Commentboucher un trou dans un mur sans enduit. Facebook. Email or phone: Password: Forgot account? Sign Up. See more of Guide Astuces on Facebook. Log In. or. Create new account. See more of Guide Astuces on Facebook. Log In. Forgot account? or. Create new account. Not now. Related Pages. Le Chef Cuisto. Blogger. L'astucerie. Interest. Brico Sympa .
Formation avril 2011 Comprendre les pathologies de la maçonnerie ancienne En particulier dans la BiĂšvre, le sud GrĂ©sivaudan et les Chambarans Document rĂ©fĂ©rence 1. Principes de la maçonnerie ancienne, p 2 Structure d’un mur DiffĂ©rences pierre / pisĂ© Les logiques constructives 2. Évaluer le danger et repĂ©rer les dĂ©sordres, p 7 Faut-il interdire l’accĂšs Se faire une idĂ©e gĂ©nĂ©rale du bĂątiment Observer l’implantation Observer la maçonnerie Les liens mur / plancher / cloison VĂ©rifier le couronnement 3. RemĂšdes Ă  long terme, p 12 RĂ©tablir la stabilitĂ© de l’ouvrage RĂ©gler les problĂšmes d’étanchĂ©itĂ© Éviter les doublages RĂ©utiliser une maison convalescente Annexes, p 16 A Bibliographies B IllustrationsPage 2 and 3 2/16 Par maçonnerie ancienne, il fPage 4 and 5 4/16 ainsi. Mettre une fenĂȘtre daPage 6 and 7 6/16 a. un mur de clĂŽture fig 17 Page 8 and 9 8/16 6-le dĂ©vers dĂ©passe le tiersPage 10 and 11 10/16 Conclusion, pour toute chape Page 12 and 13 12/16 est faible, le chaĂźnage d’Page 14 and 15 RĂ©gler les problĂšmes d’humiPage 16 16/16 Bibliographie Jean-Pierre Ada
Lachaux a de nombreux usages, que ce soit la chaux hydraulique ou chaux aérienne, notamment celui de pouvoir remplacer le ciment dans la construction. Découvrons donc un rapide comparatif des différences entre ces deux matériaux de construction ! Les usages de la chaux et du ciment.
La structure bois a Ă©tĂ© remplie de ce mĂ©lange Ă  l’aide de deux systĂšmes de coffrages diffĂ©rents. Dans les deux cas, la face intĂ©rieure est fermĂ©e avec des panneaux d’OSB de 10 mm d’épaisseur, qui servent de coffrage perdu et de finitions intĂ©rieures. Pour la face extĂ©rieure, un coffrage perdu de canisse de roseau constitue le premier systĂšme et un coffrage rampant de banches lĂ©gĂšres constitue la deuxiĂšme solution Fig. 25. Fig. 25 – A gauche systĂšme lĂ©ger de coffrage rampant, laissant la terre apparente. A droite canisse de roseau servant de coffrage perdu. D’aprĂšs LeTiec 2005. Les rouleaux de roseaux sont simplement dĂ©roulĂ©s et agrafĂ©s sur les poteaux en bois Fig. 26. Le matĂ©riau est simplement versĂ© et lĂ©gĂšrement tassĂ© Ă  l’intĂ©rieur de ce coffrage lĂ©ger. La poussĂ©e des grains sur les roseaux est invisible. Les outils utilisĂ©s sont trĂšs simples brouettes, pelles, truelles, seaux Fig. 27. Ce systĂšme de coffrage perdu, idĂ©al pour la pose de l’enduit de finition, est largement utilisĂ© pour la technique de construction appelĂ©e terre‐ copeaux de bois, oĂč une barbotine d’argile agrĂšge des copeaux de bois afin de constituer un matĂ©riau de remplissage isolant. Ici, les copeaux de bois sont remplacĂ©s par des graviers afin de donner de l’inertie thermique Ă  la paroi, plus utile pour le confort d’étĂ© et plus adaptĂ© pour un habitat de loisir, au lieu de l’isolation, plus utile en hiver. Fig. 26 – Canisse de roseau dĂ©roulĂ©e et agrafĂ©e sur l’ossature, servant de coffrage perdu. D’aprĂšs Le Tiec 2005. Cette thĂšse est accessible Ă  l'adresse © [R. Anger], [2011], INSA de Lyon, tous droits rĂ©servĂ©s Romain Anger / ThĂšse en matĂ©riaux / 2011 / MATEIS-INSA de Lyon / CRAterre-ENSAG Fig. 27 – L’outillage nĂ©cessaire Ă  la mise en Ɠuvre est extrĂȘmement simple. D’aprĂšs Le Tiec 2005. Le deuxiĂšme systĂšme de coffrage est constituĂ© de 3 banches de six tasseaux 4x4 cm chacune Fig. 28. Elles sont simplement vissĂ©es et dĂ©vissĂ©es au fur et Ă  mesure que le mur est rempli. Il s’agit donc d’un systĂšme de coffrage grimpant rapide, lĂ©ger et Ă©conomique. Le mur peut ĂȘtre dĂ©coffrĂ© immĂ©diatement, laissant la terre apparente sans qu’elle ne s’affaisse Fig. 30, mettant une nouvelle fois les propriĂ©tĂ©s uniques de ce matĂ©riau. Fig. 28 – DeuxiĂšme systĂšme de 3 banches vissĂ©es sur l’ossature. La banche du bas est dĂ©vissĂ©e et refixĂ©e au‐dessus au fur et Ă  mesure que le remplissage du mur progresse. D’aprĂšs Le Tiec 2005. Comme dans le cas des rouleaux de roseaux, le remplissage s’effectue avec des outils trĂšs simples ce mode de mise en Ɠuvre est particuliĂšrement adaptĂ© pour une main d’Ɠuvre non qualifiĂ©e et pour l’autoconstruction Fig. 29. Fig. 29 – MĂȘme des Ă©tudiants non qualifiĂ©s y arrivent ! D’aprĂšs Le Tiec 2005. Fig. 30 – Aspect du mur dĂ©coffrĂ©. D’aprĂšs Le Tiec 2005. Cependant, cette deuxiĂšme technique demande une plus grande attention pour le remplissage des banches, puisque le mur de terre est visible une fois dĂ©coffrĂ©, et une plus grande vigilance pour la maĂźtrise de la teneur en eau du pisĂ© coulĂ© puisque le dĂ©coffrage est quasiment immĂ©diat. Fig. 31 – Mur terminĂ©. D’aprĂšs Le Tiec 2005. Cette thĂšse est accessible Ă  l'adresse © [R. Anger], [2011], INSA de Lyon, tous droits rĂ©servĂ©s Romain Anger / ThĂšse en matĂ©riaux / 2011 / MATEIS-INSA de Lyon / CRAterre-ENSAG Finitions Les finitions sont rĂ©alisĂ©es Ă  l’aide d’un simple enduit de terre sur les rouleaux de roseaux. Cet enduit est rĂ©alisĂ© avec la fraction de la terre tamisĂ©e qui est passĂ©e Ă  travers le tamis. Fig. 32 – Enduit en terre sur la canisse de roseaux. D’aprĂšs Le Tiec 2005. Pour le systĂšme de coffrage rampant, la terre coulĂ©e est simplement brossĂ©e Ă  l’aide d’une Ă©ponge. La terre fine qui enrobe les gros granulats bouchent les pores et forme un enduit qui laisse apparaĂźtre les diffĂ©rents grains, confĂ©rant au matĂ©riau un aspect qui rappelle le pisĂ©. Fig. 33 – Pour le systĂšme Ă  coffrage rampant, la terre est simplement brossĂ©e avec de l’eau, pour boucher les grosses porositĂ©s tout en faisant apparaĂźtre les granulats. La texture rappelle celle du pisĂ©. D’aprĂšs Le Tiec 2005. Fig. 34 – Le mĂȘme matĂ©riau peut ĂȘtre utilisĂ© sur des chantiers de restauration. D’énormes fissures sont rebouchĂ©es avec ce bĂ©ton d’argile qui ne s’affaisse pas. D’aprĂšs Le Tiec et Paccoud 2006. Utilisation pour la rĂ©novation Ce vĂ©ritable bĂ©ton d’argile Ă  affaissement nul, baptisĂ© pisĂ© coulĂ© Le Tiec et Paccoud, 2006, peut aussi ĂȘtre utilisĂ© pour la restauration du bĂąti ancien en pisĂ©. Le pisĂ© coulĂ© reprend les principes du bĂ©ton coulĂ© mais avec de la terre Ă  laquelle on peut Ă©ventuellement ajouter des liants hydrauliques. Il est employĂ© pour reprendre en sous oeuvre un mur en pisĂ© dĂ©gradĂ©, pour boucher des trous, combler des fissures Fig. 34, rĂ©parer des angles abĂźmĂ©s Fig. 35 ou faire des reprises pour de nouvelles ouvertures. Ce nouveau procĂ©dĂ© dĂ©coule des expĂ©rimentations rĂ©alisĂ©es durant le Festival Grains d’IsĂšre dans le cadre du partenariat du laboratoire CRAterre avec IsĂšre, Porte des Alpes. Parce que ce pisĂ© coulĂ© est formulĂ© Ă  partir de la seule terre Ă  pisĂ© du Nord IsĂšre, il prĂ©serve l’identitĂ© et l’authenticitĂ© du pisĂ© en lui conservant son apparence premiĂšre, sa couleur et ses textures mais aussi en sauvegardant ses qualitĂ©s de rĂ©gulation hygromĂ©trique. L’utilisation de la terre permet de rĂ©duire le coĂ»t de la restauration par rapport aux solutions classiques et de prĂ©server l'aspect authentique du pisĂ©. Le pisĂ© coulĂ© est un matĂ©riau local mis en oeuvre avec les mĂȘmes techniques courantes que celles du bĂ©ton. Le projet de rĂ©habilitation de la Grange Porcher Fig. 36, dont les murs en pisĂ© portent les traces des interventions successives destinĂ©es Ă  consolider ou Ă  crĂ©er des ouvertures, reprĂ©sente un vĂ©ritable enjeu en matiĂšre de restauration du pisĂ©. Il s’agit de rattraper les erreurs commises sur les diffĂ©rentes façades linteaux en bĂ©ton, bouchage de trous et de fissures au ciment et de rĂ©nover des murs en pisĂ© Ă©rodĂ©s. Le pisĂ© coulĂ© est projetĂ© sans avoir besoin d’utiliser de coffrage car il ne s’affaisse pas tout en collant fortement sur le matĂ©riau ancien. La composition trĂšs graveleuse de ce mortier » permet d’éviter les fissures de retrait et facilite sa mise en oeuvre. Le pisĂ© coulĂ© est utilisĂ© tel quel pour reprendre en sous Ɠuvre les angles fragilisĂ©s, les trous et les fissures, voire mĂȘme tout un ensemble de murs en pisĂ©. Fig. 35 – Reprise d’angle en pisĂ© coulĂ©. D’aprĂšs Le Tiec et Paccoud 2006. Cette thĂšse est accessible Ă  l'adresse © [R. Anger], [2011], INSA de Lyon, tous droits rĂ©servĂ©s Romain Anger / ThĂšse en matĂ©riaux / 2011 / MATEIS-INSA de Lyon / CRAterre-ENSAG Fig. 36 – RĂ©habilitation de la grange Porcher, Nord IsĂšre. En haut avant. En bas aprĂšs. D’aprĂšs Le Tiec et Paccoud 2006. Cette thĂšse est accessible Ă  l'adresse © [R. Anger], [2011], INSA de Lyon, tous droits rĂ©servĂ©s Romain Anger / ThĂšse en matĂ©riaux / 2011 / MATEIS-INSA de Lyon / CRAterre-ENSAG Cette thĂšse est accessible Ă  l'adresse © [R. Anger], [2011], INSA de Lyon, tous droits rĂ©servĂ©s Romain Anger / ThĂšse en matĂ©riaux / 2011 / MATEIS-INSA de Lyon / CRAterre-ENSAG 2. Prototype terre et tasseaux de bois de Xavier Porte Le travail engagĂ© par Jean‐Marie Le Tiec autour du prototype d’habitat lĂ©ger a Ă©tĂ© prolongĂ© par

Boucherdes trous dans un mur. Lorsqu'on a fait des trous dans un mur et que ces derniers doivent ĂȘtre rebouchĂ©s par pur esthĂ©tisme, il y a un truc trĂšs simple. Il suffit de prendre un

Les villes sont des tas ; les villes sont des cloaques ; les villes sont des termitiĂšres, mais aussi des cimetiĂšres ; sous le pavĂ©, la plage souvent, mais aussi des stations balnĂ©aires de chasseurs-cueilleurs, des dinosaures morts, des Ă©gouts bouchĂ©s pleins de
 merveilles, des tunnels et le mĂ©tro dans la craie
 Une ville, c'est le monde en petit, c'est un microcosme dans lequel les humains, plutĂŽt que d'errer libres dans la nature, ont prĂ©fĂ©rĂ© un jour s'enfermer, pour vivre plus libres dans leur tĂȘte, puisqu'en ville, on trouve tout», on trouve de tout», on a tout, mĂȘme quand on n'a rien
 et tout s'accumule. Les villes sont des accumulations, et cela ne se voit jamais aussi bien qu'en regardant un tell, l'une de ces collines archĂ©ologiques de MĂ©sopotamie et d'Anatolie du sud, qui se sont constituĂ©es parce que dans ces pays de boue, chaque gĂ©nĂ©ration construisait sa maison de pisĂ© sur les ruines de la maison de la gĂ©nĂ©ration d'avant Un tell nĂ©olithique de la plaine de Konya en Turquie. Ces collines archĂ©ologiques s'y sont constituĂ©es par dizaines, parce qu'Ă  chaque gĂ©nĂ©ration, les NĂ©olithiques abattaient la maison de la gĂ©nĂ©ration prĂ©cĂ©dente jusqu'Ă  hauteur de la taille, comblaient ce qu'il en restait avec les dĂ©bris, puis Ă©difiait la maison de leur gĂ©nĂ©ration par dessus. C François Savatier Les villes ont tout changĂ© Ă  l'archĂ©ologie. Pour commencer, elles l'ont inventĂ©e, et c'est aussi lĂ , dans la ville, que pour la premiĂšre fois, elle est devenue prĂ©ventive... Alors, voici quelques souvenirs sur ce que j'ai appris en parlant avec des archĂ©ologues urbains et de ce que j'ai vu en ayant le privilĂšge de hanter leurs chantiers pendant qu'ils se hĂątaient avant l'arrivĂ©e stĂ©rilisante d'un parking ou d'un nouveau bĂ©ton. Aujourd'hui, 60% de l'humanitĂ© habite dans une ville, dont un tiers – soit 20% de l'humanitĂ© – dans un bidonville. La ville est en train de dĂ©vorer la nature, alors qu'Ă  l'origine, la ville Ă©tait le moyen de se protĂ©ger de la nature et de tous ses prĂ©dateurs, en crĂ©ant un microcosme, oĂč il faisait bon vivre. En ville, l'enfer, c'est les autres», mais le plus souvent, ils sont le paradis
, mĂȘme quand les jardins manquent
 Les villes le sont les nouvelles forĂȘts, oĂč la cueillette se fait dans des magasins et oĂč les seuls chasseurs sont des policiers qui traquent l'animal trop peu policĂ©. Créés par les marchands nĂ©olithiques, les villes font de nous des chalands, qui errent dans des espaces prodigieux tant ils sont bien achalandĂ©s
 Une boulangerie de PompĂ©i, l'un des nombreux commerces de masse de la ville. C Polykarbon Les villes ont tout changĂ© Ă  l'archĂ©ologie, et posent Ă  l'archĂ©ologue le plus grand dĂ©fi possible le dĂ©fi de la troisiĂšme dimension! En ville, l'archĂ©ologue affronte la complexitĂ© induite par le mĂ©lange, souvent indescriptible, de tous les horizons archĂ©ologiques, et, pour l'illustrer, quoi de mieux que de faire quelques pas dans la plus vieille ville de notre pays planĂšte Marseille! Quel est le vĂ©ritable Ăąge de Marseille? Sans doute savez vous que Marseille est la plus vieille ville de notre pays? En tout cas, elle fut bien la premiĂšre ville des Gaules, puisqu'elle fut fondĂ©e, dit la lĂ©gende, par un... Grec. À cette Ă©poque, dans les quartiers nord de Marseille, il n'y avait que des Gaulois, les SĂ©gobriges. Leur chef avait une cagole de fille, qui n'en faisait qu'Ă  sa tĂȘte. Il essayait bien de lui faire Ă©pouser un Marseillais de souche, mais la donzelle n'aimait que les estrangers du dehors. Lors d'un banquet, elle en saoĂ»la un qui venait d'arriver en bateau, et c'est ainsi que le Grec Protis Ă©pousa Gyptis vers 600 avant notre Ăšre et obtint de son beau-pĂšre le droit de gĂ©rer le port franc, vous savez le port multimodal archĂ©o-euro-mĂ©diterranĂ©en de Massalia, plus connu sous le nom de vieux port de Marseille». Marseille, donc, est la plus vieille ville des Gaules et elle a plus de 2600 ans d'Ăąge. Vrai? Ben, elle pourrait ĂȘtre plus vieille
