©ration sur la culpabilitĂ© une majoritĂ© de 7 voix est nĂ©cessaire pour toute dĂ©cision dĂ©favorable Ă  l'accusĂ©. Les bulletins blancs ou nuls sont favorables Ă  l'accusĂ©. Si l'accusĂ© est dĂ©clarĂ© non coupable, il est acquittĂ© titleContent. S'il est dĂ©clarĂ© coupable, la cour dĂ©cide de la sur la peine la dĂ©cision est prise Ă  la majoritĂ© absolue des votants au moins 7 voix, mais la peine maximale ne peut ĂȘtre prononcĂ©e qu'Ă  la majoritĂ© de 7 cour quitte la salle des dĂ©libĂ©rĂ©s seulement lorsque la dĂ©cision finale verdict est prise. La dĂ©cision le dĂ©libĂ©rĂ© peut prendre plusieurs dĂ©cision de la cour est prononcĂ©e en audience publique. Elle doit ĂȘtre motivĂ©e l'accusĂ© est acquittĂ©, il est remis en libertĂ©, sauf s'il est incarcĂ©rĂ© pour d'autres est condamnĂ©, le prĂ©sident l'informe de sa possibilitĂ© de faire appel de la dĂ©cision et lui indique qu'il a 10 jours calendaires titleContent pour faire appel Ă  compter du prononcĂ© de la la rĂ©paration du prĂ©judice de la partie civileL'audience pĂ©nale achevĂ©e, une audience civile peut suivre. Elle est destinĂ©e Ă  examiner la demande d'indemnisation formulĂ©e par la partie cour peut aussi renvoyer le dossier Ă  une audience sur intĂ©rĂȘts civils titleContent Ă  une date l'accusĂ© a Ă©tĂ© reconnu coupable, les juges statuent sur les dommages-intĂ©rĂȘts rĂ©clamĂ©s par la victime Ă  l'accusĂ©, sans participation des est possible de faire appel d'un arrĂȘt de la cour d'assises qui juge pour la premiĂšre fois une affaire. L'appel se fait par dĂ©claration au greffe titleContent de la cour d'assises qui a rendu la dĂ©cision, dans les 10 jours calendaires titleContent qui suivent le prononcĂ© de l' peut ĂȘtre fait par l'une des personnes suivantes AccusĂ©Procureur gĂ©nĂ©ralPartie civile, mais uniquement pour ses intĂ©rĂȘts civils titleContent. Cela veut dire qu'elle peut contester le montant des indemnitĂ©s obtenues, mais pas la condamnation pĂ©nale de l' l'appel est fait par l'accusĂ© ou le ministĂšre public, il peut ĂȘtre limitĂ© Ă  la durĂ©e de la peine, sans que la culpabilitĂ© ne soit est alors rejugĂ©e par une autre cour d'assises d'appel dont le fonctionnement est identique Ă  la cour d'assises qui a jugĂ© l' appel, les diffĂ©rences sont les suivantes Au dĂ©but des dĂ©bats, le prĂ©sident rappelle les Ă©lĂ©ments figurant dans la feuille de motivation rĂ©digĂ©e au terme du jugement en premier jurĂ©s sont et l'avocat gĂ©nĂ©ral peuvent chacun refuser 1 jurĂ© de nombre de voix minimum nĂ©cessaire lors des dĂ©libĂ©rations pour prendre une dĂ©cision dĂ©favorable Ă  l'accusĂ© concernant sa culpabilitĂ© est portĂ© Ă  nombre de voix minimum nĂ©cessaire lors des dĂ©libĂ©rations pour dĂ©cider d'une peine est portĂ© Ă  8, y compris en cas de prononcĂ© de peine l'attente de jugement en appel, l'accusĂ© condamnĂ© reste dĂ©tenu en savoir aprĂšs l'appel, il est possible de faire un pourvoi en cassation. Le pourvoi doit ĂȘtre fait dans les 5 jours francs titleContent aprĂšs la dĂ©cision rendue auprĂšs du greffe de la cour d'appel criminelleLes personnes majeures accusĂ©es de crimes punis de 15 Ă  20 ans de rĂ©clusion titleContent viol, meurtre.. sont jugĂ©es par la cour criminelle dans 15 dĂ©partements cour d'assises reste compĂ©tente pour juger les crimes punis de plus de 20 ans de personnes suivantes peuvent ĂȘtre jugĂ©es par la cour criminelle Personne majeure mise en accusation pour un crime puni de 15 Ă  20 ans de rĂ©clusion non commis en Ă©tat de rĂ©cidive lĂ©gale titleContentPersonne dĂ©jĂ  mise en accusation devant la cour d'assises pour ce type de crime. Dans ce cas, la personne doit donner son accord pour le renvoi devant la cour criminelle en prĂ©sence de son l'affaire ne sera pas renvoyĂ©e devant la cour criminelle s'il y a des co-auteurs titleContent qui ne peuvent pas ĂȘtre jugĂ©s par cette juridiction. C'est par exemple le cas des co-auteurs mineurs ou co-auteurs majeurs en Ă©tat de rĂ©cidive la personne est renvoyĂ©e devant la cour criminelle, cette juridiction est Ă©galement compĂ©tente pour juger les autres dĂ©lits titleContent pour lesquels elle est cour criminelle est saisie par une dĂ©cision de mise en accusation et de renvoi devant cette dĂ©cision est prise par un juge d'instruction Ă  la fin d'une information judiciaire. La dĂ©cision est prise par la chambre de l'instruction si un appel a Ă©tĂ© formĂ© contre la dĂ©cision du juge d' personne dĂ©jĂ  mise en accusation devant la cour d'assises peut ĂȘtre renvoyĂ©e devant la cour criminelle sur dĂ©cision du premier prĂ©sident de la cour d'appel ou le prĂ©sident de la cour d'assises. Son accord est recueilli en prĂ©sence de son savoir la cour criminelle doit renvoyer l'affaire devant la cour d'assises en cas de crime puni de 30 ans de rĂ©clusion criminelle viol suivi de mort ou de de rĂ©clusion criminelle Ă  perpĂ©tuitĂ© trafic de stupĂ©fiants,....RĂ©pondez aux questions successives et les rĂ©ponses s’afficheront automatiquementPour l'accusĂ©L'accusĂ© titleContent doit obligatoirement ĂȘtre reprĂ©sentĂ© par un n'en choisit pas, le prĂ©sident de la cour criminelle lui en dĂ©signe un d' avocat commis d'office n'est pas gratuit et doit ĂȘtre payĂ© en fonction des revenus et de la complexitĂ© du l'accusĂ© n'a pas suffisamment de revenus, il peut demander Ă  bĂ©nĂ©ficier de l'aide la victime ou la partie civileLa victime ou la partie civile titleContent n'a pas l'obligation d'avoir un elle en souhaite un et qu'elle n'a pas suffisamment de revenus, elle peut demander Ă  bĂ©nĂ©ficier de l'aide personnes prĂ©sentes aux procĂšs sont les suivantes Cour criminelle composĂ©e des 5 juges professionnels 1 prĂ©sident et 4 assesseurs titleContentAccusĂ© et son avocatVictime, partie civile ou son avocatAvocat gĂ©nĂ©ral titleContent reprĂ©sentant le ministĂšre public titleContentGreffierCommissaire de justiceL'audience se dĂ©roule t-elle en public ?L'audience devant la cour criminelle est en principe publique. Mais le procĂšs peut se dĂ©rouler Ă  huis clos aux questions successives et les rĂ©ponses s’afficheront automatiquementAudience publiqueTout le monde peut y assister mĂȘme sans avoir de lien avec l'affaire tĂ©moins et les experts convoquĂ©s pour le procĂšs ne peuvent y assister qu'aprĂšs leur dĂ©position dĂ©claration Ă  l'audience.Le prĂ©sident de la cour peut cependant dĂ©cider que les mineurs n'assistent pas aux dĂ©bats s'il estime que leur teneur risque de heurter leur parties civiles titleContent mĂȘme mineures peuvent y closLa cour criminelle peut dĂ©cider d'interdire l'accĂšs au procĂšs Ă  tout le public, si elle considĂšre que le contenu des dĂ©bats peut ĂȘtre dangereux pour l'ordre public titleContent ou les mƓurs. Dans ce cas, seuls l'accusĂ©, la victime partie civile et leurs avocats seront autorisĂ©s Ă  y certains crimes viol, actes de torture, proxĂ©nĂ©tisme aggravĂ©,..., le huis clos est accordĂ© sans condition Ă  la victime partie civile qui le demande. L'accusĂ© ne peut pas demander le les autres cas, le huis clos ne peut ĂȘtre ordonnĂ© que si l'une des victimes parties civiles ne s'y oppose savoir mĂȘme si le huis clos a Ă©tĂ© ordonnĂ©, la dĂ©cision de la cour d'assises doit ĂȘtre prononcĂ©e en audience sont organisĂ©s les dĂ©bats ?Avant l'audience, le prĂ©sident de la cour vĂ©rifie l'identitĂ© de l'accusĂ©, qu'il est bien assistĂ© par un avocat et l'informe, si nĂ©cessaire, de son droit Ă  bĂ©nĂ©ficier d'un l'accusĂ© n'a pas d'avocat, le prĂ©sident lui en dĂ©signe un d' dĂ©bats sont oraux. Le prĂ©sident les dirige et prend toutes les mesures utiles au bon dĂ©roulement de l'audience. C'est lui qui donne la parole aux diffĂ©rentes personnes du procĂšs dans un ordre dĂ©but de l'audience, le prĂ©sident fait un rapport oral. Il prĂ©sente les faits reprochĂ©s Ă  l'accusĂ© et les Ă©lĂ©ments qui lui sont favorables. Il l'informe de ses droits de garder le silence au cours des dĂ©bats et de bĂ©nĂ©ficier d'un interprĂšte, si greffier lit l'acte d' prĂ©sident interroge ensuite l'accusĂ© avant de procĂ©der Ă  l'auditions des tĂ©moins, des experts et des liste des tĂ©moins et des experts a Ă©tĂ© Ă©tablie prĂ©cĂ©demment Ă  la demande de l'accusĂ©, du ministĂšre public et de la victime partie assesseurs peuvent poser des questions Ă  l'accusĂ©, aux tĂ©moins, aux experts et Ă  la victime partie civile, seulement si le prĂ©sident leur en donne l'autorisation. L'accusĂ© et la victime partie civile peuvent Ă©galement poser des questions par l'intermĂ©diaire du enregistrement sonore ou audiovisuel n'est autorisĂ©. Il peut toutefois ĂȘtre autorisĂ© si cela a une portĂ©e pour la suite du procĂšs un accusĂ© qui avoue finalement avoir commis le crime.