 Le site de Marseille est avant tout l'aboutissement de la vallĂ©e du RhĂŽne, car c'est l'endroit oĂč l'on parvient forcĂ©ment si l'on Ă©vite les moustiques des Ă©tangs de l'Est, les falaises des calanques et la barriĂšre des Maures Ă  l'Ouest. Sans doute est-ce pourquoi, les paysans navigateurs venus du Proche-Orient, qui firent basculer la Provence dans le NĂ©olithique, ne pouvaient qu'aborder dans cette grandiose calanque. Marseille, c'est aussi l'arrivĂ©e sur la mer du TGV du nord. Aussi, n'est-il pas Ă©tonnant qu'en 2006, Ă  quelques dizaines de mĂštres de la station d'oĂč part ce train rapide souvent en retard, une Ă©quipe de l'INRAP et de la ville de Marseille dirigĂ©e par Ingrid SĂ©nĂ©part ait dĂ©couvert une station nĂ©olithique presque une gare. La premiĂšre de Marseille en quelque sorte, environ 4500 ans plus ancienne que la Massalia grecque SituĂ© dans la rue Bernard Dubois Ă  Marseille, ce site a rĂ©vĂ©lĂ© les restes d'une occupation nĂ©olithique. C Inrap D'aprĂšs les poteries qui le jonchait, cet habitat nĂ©olithique aurait Ă©tĂ© occupĂ©, par intermittence peut-ĂȘtre,depuis le NĂ©olithique ancien dĂšs le milieu VIe millĂ©naire avant notre Ăšre et jusqu'au NĂ©olithique moyen Ă  la fin du IVe millĂ©naire avant notre Ăšre, ce qui en fait l'un des trĂšs rares habitats nĂ©olithiques de plein air du sud de la France. Des trous de poteaux et d'apparents restes de murs en pisĂ© suggĂšrent que des cabanes y furent construites Des trous de poteau retrouvĂ©s sur le site de la rue Bernard Dubois Ă  Marseille attestent de l'implantation de cabanes, au moins temporaires. C I. SĂ©nĂ©part Les premiers Marseillais aimaient dĂ©jĂ  les fruits de mer Dans les couches du NĂ©olithique ancien, des outils de silex, des sols amĂ©nagĂ©s et des tessons de cĂ©ramiques cardiales ainsi nommĂ©e Ă  cause de la mode nĂ©olithique consistant Ă  les dĂ©corer d'empreintes de Cardium edule, un coquillage ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s en association avec de trĂšs nombreux coquillages, en majoritĂ© des coques et des bigorneaux Des coquilles de bigorneaux retrouvĂ©es en masse dans la station nĂ©olithique de la rue Bernard Dubois. Depuis 6000 ans, les Marseillais mange des nourritures marines! C Ingrid SĂ©nĂ©part/Inrap Non loin de l'habitat nĂ©olithique, l'occupation grecque, qui s'Ă©tend du Ve siĂšcle avant notre Ăšre Ă  la pĂ©riode romaine, est reprĂ©sentĂ©e par de la vigne, dont la prĂ©sence ancienne se manifeste par des tranchĂ©es orientĂ©es est-ouest et nord-sud. Les vignes courent dans la forĂȘt», chantait Jean Ferrat, et celles de Marseille dans la forĂȘt urbaine. Les petits pains de la rue Saint Symphorien Ă  Reims Comme Ă  Marseille dans la rue Bernard Dubois, les archĂ©ologues urbains sont confrontĂ©s sans cesse Ă  des poubelles, donc Ă  des reliefs de repas
 Dans ce genre, le cas le plus touchant que j'ai connu est celui des petits pains de la rue Saint Symphorien Ă  Reims
 Comment dĂ©crire la situation? Les archĂ©ologues de l'Ă©quipe de StĂ©phane Sindonino de l'Inrap se sont retrouvĂ©s face Ă  un cas typique d'archĂ©ologie urbaine 5 mĂštres d'Ă©paisseur de couches archĂ©ologiques sur 500 mĂštres carrĂ©s racontant une histoire ininterrompue depuis plus de 2000 ans. Tout en haut trĂŽnait un superbe hĂŽtel particulier du XXe siĂšcle, qui, au moment des fouilles Ă©tait en voie de restauration. AprĂšs les niveaux rĂ©cents de son jardin, les archĂ©ologues sont tombĂ©s sur deux mĂštres de vestiges mĂ©diĂ©vaux, contenant notamment des fragments de l'Ă©glise Saint-Symphorien et les nombreuses tombes des chanoines de l'Ă©glise, c'est-Ă -dire de prĂȘtre se consacrant Ă  la priĂšre. Toutefois, ce sont les niveaux antiques qui les ont le plus surpris sous des restes de bains romains sont apparus les restes d'une grande domus, une vaste maison comportant une imposante piĂšce de rĂ©ception de 60 mĂštres carrĂ©s ornĂ©e d'une mosaĂŻque noire et blanche Ă  dĂ©cor gĂ©omĂ©trique Les restes d'une mosaĂŻque Ă  motifs gĂ©omĂ©triques noirs et blancs dĂ©couverte Ă  Reims dans la rue Saint Symphorien. C G. Gellert/Inrap Comme la grande domus avait une charpente en bois, il n'en a subsistĂ© que quelques Ă©lĂ©ments du sol comme la mosaĂŻque et le contenu de deux caves enfoui sous les dĂ©bris et les cendres issues de l'incendie. Faire plaisir Ă  Aurelia Racontons une scĂšne imaginaire, qui illustrera ce qui a pu se passer. Le cuisinier de cette domus de l'envoyĂ© spĂ©cial de Rome auprĂšs des RĂ©miges Ă©tait peut-ĂȘtre un Italien, qui aimait faire plaisir Ă  sa petite fille Aurelia, qui adorait notamment manger de petits pains le matin. Alors, avant d'aller se coucher, le soir de l'incendie, il avait tirĂ© de son pĂ©trin assez de pĂąte pour former sur un plateau de bois quatre petits disques. AprĂšs avoir enveloppĂ© le tout dans un tissu, il avait envoyĂ© Aurelia les mettre Ă  lever dans la cave sous-jacente Ă  sa cuisine. AprĂšs avoir descendu l'Ă©chelle familiĂšre menant Ă  cette cave creusĂ©e dans la craie champenoise, celle-ci avait posĂ© le plateau sur le sol frais et humide, avant de remonter. Las! Deux heures plus tard, pendant que tous dormaient, un incendie se dĂ©clarait et la maison brĂ»lait. Plus de 2000 ans plus tard, StĂ©phane Sindonino et son Ă©quipe de l'Inrap dĂ©couvrirent la cave, qui n'avait pas Ă©tĂ© rĂ©employĂ©e aprĂšs l'incendie. Dans ce lieu servant au stockage domestique, ils dĂ©couvrirent notamment plusieurs amphores vinaires, dont une avait Ă©tĂ© rĂ©employĂ©e pour stocker du grain. Sur le sol, le plateau de bois, ou plutĂŽt son empreinte, est toujours lĂ  il porte toujours plusieurs petits pains, mais cuits Les petits pains gallo-romains de la rue Saint Symphorien Ă  Reims. CInrap Ou plus exactement cuits puis carbonisĂ©s dans la cendre chaude, ce qui explique leur conservation L'un des pains carbonisĂ©s C G. /Inrap Aurelia n'a donc pas mangĂ© ses petits pains. Gageons que pour la rassĂ©rĂ©ner, son pĂšre lui en aura prĂ©parĂ© d'autres
 ArchĂ©ologue urbain, vrai boulot de merde parfois! Autant pour les restes de repas d'Aurelia. À Herculanum, ce sont plutĂŽt les restes de repas digĂ©rĂ©s de toute une insula un immeuble, bref d'Ă  peu prĂšs 150 habitants pendant des dizaines d'annĂ©es qu'une Ă©quipe d'archĂ©ologues britannique a retrouvĂ©s. En d'autres termes, des tonnes de merde! Les archĂ©ologues ont en effet dĂ©couvert une fosse en cherchant Ă  libĂ©rer les anciens Ă©gouts de la ville, afin de prĂ©venir les effets du ruissellement. Ces Ă©gouts, qui courent vers la mer sous les rues, sont en gĂ©nĂ©ral hauts d’une soixantaine de centimĂštres. Toutefois, sous le cardo V, l’une des rues, les chercheurs ont Ă©tĂ© surpris de dĂ©couvrir un tunnel de 86 mĂštres de long pour 3,6 mĂštres de haut, qui s’est rĂ©vĂ©lĂ© ĂȘtre la fosse septique d’une insula, un bĂątiment pour familles de la classe moyenne ou modeste, dont les appartements et les Ă©choppes Ă©taient dotĂ©s de canalisations rejoignant la fosse
 La fosse septique retrouvĂ©e Ă  Herculanum se prĂ©sente sous la forme d'un long tunnel de 86 mĂštres de long. Construit sous l'une des rues, il accueillait les rejets domestiques et organiques des quelque 150 habitants d'un immeuble. C Jane Thompson/ Herculanum conservation project À l'intĂ©rieur, quoi? Des tonnes et des tonnes de merde romaine. Toutefois, je vous rassure presque 2000 ans aprĂšs, celle-ci avait perdu l'odeur que vous savez et pris la forme d'un compost bien homogĂšne. Quel mĂ©tier de merde! Pour ne rien perdre de la prĂ©cieuse information contenue dans ce sĂ©diment, les archĂ©ologues britanniques ont dĂ» l'extraire, puis tamiser patiemment le contenu des 750 sacs
 de merde fossile ainsi produits. Le tri d'un des 750 sacs de sĂ©diments retrouvĂ©s dans la fosse septique Ă  Herculanum. C Jane Thompson/ Herculanum conservation project Qu'ont-ils appris ainsi? Beaucoup. D'abord que, comme aujourd'hui, Ă  l’époque romaine nombre d’objets finissaient par inadvertance dans les toilettes
 En attestent notamment ces 60 piĂšces de monnaies, ces perles ou encore cette bague en or sertie d'une Ă©meraude retrouvĂ©es dans les sĂ©diments. Au-delĂ  de ces objets sans doute perdus par inattention, les 150 habitants de l’insula rejetaient dans les canalisations des dĂ©chets domestiques, tels que restes de nourriture, verres, cratĂšres et poteries brisĂ©es, poĂȘles usagĂ©es, pots divers, aiguilles en os, etc. ParticuliĂšrement intĂ©ressants sont les micro indices sur la nourriture consommĂ©e par les habitant de l'insula. Les archĂ©ologues ont Ă©tĂ© surpris par sa diversitĂ©, puisque outre le pain et la viande de mouton et de porc habituels, l'alimentation Ă©tait aussi riche en fruits, en lĂ©gumes, en produits de la mer ont Ă©tĂ© identifiĂ©s pĂ©pins de figues, noyaux de cerises et autres restes de poissons, d’oursins, d’Ɠufs, de noix et d’olives – dont les noyaux servaient de combustible domestique. Bref, une alimentation typique du rĂ©gime mĂ©diterranĂ©en, vantĂ© pour ses bienfaits sur la santé  et du reste proche de celui des Italiens du XXe siĂšcle de nombre de rĂ©gions rurales... Exemple d'os de poisson, de bris de test d'oursin et de pĂ©pins de raisin ou de figues retrouvĂ©s dans la fosse septique.C Mark Robinson, UniversitĂ© d'Oxford Par ailleurs, l’un des Ă©chantillons contenait de nombreux restes de globules blancs, ce qui atteste de la prĂ©sence d'une infection bactĂ©rienne dans l’insula. Heureusement que 2000 ans aprĂšs, celle-ci n'est plus Ă  craindre. Tant mieux, parce que sinon le mĂ©tier d'archĂ©ologue urbain aurait en plus le charme de communiquer Ă  ceux qui le pratique, la peste justinienne, la grande vĂ©role du XVIe siĂšcle ou le cholĂ©ra de Calicut
 Dansle cas du pisĂ© les dĂ©gĂąts liĂ©s Ă  l’humiditĂ© sont bien plus important, de la dĂ©gradation de surface Ă  celle impliquant l’intĂ©gralitĂ© du mur, les opĂ©rations sont vastes tout comme l’écart de prix entre une opĂ©ration simple et une reprise en sous-oeuvre, c’est pour cela qu’il faut faire surveiller l’état de son mur en pisĂ© avant que les pathologies aient atteins un 15/11/2010 Notre montĂ©e d'escalier doit ĂȘtre repeinte. Au rez-de-chaussĂ©, des remontĂ©es capillaires d'humiditĂ© font cloquer la peinture qui avait Ă©tĂ© posĂ©e. Certains professionnels nous recommandent de mettre une peinture Ă  la chaux pour solutionner ce problĂšme. Est-ce la meilleure solution ? 