À noter pour un motif d'intĂ©rĂȘt public, d'ordre pĂ©dagogique, informatif, culturel ou scientifique, les dĂ©bats peuvent exceptionnellement faire l'objet d'un enregistrement sonore ou audiovisuel. L'autorisation est donnĂ©e par le premier prĂ©sident de la cour d' des dĂ©batsLa victime partie civile ou son avocat sont gĂ©nĂ©ral prend ses rĂ©quisitions titleContent, il propose une peine pour l'accusĂ© ou demande son de l'accusĂ© plaide pour sa clore les dĂ©bats, le prĂ©sident demande Ă  l'accusĂ© s'il a une derniĂšre dĂ©claration Ă  la condamnation pĂ©naleImmĂ©diatement aprĂšs les dĂ©bats, la cour criminelle se retire dans une salle appelĂ©e chambre des dĂ©libĂ©rĂ©s. Elle statue sur la culpabilitĂ© de l'accusĂ© et prononce son Ă©ventuelle dĂ©cisions portant sur la culpabilitĂ© et sur la peine sont prises Ă  la majoritĂ© des cour quitte la salle de dĂ©libĂ©rĂ© seulement lorsque la dĂ©cision finale verdict est prise. Le dĂ©libĂ©rĂ© titleContent peut prendre plusieurs dĂ©cision de la cour est prononcĂ©e en audience publique. Elle doit ĂȘtre motivĂ©e l'accusĂ© est acquittĂ©, il est remis en libertĂ©, sauf s'il est incarcĂ©rĂ© pour d'autres est condamnĂ©, le prĂ©sident l'informe qu'il peut faire appel de la dĂ©cision dans un dĂ©lai de 10 jours calendaires titleContent Ă  compter du prononcĂ© de la la rĂ©paration du prĂ©judice de la partie civileL'audience pĂ©nale achevĂ©e, une audience civile peut suivre. Elle est destinĂ©e Ă  examiner la demande d'indemnisation formulĂ©e par la partie peut aussi renvoyer le dossier Ă  une audience sur intĂ©rĂȘts civils titleContent, Ă  une date ultĂ©rieure qu'elle l'accusĂ© a Ă©tĂ© reconnu coupable, les juges statuent sur les dommages-intĂ©rĂȘts rĂ©clamĂ©s par la partie noter si l'accusĂ© a Ă©tĂ© acquittĂ©, il pourra faire une demande d'indemnisation pour dĂ©tention injustifiĂ©e dans les 6 mois aprĂšs le prononcĂ© de l' est possible de faire appel d'un arrĂȘt de la cour criminelle qui juge pour la premiĂšre fois une affaire. L'appel se fait par dĂ©claration au greffe titleContent de la cour criminelle qui a rendu la dĂ©cision, dans les 10 jours calendaires titleContent qui suivent le prononcĂ© de l' peut ĂȘtre fait par l'une des personnes suivantes AccusĂ©MinistĂšre public avocat gĂ©nĂ©ralPartie civile, mais uniquement pour ses intĂ©rĂȘts civils titleContent. Cela veut dire qu'elle peut contester le montant des indemnitĂ©s versĂ©es, mais pas la condamnation pĂ©nale de l' l'appel est fait par l'accusĂ© ou le ministĂšre public, Il peut ĂȘtre limitĂ© Ă  la durĂ©e de la peine, sans que la culpabilitĂ© ne soit est alors rejugĂ©e par une cour d'assises d'appel avec les diffĂ©rences suivantes Le nombre de jurĂ©s est de 9 ou son avocat et l'avocat gĂ©nĂ©ral peuvent chacun rĂ©cuser, c'est-Ă -dire refuser 1 jurĂ© de nombre de voix minimum nĂ©cessaire lors des dĂ©libĂ©rations pour prendre une dĂ©cision dĂ©favorable Ă  l'accusĂ© concernant sa culpabilitĂ© est portĂ© Ă  nombre de voix minimum nĂ©cessaire lors des dĂ©libĂ©rations pour dĂ©cider d'une peine est portĂ© Ă  7 ou Ă  8 en cas de prononcĂ© de la peine maximale encourue.Dans l'attente de jugement en appel, l'accusĂ© condamnĂ© reste dĂ©tenu en savoir aprĂšs l'appel, il est possible de faire un pourvoi en cassation. Le pourvoi doit ĂȘtre fait dans les 5 jours francs titleContent aprĂšs la dĂ©cision rendue auprĂšs du greffe de la cour d'assises d'appel peut m'aider ?Trouvez les acteurs qui peuvent rĂ©pondre Ă  vos questions dans votre rĂ©gionQuestions ? RĂ©ponses !Cette page vous a-t-elle Ă©tĂ© utile ?
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SociĂ©tĂ© Syrie Abdulhamid C., un membre des services de renseignement arrĂȘtĂ© en France, ne pourra pas ĂȘtre jugĂ© pour complicitĂ© de crimes contre l’humanitĂ© », au motif que la loi syrienne ne prĂ©voit pas cette incrimination. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s La France sera-t-elle le refuge en Europe des criminels de guerre syriens ? Verra-t-on bourreaux et victimes se croiser dans les rues de Paris sans que les derniers puissent engager quelque poursuite que ce soit contre ceux qui ont massacrĂ© leur famille ? C’est en tout cas le sens de l’arrĂȘt rendu par la chambre criminelle de la Cour de cassation, le 24 novembre. En substance, les juges ont estimĂ© que les tribunaux français Ă©taient incompĂ©tents pour poursuivre des personnes syriennes vivant en France pour des crimes contre l’humanitĂ© commis dans leur pays d’origine, au motif que la lĂ©gislation syrienne ne sanctionne pas spĂ©cifiquement les crimes contre l’humanitĂ©. Cet arrĂȘt concerne le premier cas de mise en examen en France au nom de la compĂ©tence universelle en matiĂšre de crimes de guerre et de crimes contre l’humanitĂ©. Elle visait un Syrien, dĂ©nommĂ© Abdulhamid C., interpellĂ© en rĂ©gion parisienne et mis en examen en fĂ©vrier 2019 pour complicitĂ© de crimes contre l’humanitĂ© ». Membre de la SĂ©curitĂ© d’Etat, il avait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© dans le cadre d’une enquĂȘte commune en France et en Allemagne sur ce qu’on a appelĂ© le dossier CĂ©sar ». En 2013, un ancien photographe de la police militaire syrienne, connu sous le pseudonyme de CĂ©sar », s’était enfui de son pays avec 55 000 photographies de cadavres torturĂ©s, affamĂ©s et suppliciĂ©s dans les prisons du rĂ©gime Assad. Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s La machine de mort en Syrie rĂ©vĂ©lĂ©e par un rapport de Human Rights Watch Une enquĂȘte a Ă©tĂ© ouverte en France en 2015 aprĂšs la transmission du dossier CĂ©sar » par le ministre des affaires Ă©trangĂšres de l’époque, Laurent Fabius, au pĂŽle crimes contre l’humanitĂ© du tribunal judiciaire de Paris. En Allemagne, elle a dĂ©bouchĂ© sur le procĂšs de deux anciens agents des renseignements militaires syriens, aussi nommĂ©s branche 215 » ou branche Al-Khatib », au tribunal de Coblence le premier est un officier, Anwar Raslan, le second, Eyad Al-Gharib, un subalterne. Al-Gharib a Ă©tĂ© reconnu coupable de complicitĂ© de crimes contre l’humanitĂ© et condamnĂ© Ă  quatre ans et demi de prison. Raslan attend son jugement dans les prochains jours. Quatre verrous » En France, en revanche, la justice piĂ©tine. La mise en examen d’Abdulhamid C., confirmĂ©e par la chambre de l’instruction en janvier, a donc Ă©tĂ© annulĂ©e par l’arrĂȘt des juges de cassation. L’homme ĂągĂ© de 32 ans, qui Ă©tait en libertĂ© provisoire aprĂšs un an en dĂ©tention, est dĂ©sormais entiĂšrement libre. EntrĂ© clandestinement en France en 2015, il a obtenu le statut de rĂ©fugiĂ© en 2018. Il est soupçonnĂ© d’avoir, pour le compte de la SĂ©curitĂ© d’Etat, identifiĂ© et arrĂȘtĂ© des manifestants pour les envoyer dans les centres de dĂ©tention de la branche Al-Khatib ». Il vous reste de cet article Ă  lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? 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Cour d&39;assises France » expliquĂ© aux enfants par Vikidia, l’encyclopĂ©die junior Le plan-type d'une cour d'assises IntĂ©rieur d'une cour d'assise oĂč sont disposĂ©s des mannequins pour montrer la place de chaque reprĂ©sentant de la loi. En France, une cour d'assises est un tribunal qui juge les personnes ayant commis des infractions graves nommĂ©es crimes. C'est un niveau de la justice pĂ©nale. Il y a une cour d'assises par dĂ©partement. Les crimes sont des actes trĂšs graves, comme le viol, l'homicide, la sĂ©questration de personne. NĂ©anmoins, pour le viol, il y a un systĂšme permettant de passer par le tribunal correctionnel avec la dĂ©pĂ©nalisation afin de ne pas encombrer les cours d'assises. Une cour d'assises est composĂ©e de trois juges professionnels un prĂ©sident habillĂ© en rouge et deux assesseurs et de six Ă  neuf jurĂ©s tirĂ©s au sort parmi les citoyens inscrits sur les listes Ă©lectorales. L'accusation est menĂ©e par le procureur de la RĂ©publique ou son substitut. L'accusĂ© est dĂ©fendu par un ou plusieurs avocats. Les personnes victimes du crime, appelĂ©es parties civiles sont reprĂ©sentĂ©es par un ou des avocats. La cour d'assises peut prononcer des peines trĂšs lourdes comme l'emprisonnement Ă  perpĂ©tuitĂ© le terme exact pour les crimes, est, la rĂ©clusion criminelle assorti ou non de pĂ©riode de sĂ»retĂ© pas de sortie anticipĂ©e avant le dĂ©lai minimum fixĂ©. Les peines doivent ĂȘtre proportionnelles Ă  l'infraction commise. La cour doit tenir compte des faits tels qu'ils sont rapportĂ©s au procĂšs mais aussi d'Ă©lĂ©ments pouvant attĂ©nuer la responsabilitĂ© du prĂ©venu traits de sa personnalitĂ©, circonstances pendant lesquelles l'infraction jugĂ©e a Ă©tĂ© commise..., ce sont les circonstances attĂ©nuantes », mais ses circonstances attĂ©nuantes sont de plus en plus rares maintenant voire plus utilisĂ©es du tout. Les dĂ©cisions d'une cour d'assises peuvent ĂȘtre portĂ©es en appel devant la cour d'assises d'un autre dĂ©partement, afin de demander un autre procĂšs depuis la loi de 2000. Pour les personnes mineures de moins de 16 ans, il existe une cour d'assises spĂ©ciale. Galerie[modifier modifier le wikicode] Banc de la partie civile de la Cour d'assises de Rouen. Vue de la Cour d'assises de Rouen siĂšge central le PrĂ©sident, Ă  sa droite et Ă  sa gauche les assesseurs et de chaque cĂŽtĂ© des juges, les jurĂ©s. Banc des accusĂ©s et l'emplacement avec l'ordinateur, du greffier de la Cour d'assises de Rouen. Autres articles sur la justice pĂ©nale française[modifier modifier le wikicode] Tribunal de police Tribunal correctionnel Cour d'appel Cour de cassation vocabulaire relatif Ă  la justice en France systĂšme pĂ©nitentiaire en France SystĂšme judiciaire en France