19 rĂ©ponses de nos supers Peintres Philippe a indiquĂ© peinture Ă  la chaux sur mur humide bonjour, je suis philippe Boizot , propriĂ©taire gĂ©rant du site Pour rĂ©pondre Ă  votre question, oui la peinture Ă  la chaux rĂ©soudra votre problĂšme car elle est respirante et antifongique, sauf si votre mur prĂ©sente de l'eau ruisselante ou une humiditĂ© importante palpable, auquel cas en appliquant ce type de peinture vous risquez de voir apparaitre des spectres taches foncĂ©es inesthĂ©tiques. Essayez de rĂ©soudre en premier votre problĂšme d'humiditĂ©. D'autre part, attention aux peintures Ă  la chaux toutes faites, qui sont adjuvantĂ©es avec de l'acrylique qui sert alors de fixateur plastique ce qui permet Ă  tout un chacun peintres pro compris de pouvoir l'appliquer sur n'importe quoi et n'importe oĂč, d'oĂč autant appliquer une peinture acrilyque tte simple çà revient moins cher. Le mieux, fabriquer sa peinture soi meme, on sait ce que l'on met dedans pour plus de dĂ©tails et voir les produits, visitez mon site. si vous souhaitez plus de renseignements n'hĂ©sitez pas Ă  me contacter au 0248510572. A votre disposition, bien cordialement, philippe boizot Philippe Boizot, fraĂźchement arrivĂ© sur le forum Dirigeant chez couleur pigment StĂ©phane a expliquĂ© peinture Ă  la chaux insuffisant bonjour,pour rĂ©pondre au mieu a votre question,je pense que la peinture Ă  la chaux serait insuffisante pour bloquer l'humiditĂ©,le mieu serait de traiter le mĂ»r avec injection de produit a base de rĂ©sine et de trous d'aĂ©ration en bas de mur pour bloquer l'humiditĂ© ce qui implique un coĂ»t asser important sachant que les trous qui seront fait seront asser rapprocher!sinon,dĂ©gager,le plĂątre existant et la peinture jusqu'a la pierre ou le bĂ©ton et refaire un enduit a la chaux de boĂšme qui absorbe et rejette l'humiditĂ©. voir aussi si vous pouvez poser juste un plĂąco poser sur des petit tasseaux avec des roondelles en plastique que le bois ne soit pas en contact direct avec le mur endomager boucher,poser les bandes papier,enduire en trois passe,faire une ventillation basse et haute pour aĂ©rer le mur laisser entre les tasseaux de petit espace que l'air puisse circuler passer une imprĂ©ssion et ensuite repeindre selon votre Xavier a expliquĂ© RemontĂ©es capillaires une peinture Ă  la chaux peut ĂȘtre adaptĂ©e si le support est cohĂ©rent et propre Ă  subir des remontĂ©es d' on constate sur ces murs des supports Ă  base de platre ou de ciment qui jouent soit le role d'une Ă©ponge, soit le role d'une barriĂšre contre l'humiditĂ© qui reporte celle-ci plus dĂ©pose partielle du support serait Ă  envisagersous-bassement entre 0,80 et 1M, l'application d'un enduit Ă  la chaux et enfin un badigeon Ă  la chaux ou tout autre produit apparaitra mais n'altĂšrera plus votre mur Christophe a rĂ©pondu Faire une barriĂšre d'Ă©tanchĂ©itĂ© Il existe depuis plusieurs annĂ©es des produits que l'on injecte dans les murs en procedant a des petits perçages tous les 10 ou 15 cm sur une profondeur des 2/3 de l'Ă©paisseur du mur au contacte de l'humiditĂ© le produit polylĂ©rise et crĂ©e ainssi une barriĂšre plastique dans la piĂšrre qui empĂšche l'eau de remontĂ© !!! AprĂšs sĂ©chage des murs on peut ensuite mettre ce que l'on veut dessus crĂ©pi, peinture etc... en gĂ©nĂ©ral si les travaux sont biens rĂ©alisĂ©s c'est garenti minimum 30 ans ...Cordialement Anthony a rĂ©agi reponse non pas du tous temp que vous avez pas reglĂ© ce probleme d'humiditĂ© les remontĂ© d'humiditĂ© seront toujour visible je vous conseil de gratter tous ce qui part avec un couteau a enduire et d'acheter uen peinture special humiditĂ© glycero vous laisser sechez 24 h et ensuite vous appliker votre enduit de rebouchage poncage et une nouvelle couche de peinture special humiditĂ© attendre 24h et ensuite acheter de la peinture glycero et le probleme sera reglĂ© Anthony Orlando, fraĂźchement arrivĂ© sur le forum Peintre Ă  CHATEAUNEUF LES MARTIGUES StĂ©phane a rĂ©agi Reponse Bonjour, La peinture a la chaux n'est pas l'unique solution et risque d'ĂȘtre couteux. La solution est la suivante Éliminer les cloques de peinture et poncer. Appliquer un traitement anti-humiditĂ© sur les murs . Appliquer une sous-couche ou impression mate fortement recouvrante Appliquer une peinture brillantee ou satinĂ©e en deux couches. La brillante pourdonner de la clartĂ© si la cage escalier n'est pas trĂšs Ă©clairĂ©e ,la satinĂ©e en terme de couleur pour donner un aspect visuel trĂšs esthĂ©tique . StĂ©phane Fontes, expert Ă  ses heures perdues Chef d'entreprise chez 11'Deco Traian remus a indiquĂ© REPONSE BONJOUR ,je veu vu repondre a votre question ,de abord sera bien du v oir la surface pour vu dire exact le le le mur se umid il fait lasse seche bien,elve la peinture choux craque et petit et grand surface ,aplique un produit acrochache et un couche onduit rebuchor ,ponse et faire la peinture pour lla petit vu rapel che peu existe bien des autre metod pour traite votre MUR ,CA DEPEND .POUR DEPUT ESSAYE AVEC CA .ET APRE CONTACTE MOI AU 0622336659 MERCI Traian remus Stefanut, fraĂźchement arrivĂ© sur le forum GERANT MAJ chez SC PLAFON MUR James a rĂ©agi problĂšme d'humiditĂ© Bonjour, A mon avis si vous avez un problĂšme d'humiditĂ©, il existe diffĂ©rentes solutions comme la fixation des murs par rĂ©sine ou une chaux enduit mais la meilleure solution c'est de savoir pourquoi vous avez de l'humiditĂ© ? Peut ĂȘtre la façade poreuse ? La chaux fixe un peu mais Ă  la longue elle vous redonnera l'eau qu'elle a absorbĂ© et donc des taches de James Ondet James Ondet, fraĂźchement arrivĂ© sur le forum Gerant chez james ondet ROSINE a rĂ©agi remontĂ©es capilaires La solution vĂ©ritable et efficace est d'appliquer un traitement par injection hydrofuge de rĂ©sine qui va crĂ©er une barriĂšre Ă©tanche dans le mur mĂȘme, empĂȘchant ainsi l'eau de remonter. Ce type de traitement doit se faire par un professionnel, car il s'agit d'une opĂ©ration complexe qui demande un long temps de curage sĂ©chage 6 Ă  18 mois selon les cas avant que les travaux ne puissent commencer. ROSINE PEIXINHO, fraĂźchement arrivĂ© sur le forum GĂ©rante chez DECO ROSINE Jean luc a dit PĂ«inture Ă  la chaux sur mur humide ayant des remontĂ©es capil non pas du tous temp que vous avez pas reglĂ© ce probleme d'humiditĂ© les remontĂ© d'humiditĂ© seront toujour visible je vous conseil de gratter tous ce qui part avec un couteau a enduire et d'acheter uen peinture special humiditĂ© glycero vous laisser sechez 24 h et ensuite vous appliker votre enduit de rebouchage poncage et une nouvelle couche de peinture special humiditĂ© attendre 24h et ensuite acheter de la peinture glycero et le probleme sera reglĂ© Jean luc Riquena, expert Ă  ses heures perdues Peintre Ă  MURES ERIGNE Sam a expliquĂ© solutions pour les salpĂȘtre de vos murs Bonjour, la solutions la plus simple pour que votre murs ne subisse plus le salpĂȘtre, serai tous d'abord de passer un enduits hydrofuge ensuite une couche d'impression et vous pouvez repeindre votre murs. C'est vraiment la solution simple, sinon il ya des traitement avec des produits chimique comme le mursains. Jean luc a rĂ©pondu mur humide Bonjour,Oui le fait est qu'il faut mettre en oeuvre un revetement qui respire pour eviter le dĂ©collement , toutefois le mur restera humide, bien retirer le platre contaminĂ© par les sels et refait un mortier batard de rĂ©paration et finir avec une chaux en pate Jean luc Petrimaux, fraĂźchement arrivĂ© sur le forum Peintre Ă  ANNEVILLE AMBOURVILLE Pascal a rĂ©pondu bonjour Oui c'est une solution, mais il faudrait trouver la source d'humiditĂ© et la traiter une cave par exemple . Ensuite traitement anti-salpĂȘtre hydrofuge spĂ©cial remontĂ©e par capillaritĂ© pour vos murs, que vous pourrez peindre par la suite Pascal Sezettre, fraĂźchement arrivĂ© sur le forum Gerant chez m2pp Gerome a rĂ©pondu toile de verre acoustique bonjour il vous sufi de poser une toile de verre acoustique elle fera office de bariere contre l humidite apres l avoir traiter avec une peinture fongicide sa vous reviendra baucoup moin cher q une peinture a la chaud est pour exactement le meme resulta Gerome Manant, fraĂźchement arrivĂ© sur le forum GERANT chez GM DECO Marcel a expliquĂ© RĂ©ponse Pour nous c'est oui sans aucun doute . Mais un traitement anti humiditĂ© serai au prĂ©alable le bien venu RUBSON hydrofuge Marcel INDERCHIT, fraĂźchement arrivĂ© sur le forum Peintre Ă  LES BREVIAIRES Fabien a rĂ©pondu peintue a la chaux oui ok pour une peiture a la chaux ;mais il faut faire un traitement special avant www abc -travaux-resine-;fr Fabien Flahaut, fraĂźchement arrivĂ© sur le forum Peintre Ă  LE PORTEL PLAGE Hubert a expliquĂ© pas forcement il faut tout dabor trete lumudite ensuite voir si il ni a pas de salpertre Hubert Cascant, fraĂźchement arrivĂ© sur le forum Peintre Ă  ORANGE Mehmet a expliquĂ© re bonjour le mieux c est de enleve tout crepis et de refaire a neuf Mehmet Salmaz, fraĂźchement arrivĂ© sur le forum Peinture chez crepis 2000 Frederic a rĂ©pondu murs humide pourqoi pas la chhauux ou un impression glycero microporeuse Frederic Prigent, fraĂźchement arrivĂ© sur le forum Peintre Ă  MARSEILLE Trouver son Peintre, c'est ici ! Choisissez parmi nos 100 prestations standards ou obtenez votre devis personnalisĂ© Commandez votre intervention en ligne Vous ĂȘtes satisfait ? Nous aussi sinon on vous rembourse of course ! Lebut de ce projet, achevĂ© en mai 2013, Ă  Ă©tĂ© d'auto construire (et faire construire pour certaines parties) une maison bioclimatique, pour un budget raisonnable (se situant dans la fourchette de prix des maisons classiques aux normes RT2005). Une maison bioclimatique, est une maison exploitant au maximum les ressources renouvelables de la nature afin de minimiser l'impact Bonjour dans la salle de bain jai supprime une prise de courant. Si les fils ne servent plus cad quils sont debranches a lautre extremite sans doute dans le blochet de linterrrupteur pres de la porte enlever completement les fils et boucher le blochet vide avec du platre. Download Image Boucher Fissure Devenue Trou Mur Platre Pierre La reparation de trous et fissures dans un mur. Boucher un trou dans un mur. Comment changer un joint detancheite en silicone dans la salle de bain 8 idees de deco noel de derniere minute a faire facilement objet deco du jour. Tu bourres le trou de papier journal en boule par exemple et tu met le platre par dessus en plusieurs fois si besoin est tessaie deja de finir correctement. Mastic silicone a peindre bien remplir le trou en laissant une bonne tute depasser et la couper au ras du carrelage avec un cutter. Rien de plus facile que de le boucher rapidement avec du platre. Coupez un morceau de ba13 mm. Lebricoleur vous indique pas a pas comment proceder pour faire un trou au diametre de votre robinet. Coupez un morceau de platre a une taille juste plus grand que la zone endommagee. Comment renover un parquet vitrifie ou stratifie. Il me reste donc un trou de 67mm de diametre que je voudrais boucher mais je ne sais pas comment my prendre. Il te faut du platre de paris pour reboucher a prise rapide ainsi il va vite se durcir. Attenion ca durcit tres vite dans la gamatte aussi. Un calendrier de lavent a faire en cachette peindre un mur. Je tiens cette fois a marreter sur une etape qui demande une attention et des techniques particulieres. Si vous avez un grand trou ou zone endommagee dans votre mur ou au plafond vous devrez patcher le trou. Je vous ai donne il y a quelques semaines des conseils pour bien preparer une piece avant de la peinturer. Vous souhaitez reboucher un trou sur un mur exterieur en beton. Voici quelques conseils pour preparer le support et reboucher le trous avec du ciment. Un trou de taille moyenne dans votre plafond. Deco graphique et geometrique pour murs et meubles tete de lit a peindre pour rever dans un nuage. 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enpisĂ©, dans la rĂ©gion du Forez. 22 ‱ M. p F 119 _ IT. 19 g 6 . Les travaux sur le pisĂ© nĂ©cessitent un curetage de la maçonnerie attaquĂ©e, depuis le haut du mur jusqu'Ă  un niveau acceptable pour une reprise soit Ă  environ 80 cm au-dessus du linteau de la porte. La reprise se fait en pinçant les banches sur les moi- gnons de mur existant. La terre con- sĂ©cutive au curetage est

Le colis m’est arrivĂ©, contenant le bidon avec le bouchon dĂ©vissĂ©. ForcĂ©ment, les trois quart se sont renversĂ©s dans le carton. Je n’ai pas pu tester le produit sur une grande surface. NĂ©anmoins, le mur en plĂątre sur lequel je l’ai appliquĂ© sur peu de surface est moins poreux et plus rugueux, il sert de sous couche. Sur une façade en crĂ©pit , je pense que ça peut ĂȘtre utile. Mais le prix est tout de mĂȘme assez Ă©levĂ© a noter que ça revient moins cher de prendre 2 petits bidons, qu’un grand. Note il durcit bien le carton. J’aurais pu me faire un radeau avec mon colis trempĂ©, qui en sĂ©chant, est devenu trÚÚÚÚs dur . Je rĂ©nove une maison dont une partie date du 17Ăšme siĂšcle et garder le cĂŽtĂ© authentique de la construction devient pĂ©rilleux parfois. Pendant les travaux, nous avons rencontrĂ© un problĂšme d’incompatibilitĂ© entre les matĂ©riaux. En effet, j’ai souhaitĂ© habiller un mur de pierre dans une piĂšce pour pouvoir y passer gaines et tuyaux, aprĂšs les travaux dĂ©grossi ciment puis enduits il est apparu de fines goutellettes sur ce mur, l’archit m’a expliquĂ© que la maison Ă©tait devenue trop hermĂ©tique et que ce mur ne respirait » plus comme avant, l’humiditĂ© ressortait comme elle pouvait. Ce test tombait donc Ă  point, aprĂšs avoir fait placer des tubes d’aĂ©ration dans le mur jusqu’à la pierre, j’ai passĂ© au rouleau ce fixateur sika de le durcir et pour Ă©viter de le voir s’effriter pendant qu’il sĂšche. TrĂšs facile Ă  Ă©taler, il ne modifie pas la teinte du mur, ce qui est top. J’ai passĂ© la deuxiĂšme couche au pinceau pour insister aux endroits plus fragiles. Mon mur sĂšche mais ne se dĂ©sagrĂšge pas. Je l’ai utilisĂ© pour mes murs en plĂątre mais on peut aussi le mettre sur des supports en brique, mortier, pierre, terre cuite. On peut l’utiliser Ă  l’intĂ©rieur et Ă  l’extĂ©rieur pour renforcer les supports, amĂ©liorer l’adhĂ©rence des peintures, papiers peints mais pas sur le sol. AppliquĂ© sur le plĂątre d’une vieille battisse avant de poser le papier peint, ce produit Ă  rendu le support plus rĂ©sistant et moins poreux. A l’application du produit, le papier peint se pose plus facilement - on Ă  besoin de moins de colle Ă  papier peint car le support absorbe moins- le plĂątre est plus solide et ne s’effrite pas- quand on touche le plĂątre, il n’y a aucune poussiĂšre qui s’enlĂšve du mur- appliquĂ© Ă  un endroit ou le mur avait tendance Ă  noircir Ă  cause de l’humiditĂ© et Ă©tonnamment, le mur n’a pas changĂ© d’aspect aprĂšs ce traitement. Si il y a de gros trous dans le mur, il faudra les reboucher mais aussi nettoyer complĂštement le support et le protĂ©ger de la pluie pendant une demi journĂ©e. Ne pas oublier de secouer le bidon avant usage, prĂȘt Ă  l’emploi et s’applique au rouleau ou au pinceau – mieux vaut porter un masque. Comptez 1 bidon de 5 litres pour 25 mÂČ. Le sĂ©chage se fait au bout de 4 heures normalement mais quand il faut plus froid testĂ© Ă  12 degrĂ©s il faudra compter le double de temps avant de recouvrir le traitement. Les outils se nettoient Ă  l’eau tout de suite aprĂšs l’usage. Confiants dans la marque,idĂ©al pour un mur sur une terrasse un mur dĂ©gradĂ© qui demande une couche de peinture pour le remettre en forme. 