Ellejugera les crimes punis de 20 ans de réclusion au maximum, la cour d'assises composée de jurés étant elle en charge des crimes punis plus sévÚrement", explique la présidente Jeanne
Infraction pĂ©nale dĂ©finition juridique Une infraction pĂ©nale dĂ©signe un acte, une omission ou un comportement interdit par la loi et passible de sanctions pĂ©nales amende, prison, peines d’interdiction, travaux d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, etc.. L’infraction pĂ©nale n’est pas dĂ©finie en tant que tel par le Code pĂ©nal. Besoin d'un avocat ? Nous vous mettons en relation avec l’avocat qu’il vous faut, prĂšs de chez vous Trouver mon Avocat Dans le systĂšme pĂ©nal français, il existe trois catĂ©gories d’infractions. C’est ce que l’on appelle le classement tripartite des infractions Les contraventions, qui sont les infractions les moins graves et sont assimilĂ©es Ă  des incivilitĂ©s plus qu’à des atteintes Ă  la sociĂ©tĂ©. Elles sont classĂ©es en 5 catĂ©gories, allant de la contravention la moins grave Ă  la plus grave. Il peut s’agir par exemple de violences lĂ©gĂšres, de dĂ©gradation lĂ©gĂšre d’un bien ou encore d’une menace de dĂ©gradation. Les dĂ©lits, qui peuvent entraĂźner des peines de prison. Les dĂ©lits sont moins graves que les crimes, mais plus graves que les contraventions. Ce type d’infraction est d’une gravitĂ© moyenne. Il peut s’agir de discrimination, d’abus de biens sociaux, d’attouchements sexuels, de harcĂšlement moral ou de vol. L’homicide involontaire entre Ă©galement dans la catĂ©gorie des dĂ©lits. Les crimes, qui regroupent les infractions les plus graves, jugĂ©es par les cours d’assises. Il s’agit par exemple de viol, de meurtre ou de terrorisme. À prĂ©ciser Si les infractions sont catĂ©gorisĂ©es selon leur gravitĂ©, elles peuvent Ă©galement ĂȘtre regroupĂ©es selon les circonstances. À titre d’exemple, un vol simple ne sera pas puni de la mĂȘme maniĂšre qu’un vol avec violences. Les diffĂ©rentes catĂ©gories d’infractions expliquĂ©es par MaĂźtre Xavier Capelet, avocat Ă  Perpignan Crimes les infractions les plus graves Le crime est l’infraction pĂ©nale la plus grave. Voici quelques exemples de crimes meurtre, assassinat, viol, braquage. De maniĂšre plus systĂ©matique, on peut classer les crimes en trois ensembles les crimes commis contre des personnes meurtre, viol
, les crimes commis contre des biens vol avec violences graves
 et les crimes commis contre l’État trahison, complot, espionnage
. Le viol est devenu un crime en 1980. Avant cette date, le viol Ă©tait considĂ©rĂ© comme un dĂ©lit. Les sanctions encourues Les crimes constituent les infractions pĂ©nales les plus sĂ©vĂšrement sanctionnĂ©es, entre 15 ans de prison et la rĂ©clusion criminelle Ă  perpĂ©tuitĂ©. Selon le niveau de gravitĂ© de l’acte, l’auteur d’un crime peut Ă©galement ĂȘtre puni d’une amende, Ă  hauteur de 3 750 € au minimum. À cela peuvent s’ajouter des peines complĂ©mentaires telles que les confiscations, les interdictions ou encore l’injonction de soins. La juridiction compĂ©tente En France, le tribunal compĂ©tent pour juger des crimes est la Cour d’assises, composĂ©e de trois magistrats professionnels et d’un jury populaire. Le dĂ©lai de prescription Le dĂ©lai de prescription, c’est-Ă -dire le dĂ©lai au-delĂ  duquel l’auteur des faits ne peut plus ĂȘtre poursuivi, dĂ©pend de la nature et de la gravitĂ© du crime commis. D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, ce dĂ©lai est de 20 ans Ă  partir de la date de l’infraction, mais pour les crimes trĂšs graves comme le terrorisme, les crimes de guerre, le clonage, le trafic de stupĂ©fiants en bande organisĂ©e, ou encore le viol d’un mineur, il s’étale sur 30 ans. Bon Ă  savoir Selon les circonstances, le point de dĂ©part du dĂ©lai de prescription peut varier. Dans le cas de violences sexuelles sur mineur, ce dĂ©lai est de 30 ans Ă  partir de sa majoritĂ©. Ainsi, la victime peut dĂ©poser une plainte jusqu’à ses 48 ans. DĂ©lits des infractions passibles de peines de prison Dans la classification des infractions pĂ©nales, les dĂ©lits constituent la catĂ©gorie intermĂ©diaire d’infractions un dĂ©lit est moins grave qu’un crime, mais plus grave qu’une contravention. Voici quelques exemples de dĂ©lits harcĂšlement moral, vol, fraude fiscale, violences graves
 Les sanctions encourues Les dĂ©lits peuvent ĂȘtre punis par une peine d’emprisonnement de 10 ans maximum. La peine de prison n’est jamais la seule sanction d’un dĂ©lit. Au contraire, le rĂ©gime des dĂ©lits se caractĂ©rise par un foisonnement de peines complĂ©mentaires. En premier lieu, l’amende. Une personne qui a commis un dĂ©lit peut se voir infliger une amende de 3 750 euros ou plus. Citons quelques peines complĂ©mentaires frĂ©quentes la peine de jour-amende, les travaux d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral TIG, les stages, les peines privatives de libertĂ©, les dommages et intĂ©rĂȘts
 La juridiction compĂ©tente Les affaires dĂ©lits sont traitĂ©es par les juges du tribunal correctionnel. Le dĂ©lai de prescription Le dĂ©lai de prescription est gĂ©nĂ©ralement de 6 ans pour un dĂ©lit. Toutefois, ce dĂ©lai peut toujours varier selon les circonstances. En effet, si, en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, le point de dĂ©part du dĂ©lai est la date oĂč le dĂ©lit a Ă©tĂ© commis, certaines situations peuvent le retarder. Ainsi, le compte dĂ©bute plus tard pour ces types d’infractions Les infractions continues, c’est-Ă -dire les dĂ©lits dont les consĂ©quences durent longtemps, comme l’achat de biens volĂ©s, qui peut faire encourir les mĂȘmes sanctions que le vol ; Les infractions d’habitude, c’est-Ă -dire les dĂ©lits qui sont rĂ©pĂ©tĂ©s, tels que le harcĂšlement sexuel ou le harcĂšlement moral ; Les infractions dissimulĂ©es ou occultes, c’est-Ă -dire les dĂ©lits dont la victime n’a pas eu connaissance le jour oĂč ils ont Ă©tĂ© commis comme l’abus de biens sociaux ou l’abus de confiance. Si le dĂ©lit a Ă©tĂ© commis sur un mineur, le dĂ©lai de prescription peut Ă©galement ĂȘtre plus long. À titre d’exemple, il est de 10 ans en cas de proxĂ©nĂ©tisme, de proposition ou d’achat d’actes sexuels, de traite d’ĂȘtres humains ou encore de corruption. À prĂ©ciser Le dĂ©lai de prescription peut ĂȘtre suspendu ou interrompu par des actes juridiques. Par exemple dans le cas de vol, si un procĂšs-verbal est rĂ©digĂ© par la police 1 an aprĂšs le dĂ©lit, un nouveau dĂ©lai de 6 ans s’applique Ă  partir de la date de rĂ©daction de l’acte d’enquĂȘte. Contraventions les infractions les moins graves Les contraventions dĂ©signent les infractions les moins graves. Ce sont aussi les infractions pĂ©nales les plus courantes. La plupart des contraventions sont des infractions Ă  la sĂ©curitĂ© routiĂšre. Les contraventions sont classĂ©es en cinq classes, suivant leur gravitĂ©. Les contraventions de premiĂšre classe sont les moins graves, les contraventions de cinquiĂšme classe les plus graves. Les sanctions encourues Les quatre premiĂšres classes de contraventions sont sanctionnĂ©es par une amende forfaitaire, dont le montant est fixĂ© par rĂšglement 38 € maximum pour les contraventions de 1Ăšre classe ; 150 € maximum pour les contraventions de 2Ăšme classe ; 450 € maximum pour les contraventions de 3Ăšme classe ; 750 € maximum pour les contraventions de 4Ăšme Les contraventions de cinquiĂšme classe sont sanctionnĂ©es par une amende judiciaire, dont le montant est dĂ©fini par le juge du tribunal de police 1 500 euros maximum, ou 3 000 euros en cas de rĂ©cidive. Dans tous les cas, l’amende est la sanction principale de la contravention. Une contravention ne peut pas donner lieu Ă  une peine de prison. Par contre, l’amende peut ĂȘtre assortie de peines complĂ©mentaires suspension du permis de conduire, retrait de points, confiscation d’armes, interdiction d’émission de chĂšques, obligation d’accomplir un stage de citoyennetĂ© ou de sensibilisation Ă  la sĂ©curitĂ© routiĂšre. Des peines de sanction-rĂ©paration, telles que la remise en Ă©tat d’un bien abĂźmĂ©, peuvent Ă©galement ĂȘtre appliquĂ©es selon les circonstances La juridiction compĂ©tente Les contraventions relĂšvent de la compĂ©tence du tribunal de police. Le dĂ©lai de prescription D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le dĂ©lai de prescription d’une contravention est de 1 an aprĂšs la date de l’infraction. Cependant, il peut varier selon la situation. Par exemple dans le cas de diffamation ou d’injure, la victime doit porter plainte dans un dĂ©lai de 3 mois Ă  compter de la date de publication des propos litigieux. En revanche, en cas d’homophobie, d’sexisme ou de racisme, il est possible de poursuivre l’auteur des faits dans un dĂ©lai allant jusqu’à 1 an. Bon Ă  savoir Des Ă©vĂ©nements juridiques et non juridiques peuvent suspendre le dĂ©lai de prescription. Si le tribunal applique par exemple des mesures alternatives