1/ un peu de grattage2/ un bon coup de kartcher3/ on laisse sĂ©cher4/ on applique le fixateur pour le mur mur de soubassement pris entre les intempĂ©ries et les remontĂ©es d’humiditĂ© liĂ© aux pluies normandes et aux embruns5/ on applique sa peinture exterieur spĂ©cial façade on apprĂ©cie qui plus est produit sans solvant +nettoyage a l’eau des outils . dans l’heure bien sĂ»rdes photos prisesesperant qu’elles se publient des soucis rĂ©currents avec amazon pour la publication de ces derniĂšres. Quelques photos seulement se publientvoir parfois aucune et je reconnais que devoir revenir 3 fois voir bien plus Ă  tenter d’insĂ©rer ses photos grrr. J’espĂšre que mon commentaire vous aura Ă©tĂ© utilepour vous aider dans votre choix. Si vous avez une questionet que je peux vous aider ce sera avec plaisir. CaractĂ©ristiques Facile Ă  appliquer Conserve l’aspect naturel du support Favorise l’adhĂ©rence des peintures et papier peint Utilisable en IntĂ©rieur et ExtĂ©rieur J’avais un coin de mur dans mon sous sol qui avait une tendance Ă  s’effriter un peu. L’application du produit est trĂšs simple puisque qu’un simple rouleau ou pinceau suffit, et l’effet est vraiment au rendez vous, je n’ai tout simplement plus aucune trace du phĂ©nomĂšne qui est maintenant de l’histoire ancienne . Ce produit est vraiment miraculeux, il est trĂšs simple a appliquer sur des murs poreux. En effet, aprĂšs un nettoyage du mur, on applique le durcisseur et 24 heures plus tard, on peut peindre le mĂȘme mur. Ce produit est vraiment revolutionnaire, simple, rapide et Ă©conomique. Je l’ai utilisĂ© sur le plĂątre de vieux murs qui s’effritaient au moindre contact et c’est trĂšs efficace. Une fois le plĂątre consolidĂ© j’ai pu travailler et reboucher les gros trous avant la peinture un bon produit . TrĂšs bon produit ,une couche suffit , je l ai utilise pour des murs en torchis , aprĂšs peinture et papier peint ,un vrai bonheur , plus de poussiĂšre , mur lissefacile Ă  utiliser. J’ai utiliser ce produit sur 2 plafonds impossible a peindre a cause d’une ancienne peinture au badigeon. La fixation a tenu sur les coups de rouleau mais faut y aller doucement. Mon mari livre son avis aprĂšs emploi de ce produit durcisseur et impermĂ©abilisant de toute surface y compris sur mur en pisĂ© ou torchis bien poreux Ă  employer au rouleautemps de sĂ©chage annoncĂ© pour 4h, idĂ©alement attendez le double et idĂ©alement appliquez le lorsqu’il fait + de 20°grĂące Ă  la rĂ©sine contenue dans le produit le mur ne s’effrite plus, notamment – nous concernant – lorsqu’ils ont Ă©tĂ© attaquĂ©s par le salpĂȘtre et / ou humiditĂ©une couche de peinture supplĂ©mentaire finira les travaux, elle tient parfaitement mĂȘme aprĂšs deux couches de ce durcisseur. Sika nous propose ici un fixateur pour mur – durcisseur de surface de 2l. 1 litre permet de couvrir de 4 Ă  6 m2. Ce produit permet de durcir votre surface pour ensuite pouvoir la peindre sans risque d’effritement. Nous l’avons utilisĂ© sur un mur de salle de bain humide. Facile d’application et trĂšs efficace puisque qu’aprĂšs 24 heures le mur a retrouvĂ© une duretĂ© nĂ©cessaire pour le peindre. Il s’applique Ă  l’aide d’un rouleau ou pinceau. Ce produit est recommandĂ© pour les surfaces tels que le plĂątre, mortier, brique, terre cuite, pierre. Il peut s’utiliser aussi bien en intĂ©rieur qu’en extĂ©rieur Ă  condition qu’il ne pleuve pas. Selon le fabricant la tempĂ©rature d’application recommandĂ©e est entre 5°c et 35°c. Parfait pour durcir le plĂątre de ragrĂ©age sur les murs en parpaings de mon garage. Seule surprise, c’est qu’aprĂšs si on doit faire un trou pour mettre une cheville et une vis, ça fait un grosse Ă©caille en surfacequand on commence le trou. Peint sous balcon extĂ©rieur afin de fixer le support composĂ© de bĂ©ton et de rĂ©sidu de peinture, sĂšche rapidement et on voit bien en surface le reflet du support peint et l’application d’une peinture de finition a parfaitement adhĂ©rĂ©e. TrĂšs contente du rĂ©sultat. C’est mon pĂšre qui a passĂ© ce fixateur sur des briquettes de parement en plĂątre et le rĂ©sultat est trĂšs satisfaisant. Seul bĂ©mol le produit est trĂšs liquide, il faut donc faire attention d’éviter les coulures » et ça brille un peu mais c’est acceptable. Au moins, la poussiĂšre de plĂątre ne reste plus sur les mains ou les vĂȘtements si on touche le mur malencontreusement.  une fois appliquĂ© sur crĂ©pi ou du plĂątre il fixe la surface, cela permet de durcir et d’éviter d’avoir la surface qui part en poussiĂšre, c’est vraiment trĂšs efficace comme presque tout ces produits, il ne sont pas trĂšs naturel 
 pensez Ă  bien Ă  vous protĂ©ger pendant l’application, protĂ©ger vos sols surtout si vous avez un jardin, des enfants ou des animaux. J’ai utilisĂ© fixateur pour mur – durcisseur de surface – 2l pour enduire des encadrements de portes et fenĂȘtres d’une vieille longĂšre normande, afin de me dĂ©barrasser de l’humiditĂ© qui empĂȘchait la peinture de bien prendre. Ces maisons ont des murs qui respirent et dĂšs que vous y appliquez un enduit ou une peinture, cela Ă©vite l’évaporation et ces murs se gorgent d’eau. Avec fixateur pour mur – durcisseur de surface – 2l, il s’agissait pour moi de ne pas traiter des murs entiers, mais des parties prĂ©cises. Ce fixateur s’est trĂšs bien appliquĂ© au pinceau large, une aprĂšs midi sĂšche et ensoleillĂ©e et il a sĂ©chĂ© en 4 heures Ă  peu prĂšs. La peinture acrylique a pris dessus sans problĂšme, maintenant, il me reste Ă  voir sur la durĂ©e l’efficacitĂ© de fixateur pour mur – durcisseur de surface – 2l. Durcisseur de mur, pratique pour l’utilisation sur support comme des anciens murs en plĂątre. TrĂšs efficace avant application de ravalement par exemple. J’ai passĂ© le produit sur un mur en pierre Ă  l’intĂ©rieur de la salle Ă  manger. Le rendu est impeccable avec une lĂ©gĂšre brillance en reflet. A appliquer sur les vieux mur afin de retenir tout ce qui s’effrite et ca renove les voeux murs. On peut aprĂšs repeindre ou poser du carrelage. Je l’ai passĂ© sur un plafond farinaux avant de le peindre. Laisse une lĂ©gĂšre pellicule satinĂ©e, a rĂ©solu le problĂšme. Pour l instant,je viens de le poser sur un enduit extĂ©rieur, c’est vrai que le mur s effrite moins avoir avec le temps. Un produit qui facilite bien les travaux de rĂ©novation. Une marque fiable de confiance. Produit trĂšs efficace,rend les murs secs,et prĂšs a recouvrir,ou autre. J’ai utilisĂ© ce fixateur pour prĂ©parer un mur abimĂ© par un revĂȘtement fibrĂ©. Le mur s’effritait lĂ©gĂšrement. AprĂšs vaporisation du fixateur et lĂ©ger ponçage, on a pu peindre directement. Gros gain de temps et rĂ©sultat au top. S’applique facilement au rouleau, et permet d’avoir ensuite un mur sur lequel on peut venir mettre un primaire et peindre. A voir avec le temps, mais je ne me fais pas de soucis vu la rĂ©putation et la qualitĂ© des produits silka. Bonjourvoici un produit de grande marque dans l’univers du bricolage, la marque sika n’est plus Ă  prĂ©senter, il font des bons produits et toujours de qualitĂ©. La c’est un bidon de 2 litres de fixateur pour mur. C’est facile Ă  utiliser, avec un rouleau si vous en avez un. La couleur est translucide ce qui veut dire que l’aspect naturel du support est prĂ©servĂ©. C’est utilisable en intĂ©rieur et extĂ©rieur ca permet de rendre lisse une surface devenu poreuse, par contre il faut bien 24 h de sĂ©chage pour avoir une belle fintion. Avant toute chose il convient de noter que sika, sociĂ©tĂ© suisse créée en 1910, est depuis de trĂšs nombreuses annĂ©es la marque de rĂ©fĂ©rence au niveau mondial pour de nombreux produits utilisĂ©s en maçonnerie. Dans le cas prĂ©sent, ce fixateur pour mur est compatible avec quasiment tous les matĂ©riaux attention toutefois aux plĂątres morts tant Ă  l’extĂ©rieur qu’en intĂ©rieur classe a+. EtalĂ© au pinceau, ou Ă  la brosse, il remplit trĂšs bien son office sans dĂ©naturer ni colorer le support. Respectez les consignes et vous n’aurez aucune mauvaise surprise. AprĂšs un bon sĂ©chage, on peut peindre par dessus sans aucune crainte. Mon seul petit bĂ©mol , mais, ce n’est pas vraiment la faute du produit trop de gĂ©nĂ©rositĂ© ou un support plus poreux qu’il n’y parait, et, il est difficile de rester dans les proportions d’utilisation annoncĂ©es 1 litre pour 4 Ă  6 m2 . Donc, consommation Ă  surveiller de prĂšs au fur et Ă  mesure de l’avancĂ©e du chantier, car si Ă  la fin il faut racheter un bidon 30 € pour 1 m2 manquant , c’est quand mĂȘme un peu bĂȘte. Pour aider au bon suivi de la consommation, le bidon de 2litres est graduĂ© par quart de litre. En conclusion un trĂšs bon produit pour une opĂ©ration de rafraichissement de murs lĂ©gĂšrement dĂ©gradĂ©s ou pour fixer un mur en pierre en lui conservant son aspect rustique. J’utilise beaucoup les produits sika siĂšge en suisse, vraiment de trĂšs bons produitscelui-ci ne fait pas exception Ă  la rĂšgle sur mur en plĂątre , aucun problĂšmecela laisse un film protecteur et incolore qui permet de passer facilement la peinture avec une Ă©conomie car le plĂątre ne boit plus ou de laisser en attente le mur car il ne laisse plus de trace blanche sur la main, possible aussi de poser du papier. J’ai passe 45 l de durcisseur mais pour sol , cette fois dans un garage, c’est impeccable. Je voudrais le passer sur un mur spĂ©cial je vais d’abord me renseigneret reviendrai ensuite pour cette seconde partie. Un mur brut de parpaings a Ă©tĂ© enduit de plĂątre en prĂ©vision d’un encollage de revĂȘtement de rĂ©novation sur intissĂ©. L’enduit plĂątre a Ă©tĂ© poncĂ©, mais reste poussiĂ©reux et je craignais que la colle ne permette pas au revĂȘtement de tenir dans le temps. L’utilisation d’un fixateur doit pouvoir rĂ©soudre ce problĂšme. TrĂšs facile d’utilisation, avec un simple matĂ©riel de peintre rouleau et bac Ă  peinture, j’ai peint » en croisant pour ĂȘtre certain de bien enduire le mur, et j’ai laissĂ© sĂ©cher plusieurs jours parce que je ne pouvais pas intervenir avant pour encoller le revĂȘtement. Le revĂȘtement a Ă©tĂ© collĂ© sans problĂšme particulier, le support n’a pas bu » la colle, l’adhĂ©rence semble excellente. Produit trĂšs facile Ă  appliquer, au rouleau. Il se nettoie Ă  l’eau avant sĂ©chage, utilisĂ© sur un mur extĂ©rieur ravalĂ©, il permet de renforcer l’étanchĂ©itĂ© et prĂ©parer le support pour un coup de peinture afin de rafraĂźchir le ravalement d’origine. Ce produit fait sans souci ce pour quoi il est prĂ©vu. Il faut juste bien respecter les instructions du fabriquant. Je n’ai eu aucun souci avec, il ne reste plus qu’à voir l’évolution du produit dans le temps. Pour l’instant, j’en suis satisfait. J’avais un plafond en vieux platre, l’ancienne peinture s’enlevait comme une tapisserie. Un vendeur d’un magasin de bricolage m’a conseillĂ© une sous couche d’une certaine marque Ă  prix Ă©levĂ©. Celle ci n’a pas tenu, et s’enlevait egalement comme une tapisserie finalement j ai trouvĂ© ce produit, qui a durcit et stabilisĂ© mon platre farineux. platre farineux vous avez plein de platre sur le doigt quand vous le passez dessus. La peinture tient dessus sans soucis. Evidemment, ce produit ne se trouve pas dans les magasins bricolages. J’ai reçu ce durcisseur en bidon de 5l, de quoi couvrir de 17 Ă  25 mÂČ selon les spĂ©cifications techniques, tout juste de quoi faire un mur de mon salon. Ce mur est recouvert de plĂątre n’ayant jamais reçu le moindre traitement ni peinture maison de 5 ans, comme les autres murs de la piĂšce. Les habits ou la main ressortent blancs quand on s’y frotte. Et j’ai beau passer un chiffon ou l’aspirateur, rien n’y fait. De plus, le plĂątre, sans ĂȘtre particuliĂšrement mou, marque assez facilement aprĂšs un choc, mĂȘme minime. J’ai donc pu enduire un des murs avec ce produit. Je vous conseille de bien ventiler la piĂšce car, vu l’odeur, je doute que ce soit trĂšs sain Ă  respirer. Un masque spĂ©cial peinture est Ă©galement prĂ©fĂ©rable. AppliquĂ© au rouleau principalement pinceau pour les zones peu accessibles, j’ai passĂ© les 22 mÂČ en 15 mn, le soir, aprĂšs le travail. Contrairement Ă  de la peinture, il n’est pas nĂ©cessaire de maquiller les bords de fenĂȘtres, angles du plafond. Je connais bien ce produit car je l’ai dĂ©jĂ  utilisĂ© Ă  plusieurs reprises pour pouvoir par exemple derniĂšrement peindre un petit muret en pierre dans mon jardin. Rien Ă  redire, rĂ©sultat efficace, l’accroche de la peinture acrylique pour façade que j’ai appliquĂ©e par la suite dessus n’a posĂ© aucun problĂšme. Je l’ai aussi utilisĂ© Ă  la livraison de ma maison sur les seuils de portes et porte- fenĂȘtres en bĂ©ton afin de pouvoir les peindre eux aussi dans la teinte de mon enduit. Cela n’a jamais bougĂ© par la suite, rĂ©sistance totale de la peinture appliquĂ©e, pas d’écaillement. 