aux poursuites, le dĂ©lai peut ĂȘtre suspendu durant la pĂ©riode d’application. De mĂȘme, si une catastrophe naturelle a rendu les poursuites impossibles, la durĂ©e de cet empĂȘchement ne sera pas comptĂ©e dans le dĂ©lai de prescription. Une fois l’évĂ©nement terminĂ©, le compte reprendra lĂ  oĂč il s’est arrĂȘtĂ©. GĂ©nĂ©ralement, les causes de suspension non juridiques sont Ă©tudiĂ©es au cas par cas par le juge. Circonstances aggravantes, dĂ©finition ce que dit le Code pĂ©nal Les circonstances aggravantes dĂ©signent des faits rattachĂ©s Ă  une infraction initiale et susceptibles d’aggraver les sanctions encourues. Exemples Le vol est puni de trois ans de prison et de 45 000 euros d’amende. Le vol avec violences est puni de 5 ans de prison et de 75 000 euros d’amende. Le fait de commettre le vol avec des violences constitue une circonstance aggravante. Le viol est puni de 15 ans de prison. Le viol commis sur un mineur, sur son conjoint ou avec une arme est puni de 20 ans de prison. Le fait d’avoir prĂ©mĂ©ditĂ© le meurtre = assassinat est une circonstance aggravante. Bon Ă  savoir Si plusieurs infractions sont regroupĂ©es dans une seule affaire, le tribunal compĂ©tent dans l’infraction la plus grave doit ĂȘtre saisi. Ainsi, s’il s’agit d’un vol avec assassinat, la Cour d’assises entrera en jeu. ProcĂ©dure pĂ©nale les Ă©tapes Dans le cadre d’une infraction pĂ©nale, une procĂ©dure a Ă©tĂ© mise en place afin de permettre l’identification de l’auteur, et en vue de la rĂ©pression de l’acte. Cette procĂ©dure pĂ©nale comprend trois principales Ă©tapes le dĂ©pĂŽt de plainte, l’enquĂȘte judiciaire et le procĂšs pĂ©nal. DĂ©pĂŽt de plainte Afin d’informer les autoritĂ©s qu’une infraction a Ă©tĂ© commise, la victime doit dĂ©poser une plainte auprĂšs de la gendarmerie, du commissariat ou du procureur de la RĂ©publique. L’objectif d’une plainte Le dĂ©pĂŽt de plainte est le premier dĂ©clencheur de poursuites Ă  l’encontre de l’auteur des faits. Il a pour principal objectif de sanctionner pĂ©nalement le coupable. Cependant, il n’est pas suffisant pour obtenir rĂ©paration du prĂ©judice subi. En effet, si la victime souhaite se faire indemniser par le versement de dommages et intĂ©rĂȘts ou par la rĂ©cupĂ©ration du bien volĂ©, il doit constituer une partie civile afin que la justice puisse ordonner rĂ©paration. Les personnes concernĂ©es Toute victime d’infraction, mĂȘme mineure, a le droit de porter plainte. De mĂȘme, les personnes morales peuvent dĂ©poser une plainte, et ce, contre une personne physique exacte, contre une personne morale telle qu’une association ou une entreprise, ou encore contre une personne non identifiĂ©e. Dans ce dernier cas, on parle alors de plainte contre X. À noter que si l’identitĂ© de l’auteur de l’infraction est inconnue, la victime peut dĂ©poser une prĂ©-plainte en ligne afin de faciliter les dĂ©marches. DĂ©sormais, un espace dĂ©diĂ© permet de prĂ©-renseigner les informations concernant l’infraction et de convenir un rendez-vous auprĂšs du commissariat ou de la gendarmerie. En revanche, si la victime connaĂźt et n’a aucun doute sur l’identitĂ© du coupable, elle peut dĂ©clencher une procĂ©dure pĂ©nale en exerçant une citation directe ». Cette dĂ©marche permet de convoquer directement l’auteur prĂ©sumĂ© des faits devant le juge pĂ©nal, sans enquĂȘte prĂ©alable. L’issue de la plainte Selon les preuves Ă  disposition et les Ă©lĂ©ments mentionnĂ©s dans la plainte, le procureur peut Soit ouvrir une enquĂȘte judiciaire ; Soit dĂ©cider un classement sans suite, c’est-Ă -dire que l’affaire sera considĂ©rĂ©e comme classĂ©e. Dans ce cas, la prĂ©sumĂ©e victime peut abandonner ses poursuites ou dĂ©cider de contester la dĂ©cision du procureur en dĂ©posant une plainte avec constitution de partie civile. Cette dĂ©marche donnera alors ouverture Ă  une enquĂȘte. Bon Ă  savoir MĂȘme si l’infraction n’a pas Ă©tĂ© commise dans leur zone de compĂ©tence, les agents de police et de la gendarmerie ont l’obligation de recevoir les plaintes. Ceci Ă©tant, l’idĂ©al est de dĂ©poser la plainte dans la zone concernĂ©e afin de faciliter les dĂ©marches. L’enquĂȘte judiciaire Si les Ă©lĂ©ments constitutifs de la plainte donnent lieu Ă  une ouverture d’enquĂȘte, la procĂ©dure pĂ©nale se poursuit dans le but de rĂ©unir des preuves et de trouver le ou les auteurs des faits. Concernant uniquement les dĂ©lits et les crimes, l’enquĂȘte judiciaire peut ĂȘtre dirigĂ©e directement par le procureur de la RĂ©publique, mais d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, ce sont les agents de police judiciaire APJ ou les officiers de police judiciaire OPJ qui s’en occupent. Les procĂ©dures d’une enquĂȘte judiciaire Le principal objectif d’une enquĂȘte judiciaire Ă©tant de dĂ©couvrir la vĂ©ritĂ© sur l’infraction et sur son auteur, plusieurs procĂ©dures peuvent ĂȘtre mises en Ɠuvre La garde vue si une personne est suspectĂ©e, que ce soit en tant qu’auteur principal des faits ou en tant que complice, la police peut dĂ©cider de la mettre en garde vue. Cette mesure consiste Ă  retenir le sujet afin de lui soutirer des informations concernant l’infraction. Le suspect a le droit de se faire assister par un avocat ou d’avoir un avocat commis d’office. D’autres rĂšglements doivent ĂȘtre appliquĂ©s tels que le droit Ă  une visite mĂ©dicale ou le droit de contacter des proches. D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, une garde de vue ne peut pas durer au-delĂ  de 24 heures, sauf exception. La perquisition au cours d’une enquĂȘte judiciaire, l’autoritĂ© a Ă©galement le droit de perquisitionner un lieu dans le but de rechercher des indices ou des preuves matĂ©rielles. Cette fouille peut avoir lieu dans le domicile d’une personne ou dans d’autres endroits comme le local d’une sociĂ©tĂ© par exemple. Si, dans certains pays, la perquisition se fait via un mandat de perquisition, en France, cette mesure nĂ©cessite l’accord manuscrit de la personne concernĂ©e. L’accord du juge des libertĂ©s suffit cependant pour les dĂ©lits sanctionnĂ©s Ă  plus de 5 ans de prison. La perquisition doit se faire entre 6 h du matin et 21 h du soir, en prĂ©sence du sujet concernĂ© ou d’autres tĂ©moins comme ses voisins par exemple. Les Ă©coutes tĂ©lĂ©phoniques les moyens de communication constituent un outil couramment utilisĂ© dans le cadre d’une enquĂȘte judiciaire. Les forces de l’ordre peuvent notamment mettre les tĂ©lĂ©phones des personnes liĂ©es Ă  l’infraction sur Ă©coute. Les conversations sont ainsi enregistrĂ©es afin de trouver des preuves ou des indices qui pourront orienter l’enquĂȘte. Dans le cas d’infractions pĂ©nales plus graves, le procureur peut Ă©galement ouvrir une information judiciaire en saisissant un juge d’instruction qui mĂšnera une enquĂȘte plus poussĂ©e. La durĂ©e de l’enquĂȘte pĂ©nale peut varier selon les circonstances, allant d’une semaine Ă  plusieurs mois selon la gravitĂ© de l’affaire. Pendant cette pĂ©riode, le juge d’instruction peut mettre en Ɠuvre diffĂ©rentes dĂ©marches telles que la saisie de preuves par perquisition, l’audition des tĂ©moins, la dĂ©tention provisoire, le prĂ©lĂšvement d’ADN, les Ă©coutes tĂ©lĂ©phoniques ou encore la mise en examen. Cette procĂ©dure est obligatoire en cas de crime. Lorsque l’enquĂȘte est terminĂ©e, la dĂ©cision est prononcĂ©e dans une ordonnance de rĂšglement. À noter L’ouverture d’une information judiciaire n’émane pas forcĂ©ment du procureur. En dĂ©posant une plainte avec constitution de partie civile, la victime peut saisir directement le juge d’instruction si elle souhaite ouvrir une enquĂȘte pĂ©nale. Elle peut Ă©galement former ce recours en cas de classement sans suite ou en cas d’absence de rĂ©ponse au bout de 3 mois. Le procĂšs pĂ©nal À l’issue de l’enquĂȘte judiciaire, le prĂ©venu est convoquĂ© pour comparaĂźtre devant le tribunal compĂ©tent la Cour d’assises pour un crime et le tribunal correctionnel s’il s’agit de dĂ©lit. Lors de ce procĂšs pĂ©nal, l’accusĂ©, les tĂ©moins, les experts, le ministĂšre public, la victime, et une seconde fois, l’accusĂ©, sont entendus par le juge de façon successive. Ce dernier prononcera ensuite soit une dĂ©cision de relaxe, soit une dĂ©cision de condamnation selon les rĂ©sultats de l’enquĂȘte et les diffĂ©rents tĂ©moignages. Si la victime, le prĂ©venu ou le ministĂšre public n’est pas en accord avec la dĂ©cision de jugement, il leur est possible de faire appel afin de demander un deuxiĂšme procĂšs. L’enquĂȘte peut Ă©galement ĂȘtre rouverte si de nouveaux Ă©lĂ©ments tels que des tĂ©moignages ou des preuves matĂ©rielles font leur apparition. À prĂ©ciser Si le prĂ©sident de l’audience ne fait aucune mention contraire, les audiences de jugement sont accessibles au grand public. Les Ă©tapes d’une procĂ©dure pĂ©nale sont pratiquement les mĂȘmes, mais les dĂ©marches peuvent ĂȘtre diffĂ©rentes selon la complexitĂ© de la situation. DĂšs le dĂ©pĂŽt de plainte jusqu’au procĂšs, il est primordial de se faire assister par un avocat pĂ©naliste pour connaĂźtre ses droits ainsi que les diffĂ©rents recours possibles.