99€ mais c’est un produit technique qui permet d’obtenir un rĂ©sultat parfait Ă  la condition comme toujours de bien respecter les conseils de mise en oeuvre ainsi que les prĂ©cautions d’emploi. Le durcisseur est un produit idĂ©al pour rĂ©soudre un problĂšme de salpĂȘtre. UtilisĂ© sur le mur extĂ©rieur d’un garage dont le vieux revĂȘtement non respirant, associĂ© aux remontĂ©es d’humiditĂ© avait Ă©clatĂ© sous l’influence du salpĂȘtre. La difficultĂ© a Ă©tĂ© d’avoir un peu de beau temps, heureusement on est dans le sud. AprĂšs nettoyage Ă  la brosse, le bas du mur a Ă©tĂ© recouvert de durcisseur sika par application au rouleau et au pinceau. J’ai Ă©galement recouvert les quelques rebouchages pour une bonne rĂ©partition. Le produit est prĂȘt Ă  l’emploi, il n’y a qu’à l’étaler. L’imprĂ©gnation doit ĂȘtre gĂ©nĂ©reuse pour une bonne efficacitĂ©. Deux jours aprĂšs, j’ai pu recouvrir avec une peinture spĂ©ciale pour enduit extĂ©rieur. Ce produit permet avec un minimum de travaux et de dĂ©penses de redonner un bon aspect Ă  un mur ou une cloison plĂątrĂ©e. Bon, il existe visiblement des petits produits miraculeux, qui amĂ©liorent la tenue des surfaces. Sika explique que ce sont des rĂ©sines qui se mĂ©langent au matĂ©riau pour les rendre beaucoup moins friables. En l’occurrence, j’avais besoin d’amĂ©liorer un support en carreaux de plĂątre. Le support a souffert des colles et d’un papier peint un peu trop Ă©touffant pour ce mur. L’appartement Ă©tant en vente il fallait aller vite les visiteurs prĂ©fĂšrent un mur blanc Ă  un mur brut. Le fixateur a permis d’amĂ©liorer la tenue de la sous-couche unique du coup puis de la peinture. En intĂ©rieur, la mĂ©tĂ©o est contrĂŽlĂ©e et en plus je met un dĂ©shumidificateur la nuit mais en extĂ©rieur, le produit nĂ©cessite une mĂ©tĂ©o maĂźtrisĂ©e pas trop froide, assez sĂšche. Choisissezla bonne taille de bouchons et de forets pour vos vis. Il y a des chevilles qui prennent des vis de calibre 4mm, il y en a qui prennent 5.5mm bien que les chevilles murales viennent dans un bon nombre de couleurs. Optez pour des chevilles spĂ©cialement conçues pour ĂȘtre utilisĂ©es dans les panneaux de plĂątre si vous percez dans un mur en colombage (plutĂŽt qu'en
Nos vieux murs, qu’ils soient en pierre ou en terre pisĂ© nĂ©cessite un soin tout particulier. Qui n’a jamais vu un mur en pierre Ă©croulĂ© sur le bord d’un chemin ou un mur en pisĂ© complĂštement creusĂ© le long d’un trottoir ? Peut ĂȘtre n’y avez vous jamais fait attention avant de vous sentir concernĂ© mais le bĂąti ancien est fragile. Les maison en pierre et en pisĂ© vont elles toute s’écrouler pour autant ? Non Ă©videmment, mais Ă  condition d’en prendre soin. Si les maisons anciennes se dĂ©grade ou s’écroulent, c’est uniquement parce qu’elles sont mal traitĂ©es enduits Ă©tanches sur les murs, doublages placo caches misĂšre , amĂ©nagements en bĂ©ton dalles au sol, plancher alourdissant la structure, isolation non respirante polystyrĂšne , trottoirs en bitume, terrasse en bĂ©ton. Une maison ancienne n’est pas faite pour recevoir tous les amĂ©nagement et les techniques modernes. Faut il vivre comme on le faisait il y a 1 siĂšcles et demi, en s’éclairant Ă  la bougie ? Non Ă©videmment, mais il faut s’inspirer des modes de vie des ancien, qui bien avant l’ùre de l’écologie, se souciaient de le sobriĂ©tĂ© Ă©nergĂ©tique, faute de moyens. Mais alors, comment faire pour que ma maison ancienne soit agrĂ©able a vivre, tout en restant solide pour les siĂšcles Ă  venir ? RĂ©duire l’humiditĂ© d’une habitation, augmenter la respirabilitĂ© des murs, rĂ©duire les dĂ©perditions de chaleurs ou accumuler celle-ci dans des murs masses, mettre en valeur la pierre, ou la protĂ©ger quand celle-ci est fragile ou exposĂ©e aux intempĂ©ries sont autant d’exemples faisant appel au bon sens plutĂŽt qu’à un nouveau produit miracle de chez Saint-Gobain. L’équilibre hygromĂ©trique s’obtient principalement par la purge des revĂȘtements Ă©tanche appliquĂ©s contre les murs et en pĂ©riphĂ©ries de ceux-ci. ProblĂšme, ces matĂ©riaux en place ont souvent causĂ© des dĂ©gĂąts aux bĂątiments et c’est maintenant que nous en payons les consĂ©quences. Dans le cas de la pierre le ciment Ă  un effet fongicide, la pierre se dĂ©sagrĂšge car l’humiditĂ© emprisonnĂ©e derriĂšre les enduit ciment l’imbibe et dans les pĂ©riode de grand froid la pierre ne rĂ©siste pas Ă  la pression de cette eau devenant glace. Nous nous efforçons de purger tout le ciment en place, des enduits jusqu’au creux des joints pour permettre Ă  l’humiditĂ© de retrouver son chemin vers l’extĂ©rieur. Il nous arrive frĂ©quemment de devoir reprendre des Ă©lĂ©ments de maçonnerie en pierre, trous Ă  boucher, pans de mur Ă©croulĂ©s, consolidation par coulinage etc
 Dans le cas du pisĂ© les dĂ©gĂąts liĂ©s Ă  l’humiditĂ© sont bien plus important, de la dĂ©gradation de surface Ă  celle impliquant l’intĂ©gralitĂ© du mur, les opĂ©rations sont vastes tout comme l’écart de prix entre une opĂ©ration simple et une reprise en sous-oeuvre, c’est pour cela qu’il faut faire surveiller l’état de son mur en pisĂ© avant que les pathologies aient atteins un stade avancĂ© synonyme d’opĂ©rations lourdes. Liens auto diagnostic
27fĂ©vr. 2017 - Boucher un trou dans un mur : Si le trou est de petite taille, il suffit de le remplir avec un peu de dentifrice blanc et de laisser sĂ©cher.Pour un trou un. Pinterest. Today. Explore. When autocomplete results are available use up and down arrows to review and enter to select. Touch device users, explore by touch or with swipe gestures. Log in. Sign up. Explore. Home La rĂ©alisation d’un enduit Ă  la chaux nĂ©cessite plusieurs couches qui ont des fonctions diffĂ©rentes le gobetis est la premiĂšre couche de l’enduit, au contact du support. N’oubliez pas de consulter l’article sur les enduits de chaux et les trucs et astuces. Le gobetis est une couche grasse riche en liants qui sert Ă  salir » le support pour permettre la bonne accroche de l’enduit. On peut Ă©ventuellement s’en passer sur un support ancien trĂšs ouvert limousinerie en petits Ă©lĂ©ments, beaucoup de surfaces de joints ; il est au contraire indispensable sur un support fermĂ© » surface trĂšs plane, moderne, grandes pierres froides. On recommande particuliĂšrement le gobetis quand le reste de l’enduit est posĂ© en coffrage en effet, sans projection, l’accroche est plus fragile. Le gobetis se fait Ă  la chaux hydraulique possible en chaux aĂ©rienne, mais aucun intĂ©rĂȘt et temps de sĂ©chage trĂšs long DĂ©conseillĂ© en chaux aĂ©rienne. Sur un support moderne non respirant bĂ©ton, parpaings, etc., on fera un gobetis bĂątard moitiĂ© ciment, moitiĂ© chaux qui servira d’interface. Dosage du gobetis C’est un mĂ©lange riche en liant 500 kg de liant / M3. On utilise du sable grossier, par exemple du 0/4. Pour un sac de chaux de 25 kg soit 500 kg / 20, on utilise 50 l de sable soit 1m3 ou 1 000 litres / 20. Application du gobetis chaux Consistance soupe. S’applique Ă  la tyrolienne 15 € ou Ă  la brosse de balai 3 €. Épaisseur variable, environ 5 mm, l’important est de faire des crĂȘtes », un aspect un peu crĂ©pi projetĂ©. Support mouillĂ© largement. On ne lisse JAMAIS un gobetis, et pour cause
 gobetis = couche de salissure » = couche d’accroche », d’ailleurs on ne fait aucun surfaçage », on le laisse tel qu’il est. Cette couche est trĂšs rapide Ă  rĂ©aliser, et peut se faire plusieurs semaines ou mois avant la suite du chantier. Elle est recommandĂ©e pour les pierres froides dures et/ou avec de grandes faces apparentes, qui pourraient diminuer l’adhĂ©rence du corps d’enduit. Le renformis conseillĂ© pour les murs anciens et abĂźmĂ©s Le renformis est conseillĂ© sur les murs tourmentĂ©s, pour combler les creux de maçonnerie. Il Ă©conomise le travail de corps d’enduit. MĂȘme dosage que le gobetis, mais consistance sĂšche. On bouche les trous avec des cailloux et ce mortier. Il se fait thĂ©oriquement aprĂšs le gobetis, mais c’est le genre de travail que vous pouvez mener en amont de votre chantier enduit. Notez que le gobetis est une technique – relativement – moderne, car elle est surtout nĂ©cessaire sur les supports fermĂ©s pierres froides, surfaces ciment, etc, alors que les supports anciens sont la plupart du temps ouverts » terre, pierre de tout venant, etc.. C’est sur cette couche qu’on trichera » pour rendre compatible Ă  la chaux un support moderne Ă  l’aide de rĂ©sines, sablon, etc. Le renformis en revanche est une couche injustement mĂ©connue et souvent bien plus utile sur les supports irrĂ©guliers. Navigation de l’article Largile, est un matĂ©riau traditionnel qui offre de nombreux avantages. Elle trouve un nouveau souffle dans les maisons modernes, saines et confortables. L’argile qu’on utilise en construction ou rĂ©novation est en fait un mĂ©lange variable d'argile, de limon, de sable et parfois mĂȘme de gravier. Dans ce mĂ©lange, l'argile joue le rĂŽle de « liant » (comme le ciment dans un
Texte intĂ©gral 1 PICARD — Un Quartier de maisons puniques Ă  Carthage. Revue ArchĂ©ologique, I, 1958, p. 22. 1L’architecture domestique se distingue, plus que toute autre forme d’architecture sans doute, par sa remarquable aptitude Ă  s’adapter au milieu et notamment Ă  ses particularitĂ©s climatiques et gĂ©ologiques. C’est Ă©galement celle qui s’harmonise le mieux avec les exigences et les possibilitĂ©s de l’homme ainsi qu’avec sa mentalitĂ© et son niveau technique. La Tunisie offre, dans le cadre du thĂšme envisagĂ© pour le colloque, des perspectives de recherche intĂ©ressantes car elle prĂ©sente des diversitĂ©s rĂ©gionales assez nettes et porte l’empreinte de civilisations multiples. DiffĂ©rentes sur le plan gĂ©ographique et plus ou moins fortement marquĂ©es par les influences prĂ©-romaines et surtout puniques, les grandes divisions naturelles du pays Tell, steppe, Sahara ont chacune leurs paysages, leurs ressources et leur genre de vie. Cette diversitĂ© se reflĂšte en gĂ©nĂ©ral dans l’habitat et en particulier dans les matĂ©riaux et les modes de construction. M. Picard a dĂ©jĂ  soulignĂ© la surprenante variĂ©tĂ© qui, Ă  cet Ă©gard, caractĂ©rise l’Afrique dĂšs l’époque punique1 et qui s’est naturellement prolongĂ©e Ă  l’époque romaine. Il ne serait pas dĂ©nuĂ© d’intĂ©rĂȘt de chercher Ă  dĂ©terminer la place qu’a pu occuper l’architecture de terre au sein de ces techniques considĂ©rablement variĂ©es. 2Le sujet est, en apparence, facile Ă  traiter car l’architecture domestique en Tunisie Ă  l’époque romaine dispose, de prime abord, d’une abondante documentation fournie par des dizaines de maisons mises au jour dans des sites cĂ©lĂšbres comme Carthage, Utique, Bulla Regia, Dougga, Thuburbo Majus et Thysdrus. L’étude s’avĂšre en fait ardue car beaucoup de ces maisons ont Ă©tĂ© dĂ©gagĂ©es au dĂ©but du siĂšcle, Ă  une Ă©poque oĂč seuls les monuments publics, spectaculaires et grandioses, faisaient l’objet de quelque soin tandis que les Ă©difices privĂ©s demeuraient encore absents des prĂ©occupations des archĂ©ologues. Les maisons, mĂȘme les plus somptueuses, ne suscitaient l’intĂ©rĂȘt que si elles s’ornaient de beaux pavements polychromes Ă  motifs figurĂ©s. Les murs n’attiraient l’attention que s’ils Ă©taient revĂȘtus de riches fresques. Les structures de terre mises au jour ne furent donc ni conservĂ©es ni mĂȘme dĂ©crites. Soumises aux intempĂ©ries et particuliĂšrement fragiles dĂšs que leur gaine protectrice avait disparu, elles ne tardĂšrent pas Ă  s’effriter et Ă  disparaĂźtre sans laisser de trace. Le chercheur se trouve ainsi privĂ© d’une bonne partie de la documentation. 2 L’intĂ©rĂȘt ne se situe pas seulement au niveau des archĂ©ologues qui se prĂ©occupent de plus en plus d ... 