Lancienne procureure internationale Carla Del Ponte a appelĂ© la Cour pĂ©nale internationale (CPI) a Ă©mettre rapidement un mandat d’arrĂȘt Ă  l’encontre du prĂ©sident russe Vladimir Poutine pour ses opĂ©rations armĂ©es en Ukraine. “Poutine est un criminel de guerre”, affirme la juriste qui s’est rendue cĂ©lĂšbre dans le cadre des enquĂȘtes internationales sur le gĂ©nocide au
RĂ©sumĂ© Index Plan Texte Notes Citation Auteur RĂ©sumĂ©s Toutes les statistiques balayant le xixe siĂšcle en France convergent le dimorphisme sexuel en matiĂšre de crime est incontestable. Entre 1811 et 1914, en Haute-Garonne, les femmes reprĂ©sentent seulement 16 % des individus qui ont fait l’objet d’une instruction. Cette diffĂ©renciation sexuĂ©e n’est pas que quantitative. Hommes et femmes ne comparaissent pas nĂ©cessairement pour les mĂȘmes crimes. Les statistiques, rĂ©alisĂ©es Ă  partir des arrĂȘts de la cour d’assises de la Haute-Garonne, semblent corroborer une criminalitĂ© spĂ©cifique en fonction du sexe de l’accusĂ©. Mais, la construction des donnĂ©es chiffrĂ©es est Ă  contextualiser. Et la dimension genrĂ©e de la criminalitĂ© est Ă  Ă©tudier. Nous proposerons des pistes de rĂ©flexion. All the statistics concerning nineteenth-century France converge sexual dimorphism in crime matters is unquestionable. In the Haute-Garonne, women represented only 16 % of individuals who were under investigation between 1811 and 1914. This gendered differentiation is not only quantitative but qualitative as well men and women did not commit the same crimes. The statistics gathered from the Haute-Garonne Court of Assize seems to corroborate the existence of specific crimes according to the sex of the defendant. But the data must be analyzed further in context. And the gendered character of crimes is to be studied. A new line of approach to the subject will be offered. Todas las estadĂ­sticas del siglo xix en Francia convergen es indiscutible el dimorfismo sexual, en lo que concierne el crimen. Entre 1811 y 1914, en el departmento de Haute-Garonne, las mujeres representan sĂłlo un 16 % de los individuos que fueron objetos de una instrucciĂłn. Esta diferenciaciĂłn sexuada no sĂłlo es cuantitativa. Los hombres y las mujeres no comparecen necesariamente por los mismos crĂ­menes. Las estadĂ­sticas realizadas a partir de las sentencia del tribunal penal de Haute-Garonne parecen corroborar una criminalidad especĂ­fica segĂșn el sexo del acusado. Sin embargo, es imprescindible contextualizar la construcciĂłn de los datos cifrados, y estudiar la dimensiĂłn de gĂ©nero de la criminalidad, por lo cual propondremos nuevas orientaciones de de page EntrĂ©es d’index Haut de page Texte intĂ©gral Introduction 1 Michelle Perrot, Ouverture » in Christine Bard, FrĂ©dĂ©ric Chauvaud, Michelle Perrot, Jacques-Guy P ... 1Toutes les statistiques balayant le xixe siĂšcle en France convergent le dimorphisme sexuel en matiĂšre de crime est incontestable. Entre 1811 annĂ©e qui inaugure l’entrĂ©e en vigueur du Code pĂ©nal napolĂ©onien et 1914 annĂ©e qui clĂŽture habituellement le xixe siĂšcle chez les historiens en Haute‑Garonne, 7 088 individus ont fait l’objet d’une accusation, mais les femmes reprĂ©sentent seulement 16 % d’entre eux. Bon an mal an, le cas haut-garonnais se fond dans la moyenne nationale. Évidemment, ces donnĂ©es, construites sur la base des personnes traduites devant la cour d’assises, ne reflĂštent pas nĂ©cessairement la rĂ©alitĂ© de la criminalitĂ©. Surtout, gardons-nous de gĂ©nĂ©ralisations dĂ©pourvues d’historicitĂ©. La faible proportion de la criminalitĂ© fĂ©minine Ă  l’époque contemporaine n’est pas universelle, ni dans le temps ni dans l’espace. Michelle Perrot1 rappelle la rĂ©pression massive dont ont Ă©tĂ© victimes les sorciĂšres aux xvie et xviie siĂšcles. Elle met Ă©galement en lumiĂšre le cas de Stockholm, au dĂ©but du xviiie siĂšcle, oĂč le taux de criminalitĂ© fĂ©minine est deux fois plus Ă©levĂ© que celui des hommes, au regard des inculpations comme des condamnations. 2Cette dissymĂ©trie entre hommes et femmes en matiĂšre criminelle, en France comme en Haute-Garonne, gĂ©nĂšre inĂ©vitablement une dissymĂ©trie des sources, problĂšme rĂ©current lorsqu’on se confronte Ă  l’histoire du genre. Cet article vise Ă  prĂ©senter des statistiques trĂšs gĂ©nĂ©rales sur la criminalitĂ© en Haute-Garonne au xixe siĂšcle Ă  partir des arrĂȘts de la cour d’assises. Il s’agit, en fait, des jugements rendus. Ils sont compilĂ©s dans des volumes reliĂ©s. Contrairement aux dossiers d’assises qui contiennent toute l’instruction mais qui sont trĂšs lacunaires, les arrĂȘts sont tous conservĂ©s dans le dĂ©partement pour le xixe siĂšcle, ce qui facilite la rĂ©alisation de statistiques fiables. En deux, trois pages, ils rĂ©capitulent l’état civil de l’accusĂ©, le crime pour lequel il est poursuivi et enfin le verdict rendu. Le nom patronymique, les prĂ©noms, voire les surnoms, sont dĂ©clinĂ©s. Pour les femmes mariĂ©es, le nom d’épouse est ajoutĂ©, ce qui permet de dĂ©celer l’état matrimonial des femmes. Information que nous ne pouvons pas dĂ©duire pour les hommes et qui n’est quasiment jamais prĂ©cisĂ©e. Certaines donnĂ©es ne sont pas systĂ©matiques, comme la date de naissance ou la profession de l’accusĂ©. D’autres sont moins dĂ©taillĂ©es en fonction des pĂ©riodes sessions d’assises comme l’énoncĂ© du crime, en particulier lorsque le prĂ©venu est acquittĂ©. Ainsi, il arrive que la seule information recueillie sur le crime soit un vol, sans savoir dans quelles conditions, ni sans prĂ©cision sur l’objet du vol. Dans le dĂ©tail, les statistiques sont donc moins prĂ©cises. 2 Ces statistiques sont rĂ©alisĂ©es dans le cadre d’un doctorat portant sur la comparaison des hommes e ... 3Pour finir, ces statistiques sont construites Ă  partir des arrĂȘts, c'est-Ă -dire Ă  partir des jugements rendus sur des affaires qui ont donc Ă©tĂ© jugĂ©es. Toutes celles qui ont Ă©tĂ© portĂ©es Ă  la connaissance de la justice mais qui, faute de coupable identifiĂ© ou faute de charges suffisantes, se sont conclues par un non-lieu ne sont pas comptabilisĂ©es. Inutile aussi de parler des crimes non dĂ©noncĂ©s qui relĂšvent de l’infra-judiciaire, de l’arrangement entre soi. En outre, nous nous sommes limitĂ©e aux infractions qualifiĂ©es de crimes par les magistrats2. 4Quelles hypothĂšses pouvons-nous Ă©mettre pour expliquer la diffĂ©renciation sexuĂ©e en matiĂšre de crime, qui Ă©mane des statistiques ? Les crimes ont-ils un genre ? 1. Des crimes redĂ©finis, et donc de moins en moins de criminels, de criminelles 5En comparant criminalitĂ© masculine et fĂ©minine, le premier constat est que le nombre de criminels, quel que soit le sexe du prĂ©venu, dĂ©cline au cours du xixe siĂšcle fig. 1. Ce flĂ©chissement tout au long de la deuxiĂšme moitiĂ© du xixe siĂšcle s’observe aussi au niveau national. Le Compte gĂ©nĂ©ral de l’administration de la justice criminelle en France rĂ©vĂšle qu’entre 1831 et 1880, le rapport du nombre d’accusĂ©s Ă  la population est de 17 sur 100 000 habitants, en moyenne, Ă  l’échelle mĂ©tropolitaine. En Haute-Garonne, il s’élĂšve Ă  20 mais le dĂ©partement n’est pas classĂ© parmi les dĂ©partements les plus criminogĂšnes Corse, Seine. 6Comment expliquer cette baisse du nombre de criminels prĂ©sentĂ©s devant la cour d’assises ? Elle est Ă  rapprocher des politiques lĂ©gislative et judiciaire qui ont transformĂ© certains crimes en dĂ©lits, en Ă©cartant notamment les circonstances aggravantes qui convertissaient des dĂ©lits en crimes. Par exemple, auparavant, un vol commis avec des circonstances aggravantes – effraction, la nuit, dans une maison habitĂ©e – Ă©tait qualifiĂ© de crime. La loi du 13 mai 1863, en particulier, dĂ©fĂšre donc Ă  la juridiction correctionnelle certaines infractions jusqu’alors criminalisĂ©es, telles que les coups et blessures ayant entraĂźnĂ© une incapacitĂ© de travail de plus de vingt jours, la suppression d’enfant lorsqu’il est Ă©tabli que ce dernier n’a pas vĂ©cu. Dans ce dernier exemple, cela signifie qu’un certains nombre d’infanticides prĂ©sumĂ©s sont dĂ©fĂ©rĂ©s devant le tribunal correctionnel. La rĂ©forme de 1863 entraĂźne donc une baisse des effectifs parmi les accusĂ©s de crime fig. 1. Cette correctionnalisation est justifiĂ©e par la volontĂ© de rĂ©primer davantage. Une rĂ©pression plus lĂ©gĂšre, certes, mais plus contrĂŽlĂ©e qui Ă©vite les acquittements jugĂ©s scandaleux » prononcĂ©s par les jurys d’assises. Ceux-ci prĂ©fĂ©rant acquitter lorsqu’ils Ă©valuent la peine prĂ©vue par le Code pĂ©nal disproportionnĂ©e par rapport au cas jugĂ©. Et ce, malgrĂ© la possibilitĂ© depuis 1832, pour les jurys, de reconnaĂźtre des circonstances attĂ©nuantes qui abaissent d’un degrĂ© la peine encourue de la peine de mort vers les travaux forcĂ©s Ă  perpĂ©tuitĂ©, par exemple. Fig. 1. Nombre d’hommes et femmes accusĂ©s par pĂ©riodes quinquennales aux assises de la Haute-Garonne 1811-1914 © Sandrine Pons. 7Le premier crime poursuivi au xixe siĂšcle, sans distinction de sexe, est le vol, en tout cas jusqu’en 1880. À partir de cette dĂ©cennie, en Haute‑Garonne, les infanticides dominent la criminalitĂ© fĂ©minine et dĂ©trĂŽnent dĂ©finitivement le vol, qui reste le crime prĂ©pondĂ©rant chez les hommes accusĂ©s. FrĂ©dĂ©ric Chauvaud et Arnaud-Dominique Houte rappellent que 3 FrĂ©dĂ©ric Chauvaud, Arnaud‑Dominique Houte, Au voleur ! Images et reprĂ©sentations du vol dans la Fra ... Le xixe siĂšcle dĂ©teste unanimement les voleurs et les poursuit d’une impitoyable rĂ©pression. On retrouve l’image, popularisĂ©e par Tarde, d’un jury d’assises galant et propriĂ©taire », complaisant Ă  l’égard du crime passionnel mais inflexible devant toute atteinte au portefeuille. Obsession propriĂ©taire » Ă©crit Ă©galement Michelle Perrot3. 4 Louis Gruel, Pardons et chĂątiments, Paris, Nathan, 1991, p. 47. 8Les historiens relativisent cette vue d’ensemble, en citant les travaux de Louis Gruel4. Ce dernier souligne que les vols sont souvent commis en rĂ©cidive, et qu’en qualifiant l’infraction, les magistrats filtrent en amont des assises, d’oĂč des taux d’acquittement assez bas. La correctionnalisation affecte surtout les vols, dans la seconde moitiĂ© du xixe siĂšcle, comme en tĂ©moigne la figure 2. Et, une grande partie des vols commis par les femmes est correctionnalisĂ©e, ce qui explique la chute des poursuites pour vols aux assises les concernant, Ă  partir de la dĂ©cennie 1860 fig. 2. Fig. 2. Hommes et femmes accusĂ©s de vol et tentative de vol en Haute-Garonne par dĂ©cennie 1811-1914 © Sandrine Pons. 5 Vol commis par un domestique ou un homme de service Ă  gages mĂȘme lorsqu’il est commis envers une pe ... 9Sur toute la pĂ©riode 1811-1914, 33 % des vols dont la nature est connue et impliquant des femmes sont des vols domestiques5 qui reprĂ©sentent seulement 13 % des vols jugĂ©s chez les hommes. Ces derniers sont poursuivis d’abord, Ă  43 %, pour des vols d’argent. Cependant, il arrive souvent qu’un mĂȘme voleur ait plusieurs cibles et commette des vols de natures diffĂ©rentes, emportant argent, objets, nourriture. Sans surprise, les femmes jugĂ©es pour vol sont principalement des domestiques qui habitent une commune urbaine %, oĂč le personnel ancillaire est le plus recherchĂ© fig. 3. Alors que les hommes jugĂ©s pour vol sont trĂšs rarement des domestiques fig. 4. Tout vol confondu, 68 % des femmes et 53 % des hommes inculpĂ©s sont domiciliĂ©s dans les communes urbaines, dans un dĂ©partement majoritairement rural au xixe siĂšcle. 10Les criminelles exerçant des professions trĂšs fĂ©minisĂ©es, comme la domesticitĂ©, sont surreprĂ©sentĂ©es dans les affaires de vol. Ainsi la criminalitĂ© n’est-elle pas liĂ©e Ă  l’opportunitĂ©, et le confinement de certaines femmes dans la sphĂšre privĂ©e ne les protĂšge-t-il pas ? Ou bien, ces domestiques exerçant dans les villes, coupĂ©es de leurs attaches familiales, ne sont-elles pas des cibles plus vulnĂ©rables pour les autoritĂ©s ? La mĂȘme question pourrait ĂȘtre posĂ©e Ă  propos des hommes poursuivis pour vol dont la quasi-moitiĂ© sont des artisans commerçants graph. 4, plutĂŽt citadins et dont la profession peut exiger une grande mobilitĂ©. 6 Michelle Perrot, Philippe Robert, Le compte gĂ©nĂ©ral de l’administration de la justice criminelle en ... 11À noter que % des hommes prĂ©sentĂ©s devant les assises pour vol sont des sans domicile fixe, appelĂ©s vagabonds Ă  cette Ă©poque, sĂ»rement rĂ©duits au vol par nĂ©cessitĂ© seules 9 femmes jugĂ©es sont dans ce cas sur tout le xixe siĂšcle mais trĂšs mal perçus dans les reprĂ©sentations collectives. D’Haussonville, avocat et essayiste, auteur en 1879 d’un ouvrage sur l’Enfance Ă  Paris, les qualifie de criminels d’habitude » qu’il distingue des criminels d’accident qui font du vol une profession6. 12Ajoutons que l’association criminelle est une pratique plus rĂ©pandue chez les hommes. % des accusĂ©s sont soupçonnĂ©s d’avoir commis un vol avec des complices du sexe opposĂ©, % des femmes et 23 % des hommes se sont risquĂ©s Ă  un vol en rĂ©union avec un ou des comparse-s du mĂȘme sexe. Les circonstances du passage Ă  l’acte peuvent Ă©clairer ces chiffres. Fig. 3. CatĂ©gories socioprofessionnelles des femmes accusĂ©es de vol 1811-1914 © Sandrine Pons. Fig. 4. CatĂ©gories socioprofessionnelles des hommes accusĂ©s de vol 1811-1914 © Sandrine Pons. 13MĂȘme si le vol est, dans la plus grande partie du xixe siĂšcle, le crime le plus jugĂ©, et qu’il est principalement perpĂ©trĂ© dans les villes, il prend des formes diffĂ©rentes en fonction du sexe des accusĂ©s. 2. Les crimes dits spĂ©cifiques une construction de la criminalitĂ© fĂ©minine et masculine ? 7 Ce que nous avons qualifiĂ© de crimes spĂ©cifiques » sont les crimes associĂ©s quasi exclusivement a ... 14En matiĂšre de crime et plus particuliĂšrement certains crimes, on le sait, la diffĂ©renciation de sexe est forte. Ainsi, les crimes dits fĂ©minins sont souvent mis en lumiĂšre d’autant que quantitativement les femmes sont minoritaires devant les cours d’assises ou dans les prisons. On entend beaucoup moins parler de crimes masculins », crime et masculin semblant aller de soi, alors que la criminalitĂ© au fĂ©minin est associĂ©e Ă  l’exception, et a ainsi suscitĂ© l’intĂ©rĂȘt des premiers criminologues, tel Lombroso. Les statistiques tendent Ă  corroborer une criminalitĂ© spĂ©cifique7 » en fonction du sexe du prĂ©sumĂ© criminel, qui ne fait que reflĂ©ter pourtant les normes, dĂ©finies par une sociĂ©tĂ© Ă  un temps donnĂ©, et le respect ou les rĂ©sistances que ces normes suscitent. Les statistiques ne sont pas nĂ©cessairement un miroir des rĂ©alitĂ©s sociales et des rĂ©alitĂ©s criminelles, d’autant que la notion de crime est variable d’un espace, d’une Ă©poque Ă  l’autre. Au xixe siĂšcle, au sommet de la hiĂ©rarchie des crimes, se situe le parricide, crime suprĂȘme qui offense la figure du pĂšre, consacrĂ©e par le Code civil, et autour de laquelle toute la sociĂ©tĂ© est construite la sociĂ©tĂ© patriarcale. Les seuils du tolĂ©rable et mĂȘme de l’imaginable sont Ă  historiser. 8 Anne-Claude Ambroise-Rendu, Attentats Ă  la pudeur sur enfants le crime sans violence est-il un ... 9 Georges Vigarello, Histoire du viol, xvie-xixe siĂšcles, Paris, Seuil, 1998. 15Certains crimes ne sont mĂȘme pas envisageables. Ainsi, en Haute-Garonne, entre 1811 et 1914, aucune femme n’est poursuivie pour viol. Les statistiques enseignent que seuls des hommes sont inculpĂ©s pour cette infraction, les prĂ©sumĂ©s violeurs reprĂ©sentent 2 % de l’ensemble des accusĂ©s sur toute la pĂ©riode Ă©tudiĂ©e avec une hausse de poursuites entre 1831-1880. On sait que ce crime est, en plus, rarement dĂ©noncĂ©, difficile Ă  prouver, et les victimes recensĂ©es sont quasi exclusivement des jeunes femmes, des adultes. Lorsque les violences sexuelles sont exercĂ©es sur des enfants, mĂȘme dans des cas avĂ©rĂ©s de viols, la justice poursuit souvent l’agresseur pour attentat Ă  la pudeur, terme qui, comme le note Anne‑Claude Ambroise‑Rendu, a pour effet d’associer la victime et l’agresseur dans la mĂȘme rĂ©probation morale et » Et Georges Vigarello a montrĂ© que le viol est perçu non comme une perte de soi, au xixe siĂšcle, mais comme une souillure sociale, centrĂ©e sur la crainte que la victime soit initiĂ©e Ă  des apprentissages pervers9. Trois femmes sont poursuivies pour attentats Ă  la pudeur sur enfants pour tout le xixe siĂšcle, dans notre dĂ©partement, mais la lecture des dossiers d’assises rĂ©vĂšle que ce sont en fait des viols. En miroir, 483 hommes sont accusĂ©s pour la mĂȘme infraction, soit % des hommes jugĂ©s, particuliĂšrement entre les dĂ©cennies 1850 et 1880. La loi de 1832 ajoute l’attentat Ă  la pudeur sans violence pour les moins de 11 ans, Ăąge qui est relevĂ© Ă  15 ans en 1863, ce qui peut expliquer en partie une hausse d’inculpations entre 1850 et 1880. Le Compte gĂ©nĂ©ral de l’administration de la justice criminelle en France, qui comptabilise viols et attentats Ă  la pudeur dans la mĂȘme rubrique, note une hausse continue sur le siĂšcle. En Haute-Garonne, 73 % des accusĂ©s d’attentats Ă  la pudeur et % des accusĂ©s de viol sont originaires de communes rurales. Il semble que la communautĂ© villageoise exerce un contrĂŽle plus grand sur les membres qui la composent, elle est plus vigilante qu’en ville oĂč l’anonymat est la rĂšgle. De plus, rappelons que le dĂ©partement est majoritairement rural. 16Les viols et attentats Ă  la pudeur apparaissent, Ă  quelques exceptions prĂšs, comme des crimes masculins, au regard des statistiques. En Haute-Garonne, au xixe siĂšcle, les crimes politiques jugĂ©s rĂ©bellion, insultes contre le roi, complot contre la sĂ»retĂ© de l’État, et le dĂ©lit de presse, qui est jugĂ© aux assises sont aussi le fait d’une Ă©crasante majoritĂ© d’hommes. En effet, seules 6 femmes sont poursuivies pour de telles infractions, en particulier 2 en 1831, vraisemblablement en lien avec les Trois glorieuses, la RĂ©volution de 1830. 4 sont acquittĂ©es et 2 condamnĂ©es Ă  la prison. Ce sont des rurales. % de l’ensemble des hommes accusĂ©s entre 1811 et 1914 dans le dĂ©partement sont inculpĂ©s pour des crimes politiques. Et 87 % de ceux-lĂ  le sont pendant la premiĂšre moitiĂ© du xixe siĂšcle, pĂ©riode qui connaĂźt deux rĂ©volutions, des bouleversements politiques. Ils sont plutĂŽt issus de milieu urbain. 12 % sont impliquĂ©s dans un dĂ©lit de presse, en tant que journaliste ou gĂ©rant de journal. Notons pour finir que ces trois derniers crimes – viol, attentat Ă  la pudeur, crime de nature politique – n'impliquant quasiment que des hommes, reprĂ©sentent une proportion faible des criminels de sexe masculin. Fig. 5. Nature des crimes masculins jugĂ©s en Haute-Garonne 1811-1914, en chiffres absolus © Sandrine Pons. 17AprĂšs les crimes dits masculins, leur corollaire, les crimes dits fĂ©minins. Des statistiques rĂ©alisĂ©es Ă  partir des arrĂȘts, trois en Ă©manent, qui dans l’ordre d’importance quantitative sont les infanticides, les avortements et deux castrations dont une est une tentative. Dans le dernier citĂ©, les faits sont trĂšs rares – du moins trĂšs rarement jugĂ©s –, 25 dans toute la France entre 1826 et 1880, un par an donc en moyenne. Le Compte gĂ©nĂ©ral de l’administration de la justice criminelle en France ne met pas en parallĂšle un type de crime avec le sexe des prĂ©venus, il est ainsi impossible de savoir s’il s’agit d’auteurs exclusivement fĂ©minins. Dans notre dĂ©partement, c’est le cas. La particularitĂ© des crimes fĂ©minins au regard des statistiques, c’est qu’ils reprĂ©sentent une grande part de la criminalitĂ© fĂ©minine, contrairement aux crimes dits spĂ©cifiquement masculins fig. 5 et 6. Fig. 6. Nature des crimes fĂ©minins jugĂ©s en Haute-Garonne 1811-1914, en chiffres absolus © Sandrine Pons. 10 Nicolas Bourgoin, Les chiffres du crime. Statistiques criminelles et contrĂŽle social France, 1825- ... 