3 Outre les sites pour lesquels nous citerons plus loin les rĂ©fĂ©rences bibliographiques, on ne trouve ... 3Certes, depuis quelques dĂ©cennies, la recherche archĂ©ologique est de plus en plus attirĂ©e par l’habitat sous ses divers aspects plan, amĂ©nagement des espaces, distribution et orientation des piĂšces, programme de dĂ©cor, modes et matĂ©riaux de construction, etc. Certes, l’architecture de terre est l’objet de soins de plus en plus attentifs2 de la part des archĂ©ologues mais force est de reconnaĂźtre que, non seulement aucune approche approche globale de la question n’a Ă©tĂ© tentĂ©e jusqu’à ce jour, mais aussi que les publications rĂ©centes ne donnent, pour la pĂ©riode qui nous intĂ©resse3, que de maigres renseignements souvent vagues et fragmentaires. Les textes anciens ne fournissant pas de donnĂ©es plus abondantes, nous nous trouvons plus ou moins rĂ©duits Ă  fonder la prĂ©sente Ă©tude essentiellement sur la documentation, fort heureusement de premier ordre, disponible sur le grand site de Thysdrus El Jem. Mais il est possible d’avoir une premiĂšre idĂ©e de l’importance et de la diffusion de l’architecture de terre en Tunisie Ă  l’époque romaine Ă  travers quelques textes anciens qui fournissent, en outre, des dĂ©tails intĂ©ressants sur ce mode de construction. Les textes anciens 4 VITRUVE. — De Architectera. Il, 3, citĂ© dans LATTRE de. — Revue tunisienne, XVIII, 1911, p. 326 ... 5 Cf. CINTAS P.. — Manuel d’archĂ©ologie punique. Paris, 1976, t. Il, p. 79, no 232, qui a Ă©crit ... 4Traitant des briques crues, Vitruve Ă©voque un curieux usage existant Ă  Utique Ă  l’époque romaine et concernant les dĂ©tails de sĂ©chage4. Le magistrat prend soin de visiter les briques et de s’assurer que leur moulage a Ă©tĂ© fait cinq annĂ©es auparavant. Ce dĂ©lai paraĂźt excessivement long et, selon certains archĂ©ologues, il ne s’expliquerait que par une erreur de chiffre commise par un copiste ou un traducteur5. De toute façon on peut retenir que, pour avoir fait l’objet d’une rĂ©glementation prĂ©cise et d’un contrĂŽle rigoureux de la part du magistrat, la brique crue a dĂ» ĂȘtre d’un usage courant Ă  Utique et subir un long sĂ©chage avant de pouvoir ĂȘtre utilisĂ©e sans problĂšmes. 6 PLINE. – Histoire Naturelle. XXXV, 14-4 48-18 Cf. ci-dessus pp. 29- 32. 5Cette diffusion de l’architecture de terre est, par ailleurs, confirmĂ©e par un texte de Pline, trĂšs connu et trĂšs souvent citĂ©, qui prĂ©cise que les murs en terre Ă©taient trĂšs rĂ©pandus en Afrique et en Espagne6. 7 C I L Corpus des Inscriptions Latines. — VIII, 14428. 8 Cf. KOLENDO J.. — Le Colonat en Afrique sous le Haut Empire. Paris, 1976, pp. 60-61, p. 66, pp. 7 ... 6Enfin, grĂące Ă  une inscription provenant de Gsar Mezouar7 et datĂ©e de la fin du IIe s. ap. 181, on sait que des colons d’un saltus de la moyenne Medjerdah ont contestĂ© certaines redevances et corvĂ©es que les conductores et l’administration cherchaient Ă  leur imposer. Parmi les affaires litigieuses mentionnĂ©es par le document figure l’obligation de fournir la paille et la paille hachĂ©e UtilisĂ©e pour la confection des briques crues. Les colons Ă©taient mĂȘme tenus, semble-t-il, de fabriquer les briques8. 7L’archĂ©ologie autorise-t-elle Ă  confirmer et Ă  prĂ©ciser l’ampleur de cette diffusion des techniques de construction en terre que laissent entrevoir les textes anciens ? LimitĂ©e et de valeur inĂ©gale dans son Ă©tat actuel, notre documentation permet nĂ©anmoins de faire des constatations intĂ©ressantes et d’avancer quelques hypothĂšses. 8On est d’abord frappĂ© de constater qu’il n’existe pas de traces prouvant le recours Ă  un tel mode de construction sur des sites aussi connus que Bulla Regia, Dougga, Althiburos, Mactar et Thuburbo Majus oĂč pourtant de trĂšs nombreuses maisons ont Ă©tĂ© mises au jour avec des murs conservĂ©s sur des hauteurs trĂšs apprĂ©ciables. Cette absence nous paraĂźt aisĂ©ment comprĂ©hensible. Nous l’expliquerons plus loin. Essayons auparavant de passer en revue les quelques sites pour lesquels nous disposons de tĂ©moignages sur l’usage de l’architecture de terre dans les maisons. Utique et Carthage 9 VILLE G.. — La Maison et la mosaĂŻque de la chasse Ă  Utique. Karthago, XI, p. 25. 10 VILLE G.. — La Maison et la mosaĂŻque de la chasse Ă  Utique. Karthago, XI, p. 29, no 23 bis. 11 LEZINE A.. — Carthage-Utique Ă©tudes d’architecture et d’urbanisme. Paris, 1968, p. 152. 12 LEZINE A.. — Utique note d’archĂ©ologie punique. AntiquitĂ©s africaines, 5, 1971, p. 91. 13 LEZINE A.. — Utique note d’archĂ©ologie punique. AntiquitĂ©s africaines, 5, 1971, p. 90. Ces briq ... 9A Utique les textes et les fouilles convergent pour montrer l’existence et la diffusion des briques crues, surtout au dĂ©but de l’époque romaine. G. Ville avait notĂ© la prĂ©sence dans la Maison de la Chasse de briques crues carrĂ©es de 0,52 m de cĂŽtĂ© x 0,10 m de hauteur, faites d’un assez mauvais mĂ©lange d’argile et d’un peu de chaux et liĂ©es entre elles par un mortier de terre9. Dans l’urbanistique uticĂ©enne, ce mode de construction remonterait, selon l’auteur, Ă  une pĂ©riode antĂ©rieure Ă  l’ùre chrĂ©tienne. La facilitĂ© d’approvisionnement en matĂ©riaux de meilleure qualitĂ©, et en particulier en grĂšs du cap Bon acheminĂ© par bateau, aurait amenĂ© la substitution, Ă  une date assez ancienne, de la pierre Ă  la brique crue10. De son cĂŽtĂ©, A. Lezine avait pu constater que les structures de terre Ă©taient trĂšs rĂ©pandues Ă  Utique dĂšs l’époque punique au IIIe s., elles formaient l’élĂ©ment essentiel de la composition des murs; au IIe s. les maisons ordinaires comportaient des superstructures en briques crues sur des soubassements en moellons mais les demeures les plus riches Ă©taient bĂąties en pierre du cap Bon ; au Ier s., sans disparaĂźtre, la brique crue ne figurait plus qu’à titre de remplissage dans une ossature de pierre11. L’auteur avait, par ailleurs, Ă©crit A l’époque impĂ©riale romaine la brique crue est toujours utilisĂ©e mais elle est renforcĂ©e dans ces murs extĂ©rieurs par des chaĂźnes d’angle ou des piles intermĂ©diaires en pierre taillĂ©e »12. Il avait notĂ©, Ă  son tour, la mauvaise qualitĂ© des briques qui, manifestement, n’avaient pas dĂ» ĂȘtre examinĂ©es par un magistrat bien sĂ©vĂšre13. Peu dĂ©taillĂ©e pour le Haut Empire, la documentation fait totalement dĂ©faut pour la pĂ©riode tardive. NĂ©anmoins les quelques points de repĂšre dont on dispose montrent que, mĂȘme si elle n’est pas aussi rĂ©pandue qu’à l’époque punique, l’architecture de terre n’a pas pour autant disparu des maisons uticĂ©ennes. 14 Pour cette pĂ©riode voir ci-dessus note 3 et FERRON J., PINARD M.. — Un Quartier de maisons pu ... 15 RAKOB F.. — CEDAC II, p. 28. 16 Fouilles exĂ©cutĂ©es sous la direction de M. Wells, CEDAC I, p. 8. 17 HUMPHREY — Excavation at Carthage 1975 conducted by the University of Michigan. Institut n ... 10A Carthage oĂč la campagne internationale de fouilles continue Ă  battre son plein, il est prĂ©maturĂ© de dresser un quelconque bilan. Il est toutefois possible d’affirmer que les tĂ©moignages d’utilisation de murs en briques crues sont multiples et ne concernent pas seulement la pĂ©riode punique14. Le professeur F. Rakob a remarquĂ©, dans l’aire fouillĂ©e par l’équipe qu’il dirige, qu’une piĂšce de sous-sol a Ă©tĂ© remblayĂ©e par les gravats provenant de l’écroulement des deux Ă©tages d’une habitation ravagĂ©e par un incendie du temps d’Antonin. Le remblai est constituĂ© essentiellement de dĂ©bris de briques crues grises ou jaune clair et de fragments de revĂȘtement mural prouvant que la maçonnerie supĂ©rieure des bĂątiments romains Ă©tait exĂ©cutĂ©e elle aussi en briques crues »15. De mĂȘme la fouille canadienne a mis au jour les restes d’une maison pouvant ĂȘtre datĂ©e du milieu ou de la deuxiĂšme moitiĂ© du IVe s. caractĂ©risĂ©e par la prĂ©sence de murs trĂšs solides en briques crues dont l’un recouvert de plĂątre peint »16. De son cĂŽtĂ©, la mission amĂ©ricaine a dĂ©gagĂ©, Ă  l’intĂ©rieur de la Maison des Auriges grecs, un mur en briques crues17. Une Ă©tude plus dĂ©taillĂ©e et plus prĂ©cise des structures dĂ©jĂ  mises au jour, et de celles qui ne manqueront pas d’ĂȘtre dĂ©couvertes au cours des prochaines annĂ©es, mettrait Ă  notre disposition une documentation riche qui sera pleine d’enseignements et permettra des confrontations utiles avec les donnĂ©es disponibles sur d’autres sites comme ceux de ByzacĂšne, en particulier. Thysdrus et la ByzacĂšne 18 PICARD Acholla. Fasti Archeologici, II, 1947, 2790, p. 316. Les murs de cette maison Ă©tai ... 19 PICARD — Karthago, IV, p. 121 et PICARD – Les MosaĂŻques d’Acholla. Études d’arc ... 20 GOZLAN S.. — La Maison de Neptune Ă  Acholla-Botria Tunisie problĂšmes posĂ©s par l’architecture ... 21 GOZLAN S.. — La Maison de Neptune Ă  Acholla-Botria Tunisie problĂšmes posĂ©s par l’architecture ... 22 GOZLAN S.. — La Maison de Neptune Ă  Acholla-Botria Tunisie problĂšmes posĂ©s par l’architecture ... 23 Nous devons ces renseignements Ă  l’amabilitĂ© de M. K. EssaĂŻdi qui a procĂ©dĂ© au dĂ©gagement de ces ma ... 24 Voir Ă  ce sujet VITA A. di. — La Villa dĂ©lia gara delle Nereidi » presso-Tagiura. SupplĂ©ments ... 11C’est en effet la ByzacĂšne qui semble avoir Ă©tĂ© la zone de prĂ©dilection de l’architecture de terre. A Acholla, sur quatre maisons connues plus ou moins partiellement, trois ont conservĂ© quelques structures murales en terre. La premiĂšre, celle des Colonnes rouges, datable de la fin du IIe s. ou du dĂ©but du IIIe s., prĂ©sente des murs dont le soubassement est en petit appareil et l’élĂ©vation en pisĂ©18. La seconde, dite d’Asinius Rufinus, datable de la fin du IIe s., se distingue par des parois en briques crues sur une courte base en moellons19. Dans la troisiĂšme maison, dite de Neptune20, datable des derniĂšres annĂ©es du rĂšgne de Marc-AurĂšle vers 170-18021, le recours Ă  une maçonnerie en pisĂ© a Ă©tĂ© constatĂ© tant dans le viridarium pour protĂ©ger les absides contre la poussĂ©e de la citerne que, surtout, dans une petite piĂšce Ă  deux niches largement ouverte sur le pĂ©ristyle et remarquable par son dĂ©cor comportant une mosaĂŻque gĂ©omĂ©trique polychrome en cubes de marbre et des montants de porte revĂȘtus de plaques de marbre rose. Il convient de noter que les parietes formacei sont ici en sable marin, mĂȘlĂ© de coquillages, mouillĂ©, Ă©nergiquement» tassĂ© et sĂ©chĂ©22. Il s’agit lĂ  d’un bon exemple d’adaptation aux matĂ©riaux fournis par ce site de bord de mer. L’absence de documentation sur d’autres sites de ByzacĂšne ne signifie nullement que l’architecture de terre n’y a pas Ă©tĂ© pratiquĂ©e. A HadrumĂšte Sousse, la permanence d’une agglomĂ©ration importante a entraĂźnĂ© de continuels bouleversements du terrain et explique aisĂ©ment la disparition de maçonneries fragiles. A Thaenae Henchir Thina, au sud de Sfax et ailleurs, les lacunes dans nos connaissances sont dues au fait que les fouilles ont Ă©tĂ© peu Ă©tendues et trop sommairement dĂ©crites, voire non publiĂ©es jusqu’à ce jour. C’est ainsi qu’à Uzitta, plusieurs maisons dĂ©gagĂ©es au cours des deux ou trois derniĂšres dĂ©cennies rĂ©vĂšlent un usage trĂšs rĂ©pandu, sinon exclusif, de structures en terre en Ă©lĂ©vation au-dessus d’une base en moellons23. Mais en attendant qu’ils soient publiĂ©s, les dĂ©tails concernant ces structures demeurent inconnus et non utilisables. Nous pensons que l’architecture de terre Ă©tait trĂšs courante un peu partout en ByzacĂšne comme elle l’était Ă©galement en Tripolitaine, de nombreuses analogies gĂ©ographiques et historiques rapprochant, par ailleurs, sur bien des plans ces deux provinces voisines24. 25 L. Foucher a dĂ©jĂ  eu l’occasion de signaler la prĂ©sence de structures en terre Ă  Thysdrus notamment ... 12Mais, dans l’état actuel de nos connaissances, c’est incontestablement Ă  Thysdrus que l’on peut disposer de la documentation la plus abondante sur l’architecture de terre, omniprĂ©sente sur le site oĂč elle a Ă©tĂ© utilisĂ©e dans des monuments publics comme les premiers amphithéù- tres, dans les tombes et surtout dans les maisons, les plus modestes comme les plus cossues fig. 1, oĂč elle constitue, du dĂ©but Ă  la fin de l’époque romaine, l’unique mode de construction adoptĂ© pour l’élĂ©vation des murs. Des exemples prĂ©cis tirĂ©s des diverses habitations thysdrutaines25 permettent, grĂące Ă  des repĂšres chronologiques, de montrer la remarquable permanence de ce type d’architecture et d’en connaĂźtre les principales caractĂ©ristiques, ce qui pallie, partiellement, les insuffisances et les dĂ©faillances de la documentation actuellement disponible sur les autres sites. ● 1. Plan schĂ©matique de la ville de Thysdrus. Les socles 13Avant d’examiner les exemples prĂ©cis, il convient de faire une remarque prĂ©alable si les structures de terre ont peu variĂ© au cours de la pĂ©riode qui nous intĂ©resse, il n’en a pas Ă©tĂ© de mĂȘme pour les socles qui en ont constituĂ© le support. Aussi, est-ce Ă  partir de ces socles qu’une chronologie relative des murs a pu ĂȘtre Ă©tablie. Cette chronologie est, dans la plupart des cas, absolue, d’autres indices de datation venant en renfort. Dans l’état actuel de nos connaissances, on peut distinguer, grosso modo, quatre types de socle qui se sont succĂ©dĂ© dans le temps. 