18Les infanticides sont inclus dans les homicides % entre 1811 et 1849 et 81 % entre 1850 et 1914 des homicides sont des infanticides. Le nombre d’infanticides jugĂ©s augmente dans la 2e moitiĂ© du xixe siĂšcle, tendance qui se vĂ©rifie Ă  l’échelle nationale. Nicolas Bourgoin associe cette progression des accusations d’infanticide Ă  une plus forte sensibilitĂ© de la sociĂ©tĂ© Ă  cette forme de violence, liĂ©e Ă  une chute de la mortalitĂ© infantile Ă  la fin du xviiie siĂšcle. Et cela se traduit dans la seconde moitiĂ© du xixe siĂšcle par une vague de lois sur la protection de l’enfance10. Notons que 16 hommes sont poursuivis entre 1811 et 1914 pour un tel crime et que 4 d’entre eux comparaissent pour ces faits au cĂŽtĂ© d’une femme. Nous ne connaissons le lieu d’habitation que pour 13 accusĂ©s, les 13 sont ruraux exerçant une profession agricole, ĂągĂ©s surtout entre 30 et 55 ans. L’état civil ne permet pas de dĂ©terminer leur statut marital comme c’est possible pour les femmes dont l’identitĂ© est modifiĂ©e par l’acte du mariage. Les infanticides perpĂ©trĂ©s par des hommes sont donc rarement jugĂ©s ; sont-ils rarement commis ? Concernant les femmes infanticides, 78 % d’entre elles sont issues d’une commune rurale, dans laquelle les voisins s’épient, sont attentifs aux ventres des femmes. 60 % sont mĂ©nagĂšres ou cultivatrices. Sans surprise, la plupart des accusĂ©es 70 % sont cĂ©libataires et cherchent donc, en commettant un homicide sur leur enfant nouveau-nĂ©, Ă  effacer ce qui est considĂ©rĂ© comme une faute, une tache indĂ©lĂ©bile sur l’honneur, un enfant illĂ©gitime. 11 C’est la thĂšse d’AgnĂšs Fine. AgnĂšs Fine, Savoirs sur le corps et procĂ©dĂ©s abortifs au xixe siĂšcle ... 19L’autre crime fĂ©minin » par excellence est l’avortement. Le Code pĂ©nal de 1810 punit l’avorteur et l’avortĂ©e. L’avortement n’est quasiment pas jugĂ© aux assises de Toulouse pendant la 1Ăšre moitiĂ© du xixe siĂšcle 4 uniquement ni dans le reste de la France entre 12 et 48 accusĂ©s entre 1826 et 1850. Pendant la dĂ©cennie 1850-1860, 30 femmes sont jugĂ©es pour avortement, il s’agit du plus haut pic au xixe siĂšcle, elles sont en moyenne une dizaine par dĂ©cennie jusqu’en 1914. Ce sont surtout des sages-femmes %, des mĂ©nagĂšres %, plutĂŽt citadines. Un tiers ont entre 26 et 30 ans. La proportion de cĂ©libataires et de mariĂ©es est Ă  peu prĂšs Ă©gale. 25 hommes sont poursuivis pour avortement, 8 d’entre eux exerçant des professions mĂ©dicales. Il est trĂšs difficile au xixe siĂšcle de distinguer un avortement d’une fausse couche spontanĂ©e, mĂ©decins et juristes se plaignent du manque de signes cliniques prouvant irrĂ©futablement l’infraction, ce qui explique la faible part des poursuites. Si le nombre d’avortements jugĂ©s augmente dans la deuxiĂšme moitiĂ© du xixe siĂšcle, c’est peut-ĂȘtre parce que des mĂ©thodes abortives, pratiquĂ©es par des tiers mĂ©decins, sages-femmes, officiers de santĂ© formĂ©s au savoir obstĂ©trical se diffusent Ă  partir de 1830-1840 seringue Ă  matrice, sondes artisanales comme des aiguilles Ă  tricoter. Et une indiscrĂ©tion, une erreur d’adresse, une vengeance peuvent mettre Ă  jour des pratiques clandestines effectuĂ©es contre paiement11. 12 Aude Fauvel a Ă©tudiĂ© les viols commis par des femmes Ă  cette Ă©poque. Aude Fauvel, Les femmes viol ... 20Les crimes spĂ©cifiques » quasi exclusivement perpĂ©trĂ©s par des hommes ou bien par des femmes sont liĂ©s au genre, Ă  la bi-catĂ©gorisation de la sociĂ©tĂ© qui impose des rĂŽles bien dĂ©finis aux hommes et aux femmes. Pourtant, le Code pĂ©nal est universel, il s’adresse indiffĂ©remment Ă  des sujets de droit sans distinguer le sexe des accusĂ©s. Par exemple, il ne dĂ©signe pas nominativement la mĂšre comme coupable de l’infanticide, ni un individu de sexe masculin comme responsable d’un viol, d’un attentat Ă  la pudeur. Et d’ailleurs, des infanticides perpĂ©trĂ©s par des hommes sont jugĂ©s et des attentats Ă  la pudeur commis par des femmes aussi, mĂȘme s’ils le sont en faible proportion. Seuls les viols au fĂ©minin sont absents en Haute-Garonne, au xixe siĂšcle ; ils existent pourtant, mais il semble ici qu’on approche un tabou, Ă  mettre sĂ»rement en relation avec le fameux instinct maternel, trĂšs invoquĂ© au xixe siĂšcle, siĂšcle de la naturalisation12. Notons enfin que l’infanticide et l’avortement dĂ©signĂ©s comme les crimes fĂ©minins » par excellence, parce qu’ils sont associĂ©s au corps fĂ©minin, renvoient le plus souvent Ă  l’isolement des femmes qui assument seules une grossesse non dĂ©sirĂ©e ou, pire, qui subissent seules les effets d’agressions sexuelles tues. 13 Anne‑Marie Sohn, Sois un homme ! » La construction de la masculinitĂ© au xixe siĂšcle, Paris, Seuil ... 21Les crimes perçus comme spĂ©cifiques en fonction du sexe de l’auteur, au regard des statistiques, reflĂštent davantage la construction de la criminalitĂ©. La dĂ©finition du crime est mouvante, les sensibilitĂ©s, les reprĂ©sentations Ă©voluent, nous l’avons vu, et tout cela a des rĂ©percussions sur les chiffres de la criminalitĂ©. Les statistiques rĂ©alisĂ©es Ă  partir des arrĂȘts d’assises nous dĂ©voilent ce que la sociĂ©tĂ© admet comme criminalitĂ©, ce qu’elle est prĂȘte Ă  accepter et Ă  poursuivre en fonction de ses valeurs, de ses sensibilitĂ©s, de sa morale et de ses obsessions du moment. Qui plus est, nous Ă©tudions des chiffres construits sur le nombre d’accusĂ©s jugĂ©s, ce qui signifie que toute une part de la criminalitĂ© nous Ă©chappe. De plus, ce qui est dĂ©signĂ© comme crime par l’État et le Code pĂ©nal de 1810 peut dans certaines circonstances sembler lĂ©gitime Ă  la population qui ne dĂ©nonce pas certains faits. Nos donnĂ©es sont donc biaisĂ©es, filtrĂ©es. Les femmes criminelles sont rares, et surreprĂ©sentĂ©es dans des crimes dits fĂ©minins. Sont-elles plus malignes pour Ă©chapper aux crimes dits masculins ? Ou, plus vraisemblablement, sont-elles moins recherchĂ©es par les forces de l’ordre qui ont intĂ©riorisĂ© des stĂ©rĂ©otypes de genre associant femmes et douceur, candeur ? Autrement dit, une grande part de la criminalitĂ© fĂ©minine est-elle occultĂ©e ? Commettent-elles en rĂ©alitĂ© moins de crimes que les hommes ? Est-ce que leur Ă©ducation diffĂ©renciĂ©e de celle des garçons et tournĂ©e vers la sphĂšre privĂ©e, familiale, a des rĂ©percussions sur leur vie sociale, au point de canaliser davantage des accĂšs de violence ou des pulsions sexuelles encouragĂ©s, au contraire, dans l’apprentissage des garçons ? C’est un Ă©lĂ©ment Ă  prendre en compte dans la comprĂ©hension de la diffĂ©renciation mais il est trop gĂ©nĂ©ral pour reflĂ©ter toute la rĂ©alitĂ©. L’éducation n’est pas la mĂȘme selon les milieux sociaux, et Anne‑Marie Sohn distingue la jeunesse rurale, la jeunesse des Ă©coles Ă©lite de demain, et la jeunesse ouvriĂšre. La masculinitĂ© n’est pas uniforme et l’historienne montre que le xixe siĂšcle voit le dĂ©clin d’une masculinitĂ© fondĂ©e sur la force, le courage et l’honneur13 » et qu’émerge en parallĂšle une masculinitĂ© basĂ©e sur la parole, la compĂ©tence et la mĂ©diation. 22En fait, au xixe siĂšcle, la criminalitĂ© reste associĂ©e au masculin. Les femmes sont-elles cantonnĂ©es Ă  une criminalitĂ© qui se veut spĂ©cifique ? 3. Les homicides, une entrĂ©e pertinente pour l’étude genrĂ©e du crime et des criminels ? 23Que ce soit les vols ou les crimes dits spĂ©cifiques, associĂ©s Ă  l’un ou l’autre sexe, l’asymĂ©trie entre hommes et femmes est grande, tant sur le plan quantitatif que qualitatif. Pour comparer de façon Ă©quitable hommes et femmes devant la justice, c'est-Ă -dire rĂ©unir quasiment autant d’affaires impliquant les reprĂ©sentants des deux sexes, et donc rassembler un corpus de sources Ă©quivalent, et cela en s’émancipant des catĂ©gories prĂ©dĂ©finies tels les crimes dits spĂ©cifiques, la seule solution, nous semble-t-il, est d’étudier les homicides au sens large incluant les tentatives d’homicide. 14 L’avortement n’est pas classĂ© comme homicide par le Code pĂ©nal et par les mĂ©decins lĂ©gistes tel Amb ... 24L’homicide est le meurtre d’une personne vivante, avec ou sans prĂ©mĂ©ditation. Le Code pĂ©nal de 1810 liste, entre les articles 295 Ă  304, les homicides en les subdivisant en meurtre, assassinat, parricide, infanticide et empoisonnement. À ces trois derniers homicides sont confĂ©rĂ©s des spĂ©cificitĂ©s liĂ©es Ă  l’identitĂ© de la victime ou au moyen de tuer. Ils n’en restent pas moins au minima des meurtres. Écarter les infanticides au titre qu’ils constitueraient un crime spĂ©cifique » revient Ă  nier ces homicides oĂč la grande majoritĂ© des accusĂ©s sont des femmes mais pas uniquement. Les statistiques criminelles dĂ©duites des arrĂȘts d’assises reflĂštent une criminalitĂ© construite. Ainsi, seules des femmes issues des classes populaires sont traduites devant la justice pour infanticide. Qu’en est-il des femmes issues des classes favorisĂ©es ? Et la question peut lĂ©gitimement se poser pour les hommes. La seule singularitĂ© de l’infanticide – au regard de la loi – est la victime, un nouveau-nĂ© dĂ©nomination floue par ailleurs. Est-ce parce que la personne frappĂ©e est fragile et sans dĂ©fense, que ce crime est traditionnellement considĂ©rĂ© comme spĂ©cifique » et Ă©tudiĂ© Ă  part ou bien associĂ© Ă  l’avortement14 dans l’historiographie ? Affirmer que les femmes tuent moins n’est donc pas exactement vrai. 25Si on retient la pĂ©riode 1850-1914, 226 criminels et 186 criminelles comparaissent pour homicide, selon les arrĂȘts dĂ©pouillĂ©s. L’homicide est le seul crime oĂč l’écart entre hommes et femmes est relativement rĂ©duit, tout en Ă©tant une des quatre premiĂšres infractions commises par les criminels, la deuxiĂšme ou la principale Ă  partir de 1880 pour les criminelles. Ainsi, les femmes ne sont pas noyĂ©es dans la masse des criminels. 26Les femmes comparaissent principalement pour des infanticides. Au xixe siĂšcle, elles sont Ă©galement poursuivies pour meurtre ou assassinat chiffres stables par rapport sur tout le siĂšcle, pour des tentatives d’homicide, pour un parricide et des empoisonnements. Ces derniers sont deux fois plus nombreux dans la 1Ăšre partie du siĂšcle voir tableau ci-dessous. Les hommes sont accusĂ©s principalement d’assassinats ou de meurtres avec un flĂ©chissement sur la deuxiĂšme moitiĂ© du siĂšcle, de tentatives d’homicide, et plus rarement d’infanticides, de parricides et d’empoisonnements ces derniers Ă©taient onze fois plus nombreux dans la premiĂšre moitiĂ© de siĂšcle. Les empoisonnements, souvent prĂ©sentĂ©s par la presse comme le crime fĂ©minin » par excellence, sont pourtant trĂšs rarement jugĂ©s en Haute-Garonne, et ils sont deux fois plus perpĂ©trĂ©s par les hommes entre 1811 et 1914. Fig. 7. Nombre d’hommes et de femmes accusĂ©s en Haute-Garonne pour homicide 1811-1914 © Sandrine Pons. 15 Émile Durkheim, Le suicide, Ă©tude de sociologie 1897, PUF, 1983, p. 389. 16 Nicolas Bourgoin, Les chiffres du crime
, op. cit., p. 78. 17 Michel Nassiet, La violence, une histoire sociale. France, xvie-xviiie siĂšcles, Seyssel, Champ Vall ... 27Depuis le xixe siĂšcle, les chercheurs Ă©mettent des hypothĂšses pour justifier la faible part des femmes parmi les meurtriers. Ils mettent bien Ă©videmment les cas d’infanticide de cĂŽtĂ©. Mais, il est vrai que les femmes poursuivies pour meurtre, en dehors des infanticides, sont rares voir tableau ci-dessus. Émile Durkheim suppose que, si les femmes commettent moins d’homicide, c’est qu’elles ne participent pas de la mĂȘme maniĂšre Ă  la vie collective15 ». Nicolas Bourgoin rejette en partie cette hypothĂšse en s’appuyant sur les statistiques criminelles postĂ©rieures Ă  la deuxiĂšme guerre mondiale en France qui confirment la surreprĂ©sentation masculine, alors mĂȘme que les femmes participent davantage Ă  la vie publique16. L’anthropologie peut-elle enrichir la rĂ©flexion ? C’est ce que pense Michel Nassiet17, historien de la violence, qui se reporte aux travaux d’Alain Testart aprĂšs avoir constatĂ© qu’à l’époque moderne, en Europe, les femmes tuaient moins que les hommes et que le mode opĂ©ratoire Ă©tait trĂšs diffĂ©rent, puisqu’elles n’utilisaient pas d’armes. Cela serait le rĂ©sultat d’une division sexuelle des tĂąches de travail reposant sur une structure symbolique qui interdisait aux femmes l’utilisation d’armes tranchantes afin de ne pas mĂ©langer leur sang, celui des menstruations, avec un autre sang. Cette structure serait vivace dans les sociĂ©tĂ©s rurales Ă  l’époque moderne, l’est-elle encore Ă  l’époque contemporaine ? Conclusion 28Pour mettre Ă  jour les logiques de genre qui traversent l’institution judiciaire, ses acteurs, ses discours, les arrĂȘts constituent une source insuffisante. Ils apportent trop peu d’informations et les statistiques sont construites Ă  partir du sexe des individus, celui enregistrĂ© par l’état civil. Les dossiers d’assises qui contiennent toute l’instruction, des procĂšs verbaux constatant le crime rĂ©digĂ©s par les forces de l’ordre aux interrogatoires des accusĂ©s et des tĂ©moins conduits par le juge d’instruction, sont beaucoup plus riches. Les lois du genre y sont plus dĂ©celables. 18 Ibid., p. 11. 29À l’universalisme juridique s’oppose une diffĂ©renciation sexuelle trĂšs marquĂ©e en matiĂšre judiciaire. Cependant, ce n’est pas la seule singularitĂ©, la diffĂ©renciation sociale est aussi Ă  noter. Les accusĂ©s prĂ©sentĂ©s devant la cour d’assises de la Haute-Garonne entre 1811 et 1914 sont issus des classes populaires, et cela est d’ailleurs plus marquĂ© pour les femmes que pour les hommes. À partir des mĂ©tiers dĂ©clarĂ©s, % des hommes accusĂ©s sont issus de la bourgeoisie. Une seule femme se prĂ©sente rentiĂšre et se distingue donc des prĂ©sumĂ©es criminelles. Cela tient en particulier aux restrictions professionnelles auxquelles sont soumises les femmes, ne pouvant ou trop peu exercer de professions libĂ©rales, telles que notaire, avocat, assureur ou journaliste, qui sont les catĂ©gories socialement supĂ©rieures convoquĂ©es devant les assises et principalement pour des affaires de faux, de banqueroute frauduleuse, ou de dĂ©lit de presse. La criminalitĂ© serait donc circonscrite aux classes les plus populaires. À ce sujet, Nicolas Bourgoin constate que la pauvretĂ© Ă©conomique et sociale est moins un facteur de criminalitĂ© qu’un facteur de vulnĂ©rabilitĂ© et de victimisation vis-Ă -vis de la rĂ©pression pĂ©nale on condamne des personnes plus que des actes18. » 30Nous nous en tenons ici Ă  l’étude statistique des crimes mais les peines prononcĂ©es par la cour d’assises mĂ©ritent aussi d’ĂȘtre analysĂ©es au prisme du genre. Les femmes sont plus acquittĂ©es que les hommes 41 % contre 32 % sur toute la pĂ©riode mais, on le sait, elles ne bĂ©nĂ©ficient pas toujours de l’indulgence des jurys, elles peuvent aussi ĂȘtre condamnĂ©es avec un surcroĂźt de sĂ©vĂ©ritĂ©. La complexitĂ© est donc Ă  Ă©tudier. Haut de page Notes 1 Michelle Perrot, Ouverture » in Christine Bard, FrĂ©dĂ©ric Chauvaud, Michelle Perrot, Jacques-Guy Petit dirs., Femmes et justice pĂ©nale, xixe‑xxe siĂšcles, Rennes, PUR, 2002, p. 10 et p. 16. 2 Ces statistiques sont rĂ©alisĂ©es dans le cadre d’un doctorat portant sur la comparaison des hommes et des femmes ayant Ă©tĂ© jugĂ©s pour homicide au sens large devant la cour d’assises de la Haute-Garonne dans la 2e moitiĂ© du xixe siĂšcle. L’analyse des discours des dossiers d’instruction et des comptes-rendus de la presse locale est le cƓur du travail. 3 FrĂ©dĂ©ric Chauvaud, Arnaud‑Dominique Houte, Au voleur ! Images et reprĂ©sentations du vol dans la France contemporaine, Paris, Publications de la Sorbonne, 2014, p. 8. 4 Louis Gruel, Pardons et chĂątiments, Paris, Nathan, 1991, p. 47. 5 Vol commis par un domestique ou un homme de service Ă  gages mĂȘme lorsqu’il est commis envers une personne qu’il ne sert pas mais qui se trouvait dans la maison ou l’atelier du maĂźtre. 6 Michelle Perrot, Philippe Robert, Le compte gĂ©nĂ©ral de l’administration de la justice criminelle en France pendant l’annĂ©e 1880 et rapport relatif aux annĂ©es 1826 Ă  1880, GenĂšve-Paris, Slatkine Reprints, 1989, p. 6. 7 Ce que nous avons qualifiĂ© de crimes spĂ©cifiques » sont les crimes associĂ©s quasi exclusivement aux hommes ou bien aux femmes. Ce sont les statistiques criminelles qui font Ă©merger des crimes pour lesquels les hommes ou bien les femmes sont surreprĂ©sentĂ©s parmi les accusĂ©s. 8 Anne-Claude Ambroise-Rendu, Attentats Ă  la pudeur sur enfants le crime sans violence est-il un crime ? 1810-1930 », Revue d’histoire moderne et contemporaine, 2009, 56-4, p. 165. 9 Georges Vigarello, Histoire du viol, xvie-xixe siĂšcles, Paris, Seuil, 1998. 10 Nicolas Bourgoin, Les chiffres du crime. Statistiques criminelles et contrĂŽle social France, 1825-2006, L’Harmattan, Paris, 2008, p. 56. 11 C’est la thĂšse d’AgnĂšs Fine. AgnĂšs Fine, Savoirs sur le corps et procĂ©dĂ©s abortifs au xixe siĂšcle », Communications, 44, 1986, p. 107-136. 12 Aude Fauvel a Ă©tudiĂ© les viols commis par des femmes Ă  cette Ă©poque. Aude Fauvel, Les femmes violeuses existent-elles ? Entre mĂ©decine, droit et littĂ©rature la naissance d’un tabou dans la France du xixe siĂšcle », in Jean-Jacques LefrĂšre, Michel Pierssens Ă©ds., Crimes et dĂ©lits, Tusson, Éditions du LĂ©rot, 2012, p. 91-116. 13 Anne‑Marie Sohn, Sois un homme ! » La construction de la masculinitĂ© au xixe siĂšcle, Paris, Seuil, 2009, p. 441. 14 L’avortement n’est pas classĂ© comme homicide par le Code pĂ©nal et par les mĂ©decins lĂ©gistes tel Ambroise Tardieu voir sa dĂ©monstration dans Ambroise Tardieu, Étude mĂ©dico-lĂ©gale sur l’infanticide, Paris, B. BailliĂšre et fils, 1868, p. 4. 15 Émile Durkheim, Le suicide, Ă©tude de sociologie 1897, PUF, 1983, p. 389. 16 Nicolas Bourgoin, Les chiffres du crime
, op. cit., p. 78. 17 Michel Nassiet, La violence, une histoire sociale. France, xvie-xviiie siĂšcles, Seyssel, Champ Vallon, 2011, p. 41 Ă  46. 18 Ibid., p. de page Table des illustrations Titre Fig. 1. Nombre d’hommes et femmes accusĂ©s par pĂ©riodes quinquennales aux assises de la Haute-Garonne 1811-1914 CrĂ©dits © Sandrine Pons. URL Fichier image/png, 28k Titre Fig. 2. Hommes et femmes accusĂ©s de vol et tentative de vol en Haute-Garonne par dĂ©cennie 1811-1914 CrĂ©dits © Sandrine Pons. URL Fichier image/png, 87k Titre Fig. 3. CatĂ©gories socioprofessionnelles des femmes accusĂ©es de vol 1811-1914 CrĂ©dits © Sandrine Pons. URL Fichier image/png, 27k Titre Fig. 4. CatĂ©gories socioprofessionnelles des hommes accusĂ©s de vol 1811-1914 CrĂ©dits © Sandrine Pons. URL Fichier image/png, 23k Titre Fig. 5. Nature des crimes masculins jugĂ©s en Haute-Garonne 1811-1914, en chiffres absolus CrĂ©dits © Sandrine Pons. URL Fichier image/png, 15k Titre Fig. 6. Nature des crimes fĂ©minins jugĂ©s en Haute-Garonne 1811-1914, en chiffres absolus CrĂ©dits © Sandrine Pons. URL Fichier image/png, 13k Titre Fig. 7. Nombre d’hommes et de femmes accusĂ©s en Haute-Garonne pour homicide 1811-1914 CrĂ©dits © Sandrine Pons. URL Fichier image/png, 3,6k Haut de page Pour citer cet article RĂ©fĂ©rence Ă©lectronique Sandrine Pons, Les crimes ont-ils un genre ? Étude statistique comparĂ©e de la criminalitĂ© masculine et fĂ©minine en Haute‑Garonne au xixe siĂšcle », Les Cahiers de Framespa [En ligne], 25 2017, mis en ligne le 15 octobre 2017, consultĂ© le 20 aoĂ»t 2022. URL ; DOI de page Auteur Sandrine Pons Sandrine Pons, certifiĂ©e d’histoire-gĂ©ographie, doctorante Ă  l’universitĂ© Toulouse-Jean JaurĂšs, FRAMESPA/TESC. Sujet de thĂšse Codes de loi, codes du genre hommes et femmes devant la cour d’assises de la Haute-Garonne dans la seconde moitiĂ© du xixe siĂšcle » Articles du mĂȘme auteur Paru dans Les Cahiers de Framespa, 29 2018 Paru dans Les Cahiers de Framespa, 25 2017 Haut de page
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