26 La Maison du SilĂšne Ă  l’Ane est encore inĂ©dite. La plupart de ses piĂšces sont ornĂ©es de mosaĂŻques p ... 27 Le massif de fondation supportant ce type de mur est constituĂ© par un blocage de moellons liĂ©s au m ... 14Une premiĂšre demeure, appelĂ©e Maison du SilĂšne Ă  l’Ane fig. 2, oĂč de nombreux sondages ont Ă©tĂ© faits, fournit de bons exemples illustrant Ă  la fois la permanence des structures de terre et les variations qui ont affectĂ© les socles. De nombreux indices permettent de proposer des dates relativement prĂ©cises pour les diffĂ©rentes Ă©tapes de l’évolution des murs. SituĂ©e dans la zone centrale de la ville oĂč l’espace est trĂšs mesurĂ©, cette maison est de proportions modestes et ne possĂšde pas de pĂ©ristyle c’est une habitation d’artisans qui ont fini par accĂ©der Ă  une certaine aisance comme le prouve le trĂšs Ă©lĂ©gant dĂ©cor en mosaĂŻque de la derniĂšre phase26. Mais, grĂące Ă  la fouille stratigraphique, nous savons qu’elle est la plus ancienne de nos maisons connues. Son premier Ă©tat remonte en effet aux premiĂšres dĂ©cennies du Ier s. ap. fig. 2a. Le socle en maçonnerie de ses murs correspond Ă  un type d’appareil bien individualisĂ© qu’on retrouve Ă  d’autres endroits et notamment dans le quartier artisanal situĂ© Ă  peu de distance, dans le mĂȘme secteur. La base du mur est constituĂ©e de petits moellons de pierre dure liĂ©s au mortier de chaux et dont le parement est taillĂ© assez rĂ©guliĂšrement en forme de rectangle de 0,07 x 0,20 m en moyenne tandis que la face demeure brute. La maçonnerie est confortĂ©e par des harpes en calcaire dur de grandes dimensions, posĂ©es verticalement Ă  un mĂštre de distance environ les unes des autres, selon les dispositions classiques de l’opus africanum27. Au-dessus de ce socle en moellons de 0,50 m de haut et de 0,50 m d’épaisseur se dressent des rangĂ©es de briques crues de 0,50 x 0,35 x 0,09 m. Compactes et dures, ces briques sont faites d’une terre tuffeuse truffĂ©e de cailloutis. Elles ne contiennent ni chaux ni paille et sont scellĂ©es par des joints de terre de 1 cm d’épaisseur de couleur brun foncĂ©. Un enduit de 2 cm d’épaisseur, formĂ© d’une couche de chaux et de tout petits cailloux, recouvre le mur. Ce premier type d’appareillage est, en dĂ©finitive, caractĂ©risĂ© par la rĂ©gularitĂ© de taille de ses parements, l’horizontalitĂ© de ses assises et la finesse de ses joints. Cet aspect gĂ©nĂ©ral bien soignĂ© permet de le distinguer trĂšs nettement des types de murs postĂ©rieurs. ● 2. Maison du SilĂšne Ă  l’Ane – a. DĂ©tail des murs de l’état le plus ancien Ă©tat initial – b. DĂ©tail des murs de pierre de l’état intermĂ©diaire – c. DĂ©tail de l’état le plus ancien et Ă©volution. 28 Les fondations, tout en Ă©tant comparables, prĂ©sentent quelques diffĂ©rences elles ont la mĂȘme Ă©pai ... 15Un nouveau mode d’appareillage va en effet succĂ©der Ă  celui qui vient d’ĂȘtre dĂ©crit fig. 2b. ConstituĂ© de pierre de mĂȘme nature que l’ancien, il ne se distingue pas moins nettement de celui-ci par son aspect dĂ©sordonnĂ© et les dimensions plus importantes de ses moellons liĂ©s au mortier de terre qui sont en outre grossiĂšrement taillĂ©s et de formes hĂ©tĂ©roclites rendant les assises fort irrĂ©guliĂšres. Toutefois, les points de ressemblance entre les deux types de mur subsistent pas de variation notable au niveau de l’élĂ©vation en briques crues qui conservent la mĂȘme constitution et les mĂȘmes dimensions ; mĂȘme largeur des murs, 0,50 m ; mĂȘme genre de revĂȘtement mural en chaux mais ayant ici 3 cm d’épaisseur et portant une couche superficielle blanche et lisse qui Ă©tait peinte. Ce type de mur datable de la fin du Ier s. ou du dĂ©but du IIe s. se rencontre non seulement dans la Maison du SilĂšne Ă  l’Ane, mais aussi dans la demeure voisine28. 29 Ce sont des moellons de 10 x 8 x 3cm en moyenne. 30 Ces carriĂšres sont situĂ©es Ă  une quarantaine de kilomĂštres Ă  l’est d’El Jem, prĂšs de Mahdia. Elles ... 16Vers la deuxiĂšme moitiĂ© du IIe s. un nouveau type de mur se substitue aux deux prĂ©cĂ©dents et se rĂ©pand dans toute la ville. Il prĂ©sente avec les anciens appareillages quelques analogies mais aussi de multiples diffĂ©rences. Comme les deux prĂ©cĂ©dents, il est constituĂ© d’une partie infĂ©rieure en pierre et d’une partie supĂ©rieure en brique crue ou en terre battue. Son Ă©paisseur demeure toujours de 0,50 m ainsi que la hauteur de son socle. Enfin des harpes horizontales le consolident de distance en distance et le rattachent au modĂšle courant de l’opus africanum. Mais en dĂ©pit de ces quelques analogies, de nombreuses variantes lui donnent un aspect caractĂ©ristique. Aux gros moellons durs provenant des quelques rares croĂ»tes calcaires affleurant dans la rĂ©gion se substituent des moellons nettement plus petits29 et plus tendres, extraits des carriĂšres de Rejiche30 et posĂ©s Ă  plat par assises horizontales sur un abondant lit de mortier de chaux de 2 Ă  3 cm d’épaisseur. Les harpes bien taillĂ©es mesurent 0,50 x 0,50 x 0,20 m. Les faces des murs Ă©taient recouvertes d’un enduit de chaux de 1 Ă  2 cm d’épaisseur dont la surface lisse Ă©tait souvent dĂ©corĂ©e de fresques. Ce type de socle, de loin le plus rĂ©pandu dans la citĂ©, supporte une Ă©lĂ©vation de terre tantĂŽt en pisĂ©, tantĂŽt en brique crue. L’évolution et le passage du premier au troisiĂšme type de mur sont illustrĂ©s de maniĂšre remarquable par une paroi de la Maison du SilĂšne Ă  l’Ane oĂč l’on voit, grĂące aux sondages, la superposition verticale des deux structures fig. 2c on distingue, au niveau le plus bas, l’empattement et le socle du mur le plus ancien surmontĂ© de trois rangĂ©es de briques crues, puis, au-dessus, d’un nouveau sol qui a tout scellĂ©, on voit se dresser un nouveau socle de petits moellons tendres liĂ©s au mortier de chaux et supportant de nouvelles rangĂ©es de briques. 31 TrĂšs vaste et sans doute trĂšs intĂ©ressante par ses dimensions, l’état de conservation de ses murs e ... 32 La Maison de Lucius Verus fait Ă©galement partie des Ă©difices encore inĂ©dits. 33 C’est dans un atelier communiquant avec cette maison qu’ont Ă©tĂ© trouvĂ©s les masques mortuaires qui ... 17Des dispositions se rattachant Ă  ce troisiĂšme type peuvent ĂȘtre observĂ©es dans la maison dite des Fresques fig. 3b, oĂč l’on voit le mĂȘme genre de socle et une Ă©lĂ©vation en briques crues de 0,50 x 0,30 x 0,09 m scellĂ©es par des joints de terre de 1 cm d’épaisseur et de couleur brun foncĂ©31. On peut citer Ă©galement de nombreux autres exemples oĂč le socle Ă©tant du mĂȘme type, l’élĂ©vation est en pisĂ© au lieu d’ĂȘtre en brique crue. L’un des mieux conservĂ©s appartient Ă  la maison dite de Lucius Verus fig. 3a qui est l’une des villas les plus vastes et les plus somptueuses tout en Ă©tant situĂ©e en plein cƓur de la zone centrale, Ă  un endroit oĂč l’espace est trĂšs mesurĂ©, dans le voisinage immĂ©diat du forum et d’un grand temple consacrĂ© au culte impĂ©rial. Cette demeure ne couvre pas moins de 2 500 m2 et comporte plusieurs dizaines de piĂšces toutes entiĂšrement recouvertes de mosaĂŻques fort originales. Pourvue d’élĂ©ments de confort qu’on trouve rarement ailleurs, elle ne se distingue en rien des autres habitations sur le plan des modes et des matĂ©riaux de construction. Le pisĂ© qu’on y a signalĂ© prĂ©sente une structure absolument identique Ă  celle des briques crues. Il est Ă©galement constituĂ© d’une terre tuffeuse compacte remplie de cailloutis et sans aucune trace de chaux ni de paille hachĂ©e32. A peu de distance de cette imposante demeure, la maison dite des Masques mortuaires33, modeste habitation artisanale de type punique composĂ©e de quelques piĂšces groupĂ©es autour d’une petite cour, fournit un autre exemple de mur en pisĂ© sur un soubassement de 0,70 m de haut et 0,50 m de large en moellons liĂ©s par de trĂšs Ă©paisses couches de mortier de chaux et sĂ©parĂ©s, tous les 1,10 m environ, par des harpes verticales en grĂšs de RĂ©jiche. Pour obtenir une horizontalitĂ© correcte on a posĂ©, au-dessus de l’assise supĂ©rieure, une bonne couche de mortier qui sert de lit aux structures en pisĂ©. Celles-ci ont Ă©tĂ© tassĂ©es dans des coffrages par couches successives de 20 cm. Les diffĂ©rents lits de tassement et les lignes qui les sĂ©parent apparaissent avec une remarquable nettetĂ© sur la paroi. ● 3. a. Maison de Lucius Verus, piĂšce 61. DĂ©tail des murs en petits moellons – b. Maison des Fresques, piĂšce 14. DĂ©tail des murs en petits moellons – c. Maison des Masques. Mur tardif, entre les piĂšces 1 et 27. 34 A ne pas confondre avec la Maison des Masques mortuaires Ă©voquĂ©e un peu plus haut et situĂ©e Ă  quelq ... 35 Ces briques moulĂ©es avec du mortier de plĂątre ont souvent les dimensions standard des briques crues ... 36 Cette Ă©paisseur constante de 10 cm des dalles correspond Ă  celle du pavement en bĂ©ton de chaux et d ... 18Le quatriĂšme type de socle est construit avec beaucoup moins de soin que les prĂ©cĂ©dents. Il n’y a pas de normes prĂ©cises qui le distinguent sinon l’aspect trĂšs hĂ©tĂ©rogĂšne qu’il prĂ©sente et qui est dĂ» au remploi des matĂ©riaux les plus divers et les plus disparates. Cette architecture fondĂ©e essentiellement sur la rĂ©utilisation d’élĂ©ments de rĂ©cupĂ©ration est forcĂ©ment tardive et sans doute postĂ©rieure Ă  la fin du IIIe s. Les moins hĂ©tĂ©roclites parmi ces structures ont Ă©tĂ© remarquĂ©es dans l’ülot de la maison dite des Masques34 situĂ©e en plein quartier central et groupant, Ă  peu de distance Ă  l’est de la Maison de Lucius Verus, un ensemble de petites habitations sans pĂ©ristyle. La base de certains murs, haute de 0,75 m, est uniformĂ©ment constituĂ©e de gros blocs de grĂšs de RĂ©jiche fig. 3c, mais qui ont Ă©tĂ© arrachĂ©s Ă  leur contexte d’origine et assemblĂ©s de façon irrĂ©guliĂšre en fonction de leur forme et de leurs dimensions. TrĂšs grossiĂšrement appareillĂ©s, ils sont scellĂ©s au mortier de terre. L’élĂ©vation est en pisĂ© de mĂȘme constitution que ceux dĂ©crits prĂ©cĂ©demment. Plus curieux, un autre soubassement de mur de la mĂȘme maison prĂ©sente deux faces complĂštement diffĂ©rentes. La premiĂšre est en petits moellons de calcaire dur liĂ©s au mortier de chaux. La seconde est trĂšs hĂ©tĂ©rogĂšne et montre de bas en haut des fragments de dalle de sol grossiĂšrement taillĂ©s pour ĂȘtre remployĂ©s, des petits moellons durs, liĂ©s au mortier de chaux, des fragments de blocs de grĂšs et deux assises en briques de plĂątre. Ces derniers Ă©lĂ©ments qui n’apparaissent Ă  Thysdrus que dans les structures tardives servent souvent Ă  rĂ©gler l’arasement des soubassements35. La partie supĂ©rieure du mur, au-dessus de ce socle de 1 m de haut, est Ă©galement en pisĂ©. Un autre exemple parmi ces socles les plus hĂ©tĂ©roclites peut aussi ĂȘtre observĂ© dans l’une des maisons tardives de l’ülot du SilĂšne Ă  l’Ane fig. 4a. Des harpes constituĂ©es par des blocs rĂ©guliers de grĂšs de RĂ©jiche ou, Ă  dĂ©faut, de blocs de mĂȘmes dimensions en mortier de plĂątre grossiĂšrement disposĂ©s les uns au-dessus des autres encadrent quelques assises formĂ©es en partie de grosses pierres de calcaire assez rĂ©guliĂšres et en partie en gros moellons irrĂ©guliers liĂ©s au mortier de terre ; au-dessus de ces assises sont disposĂ©s des fragments de dalles de sol dĂ©coupĂ©s de maniĂšre Ă  s’adapter Ă  l’épaisseur du mur 0,50 x 0,40 x 0,10 m36. L’élĂ©vation en briques crues, trĂšs partiellement conservĂ©es au dĂ©but, a presque totalement disparu aujourd’hui. Il serait possible de multiplier les exemples de ces socles de murs tardifs construits Ă  la hĂąte, dans un contexte de troubles et de destructions et oĂč se combinent de façon plus ou moins variĂ©e et hĂ©tĂ©roclite des Ă©lĂ©ments divers comme les petits moellons, les blocs plus ou moins rĂ©guliers de calcaire ou de grĂšs de RĂ©jiche, des fragments de dalles de sol et des briques de mortier de plĂątre. Mais, qu’elle soit en pisĂ© ou en briques crues, l’élĂ©vation est toujours homogĂšne et exclusivement en terre. Les Ă©lĂ©vations en brique crue ou en pisĂ© 37 D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, la typologie que nous venons d’établir ainsi que ses implications chronolog ... 19L’étude de tous ces socles peut apparaĂźtre longue, mais elle nous fait connaĂźtre des structures d’une trĂšs grande variĂ©tĂ© et souvent trĂšs curieuses au niveau des dĂ©tails. DĂ©jĂ , Ă  ce titre, elle n’est pas dĂ©nuĂ©e d’intĂ©rĂȘt. Toutefois la large place qui lui a Ă©tĂ© accordĂ©e rĂ©pond Ă  des considĂ©rations plus importantes et plus directement en rapport avec l’objet de la prĂ©sente recherche. En effet, compte tenu des liens organiques qui lient l’élĂ©vation en terre et le soubassement en dur qui lui sert de support, il n’est pas concevable d’étudier l’une et de nĂ©gliger l’autre. Il est, de mĂȘme, clair que c’est grĂące aux dĂ©tails d’appareillage du socle qu’on peut situer l’architecture de terre dans un cadre chronologique prĂ©cis37. Enfin, le recours Ă  des matĂ©riaux hĂ©tĂ©roclites et disparates, voire particuliĂšrement insolites comme les fragments de dalles de sol, estun fait utile Ă  signaler car il Ă©claire singuliĂšrement un phĂ©nomĂšne aussi essentiel que l’usage systĂ©matique et quasi exclusif de structures en terre. 38 On peut citer de nombreux autres exemples dans le mĂȘme quartier ou ailleurs dans les grandes villas ... 39 Des traces de peinture sont encore visibles sur la cloison situĂ©e dans les remblais Ă  l’ouest de la ... 20Mais il est des cas oĂč ce socle trĂšs prĂ©cieux pour dater l’élĂ©vation en terre fait entiĂšrement dĂ©faut, les murs Ă©tant constituĂ©s de la base au sommet de pisĂ© ou de brique crue. Ces murs ont, comme les autres, une Ă©paisseur de 0,50 m environ et sont protĂ©gĂ©s par un enduit de chaux de 2 Ă  3 cm. Les briques crues utilisĂ©es ont souvent des dimensions standard de 0,50 x 0,35 x 0,09 Ă  0,10 m. Ces structures sans base en moellons semblent relativement fragiles. Aussi n’ont-elles Ă©tĂ© d’un usage courant que pour les amĂ©nagements et les rĂ©amĂ©nagements internes et, en particulier, pour Ă©tablir des cloisons ou boucher des portes. De nombreuses cloisons de pisĂ© d’une Ă©paisseur tantĂŽt de 0,50 m, tantĂŽt de 0,35 m recouvertes d’un enduit de chaux ont Ă©tĂ© repĂ©rĂ©es un peu partout et notamment dans l’une des maisons de l’ülot du SilĂšne Ă  l’Ane38. DerriĂšre cet Ăźlot et surtout Ă  l’ouest de la Maison des Masques mortuaires, on peut voir deux exemples remarquables de cloisons en briques crues. ConservĂ©es sur une hauteur assez apprĂ©ciable et emprisonnĂ©es dans une masse considĂ©rable de dĂ©combres, ces deux cloisons sont constituĂ©es de fragments de briques crues de 0,08 Ă  0,09 m d’épaisseur et de 0,16 m de large. Deux couches d’enduit de 2 cm chacune les protĂšgent de part et d’autre et donnent Ă  la cloison une Ă©paisseur totale de 0,20 m39. De mĂȘme nous avons un peu partout et notamment Ă  l’intĂ©rieur de la maison dite des Fresques fig. 4b de nombreuses portes qui ont Ă©tĂ© bouchĂ©es par des parois en briques crues ne reposant sur aucun soubassement mais posĂ©es directement sur le sol. ● 4. a. PremiĂšre maison de l’ülot du SilĂšne Ă  l’Ane, mur tardif entre les piĂšces 23 et 33 – b. Maison des Fresques, mur entre les piĂšces no 12 et 15 – c. PremiĂšre maison de l’ülot du SilĂšne Ă  l’Ane, mur en terre et systĂšme de consolidation entre les piĂšces 39 et 52. 21Toutefois, il est Ă©vident que l’extension d’un tel usage Ă  des murs porteurs et en particulier Ă  des murs de façade n’a pas Ă©tĂ© sans poser de problĂšmes. Des prĂ©cautions spĂ©ciales ont dĂ» ĂȘtre prises pour protĂ©ger ces structures des intempĂ©ries et autres risques qu’elles courent du fait de leur emplacement. Ces risques sont d’autant plus grands que, dans certains cas, le niveau intĂ©rieur de certaines maisons est surĂ©levĂ© par rapport au niveau extĂ©rieur. Pour Ă©viter le basculement, on a eu recours Ă  l’édification de murs contreforts de 1 m de hauteur destinĂ©s Ă  Ă©pauler, sur toute leur longueur, les façades situĂ©es en partie basse. Ces murs de consolidation sont construits en petits moellons de pierre dure placĂ©s par assises horizontales et scellĂ©s au mortier de chaux et de cendre. Leur profil est oblique Ă©pais de 0,35 m Ă  la base, ils s’élĂšvent en s’amincissant progressivement. Leur partie supĂ©rieure se courbe en quart de cercle dont le sommet rattrape le nu du mur Ă©paulĂ©. LiĂ©s au mortier de chaux et de cendre, ces contreforts servent aussi Ă  protĂ©ger les fondations et les parties basses des murs contre les infiltrations, l’humiditĂ© et le ruissellement. Ce mode de renforcement a Ă©tĂ© utilisĂ© pour protĂ©ger de nombreuses maisons et en particulier pour la façade ouest d’une des maisons de l’ülot du SilĂšne Ă  l’Ane fig. 4c. Il est Ă©galement visible sur plus de 6 m de long contre l’une des parois extĂ©rieures de la Maison de la Procession dionysiaque qui prĂ©sente, toutefois, avec la prĂ©cĂ©dente demeure, quelques diffĂ©rences elle est au mĂȘme niveau que la rue et ses murs ont un petit socle en moellons de 0,25 m. 22En l’absence de socle de pierre, ces murs, en brique crue ou en pisĂ©, sont difficiles Ă  dater. De toute façon, ils sont constituĂ©s de maniĂšre tout Ă  fait analogue aux autres et ne semblent pas appartenir Ă  une Ă©poque plutĂŽt qu’à une autre. Leur diffusion prouve que leur fragilitĂ© est toute relative. 23La soliditĂ© des structures de terre semble avoir Ă©tĂ© assez considĂ©rable et on observe peu de rĂ©fections ou de consolidations. C’est Ă  peine si on peut signaler quelques cas comme l’exemple qu’on observe dans une des piĂšces de la Maison des Fresques oĂč une partie en briques crues de l’angle est du mur nord, juste au-dessus du socle en pierre de 40 cm, a Ă©tĂ© rĂ©parĂ©e et consolidĂ©e par une structure en moellons liĂ©s au mortier de chaux. Cette rĂ©paration qui affecte un pan de 0,90 m de long et 0,40 m de haut a Ă©tĂ© sans doute motivĂ©e par une infiltration d’humiditĂ© ou un dĂ©faut de sĂ©chage des briques qui ont amenĂ© le dĂ©tachement de l’enduit et la dĂ©sagrĂ©gation partielle des matĂ©riaux. 24L’élĂ©vation en brique crue, parfois conservĂ©e sur des hauteurs considĂ©rables, ne semble pas avoir nĂ©cessitĂ© de dispositif de renforcement dans le sens horizontal. Nous ne connaissons qu’un seul exemple, visible dans la Maison des Masques mortuaires, oĂč une seule assise en gros moellons liĂ©s au mortier de terre est venue interrompre, Ă  0,35 m au-dessus du soubassement de 0,35 m de moellons, la sĂ©rie des rangĂ©es de briques crues qui entrent dans la composition d’un mur tardif. Ce lit de moellons isolĂ© au milieu des structures de terre est peut-ĂȘtre destinĂ© Ă  assouplir quelque peu la construction. 25De toute façon, l’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© et la fragilitĂ© des parois sont toujours masquĂ©es par un enduit de chaux qui forme une gaine protectrice souvent trĂšs efficace. Les enduits intĂ©rieurs se composent gĂ©nĂ©ralement de deux couches de chaux et de sable de 1 cm d’épaisseur chacune, la premiĂšre Ă©tant rugueuse et la seconde lisse et peinte. Les enduits extĂ©rieurs se composent d’une premiĂšre couche Ă©paisse de 3 Ă  4 cm et formĂ©e de mortier de chaux et de petits graviers et d’une deuxiĂšme couche plus mince et plus lisse. Des stries d’une dizaine de centimĂštres de long et de quelques millimĂštres de profondeur disposĂ©es en bandes parallĂšles, en lignes brisĂ©es ou en chevrons emboĂźtĂ©s permettent la fixation de la couche supĂ©rieure. Quant Ă  la premiĂšre couche, son adhĂ©sion aux structures de terre est assurĂ©e par les aspĂ©ritĂ©s qui caractĂ©risent la surface des briques crues et du pisĂ©. Cette adhĂ©sion est renforcĂ©e, dans le cas des briques, par le mortier de terre qui les lie entre elles et qui forme au niveau de chaque assise une petite Ă©paisseur tendre, contrastant avec la rugositĂ© des briques, et que l’enduit de chaux pĂ©nĂštre aisĂ©ment. Aussi, la premiĂšre couche d’enduit prĂ©sente-telle sur sa face intĂ©rieure une sĂ©rie de lignes parallĂšles saillantes illustrant cette parfaite adhĂ©sion. Bien protĂ©gĂ©es par de solides gaines d’enduit, les parois s’ornent de trĂšs belles fresques dont certaines ont Ă©tĂ© bien conservĂ©es et rien ne les distingue plus extĂ©rieurement des murs en briques cuites ou en pierre. 40 Nous avons bĂ©nĂ©ficiĂ© pour ce sondage de l’aide trĂšs prĂ©cieuse de notre ami Roger GuĂ©ry que nous rem ... 41 Le mur a Ă©tĂ© refait au cours de la seconde moitiĂ© du troisiĂšme siĂšcle car les dalles en mortier de ... 26Cette ressemblance peut-elle ĂȘtre poussĂ©e plus loin et s’étendre Ă  certaines propriĂ©tĂ©s essentielles des murs ? On peut se demander, par exemple, si ces parois en terre sont propres Ă  soutenir des charpentes de grande portĂ©e ou des voĂ»tes. S’il n’est pas possible, faute de documents prĂ©cis, de donner une rĂ©ponse entiĂšrement satisfaisante Ă  cette question, on peut nĂ©anmoins avoir une idĂ©e du type de plafond qui semble avoir Ă©tĂ© bien adaptĂ© Ă  cette architecture de terre. Un sondage opĂ©rĂ© dans une habitation situĂ©e dans le voisinage immĂ©diat de la Maison des Masques nous fournit, Ă  cet Ă©gard, de prĂ©cieux renseignements40. Le mur d’une des piĂšces dĂ©gagĂ©es est constituĂ© d’un socle de 1 m de haut en moellons surmontĂ© d’un lit de dalles en mortier de plĂątre de 0,10 m d’épaisseur destinĂ© Ă  niveler la surface au-dessus de laquelle sont disposĂ©es des rangĂ©es de briques crues de 0,50 m de hauteur, 0,35 m de large et 0,10 m d’épaisseur41. Les rangĂ©es de briques crues se poursuivent jusqu’à une hauteur de 2,45 m et la partie supĂ©rieure du mur porte encore un large fragment avec deux Ă©paisseurs de crĂ©pi superposĂ©es et elle semble couronnĂ©e par un fragment de la terrasse qu’elle supportait. La coupe de celle-ci a pu ĂȘtre approximativement reconstituĂ©e le noyau essentiel est formĂ© d’une chape de 6 cm d’épaisseur faite de petits cailloux noyĂ©s dans un mortier de chaux jaune grisĂątre; le tout a Ă©tĂ© coulĂ© sur un lattis de roseaux trĂšs serrĂ©, Ă©tabli probablement sur un poutrage reposant sur les murs. Une couche de plĂątre de 1 cm d’épaisseur garnissait le plafond. L’étanchĂ©itĂ© Ă©tait obtenue par un mortier de tuileaux aux Ă©lĂ©ments finement broyĂ©s et lissĂ©s Ă  la surface. De nombreux fragments de plafond semblables ont Ă©tĂ© Ă©galement retrouvĂ©s dans de nombreux endroits du site et en particulier dans les dĂ©combres de la Maison des Fresques. 42 Pour cette maison, cf. FOUCHER L. — Thysdrus 1961 [sic], pp. 15-25. 43 C’est notamment le cas pour les quelques gradins conservĂ©s du second amphithéùtre thysdrutain qu’il ... 44 S’il s’agit bien d’un sol, l’exemple serait unique en Afrique, sauf erreur de notre part. Signalons ... 27Parmi les documents les plus Ă©tonnants concernant les briques crues, il en est un qui mĂ©rite d’ĂȘtre signalĂ©. Il concerne une utilisation particuliĂšrement insolite de ce matĂ©riau. En effet, un des espaces de la Sollertiana Domus42, complĂštement clos et sans accĂšs, sans doute une courette amĂ©nagĂ©e pour l’éclairage et l’aĂ©ration des piĂšces qui l’entourent, est pavĂ© de briques crues de mĂȘme nature terre tuffeuse truffĂ©e de cailloutis et de mĂȘmes dimensions 0,50 x 0,33 x 0,10 m que les modĂšles courants. Ces briques ne peuvent pas provenir d’un mur effondrĂ© car elles prĂ©sentent une disposition gĂ©omĂ©trique rigoureuse deux rangs successifs et posĂ©s sur chant au pied du mur puis le reste disposĂ© Ă  plat et sont liĂ©es par des joints en mortier de terre de couleur grise qui excluent aussi toute solution faisant songer Ă  un dĂ©pĂŽt de matĂ©riaux ou Ă  un lieu de sĂ©chage. Comme ces briques ne pouvaient pas ĂȘtre exposĂ©es aux intempĂ©ries, elles Ă©taient sans doute recouvertes par un quelconque enduit Ă  la chaux43 ou par quelque couche Ă©tanche de mortier Ă  la cendre dont il ne reste plus de trace44. CaractĂ©ristiques de l’architecture domestique thysdrutaine 28Il convient de retenir de toute cette abondante documentation thysdrutaine quelques Ă©lĂ©ments essentiels qui peuvent se rĂ©sumer ainsi. 29L’élĂ©vation en terre repose, dans la trĂšs grande majoritĂ© des cas, sur un support en matĂ©riaux durs qui perd de son ordonnance et de sa rĂ©gularitĂ© Ă  mesure que le temps passe. Les murs sans socle en pierre sont rares mais existent quand mĂȘme. Ce sont gĂ©nĂ©ralement de minces cloisons, parfois des murs de refend plus Ă©pais et assez exceptionnellement des murs extĂ©rieurs qui ont nĂ©cessitĂ© des structures de renforcement surtout en cas de dĂ©calage important entre les niveaux de la maison et de la rue. 45 La longueur des briques est presque toujours Ă©gale Ă  0,50 m et correspond Ă  l’épaisseur courante de ... 46 La seule exception connue est celle signalĂ©e par L. Foucher, cf. supra, note 25. Nous n’avons perso ... 47 Les constructions en pisĂ© tabia ou torba et celle en briques crues toub sont demeurĂ©es en vogue ... 30Par ailleurs, face Ă  la constante transformation du socle en pierre, on constate que l’élĂ©vation en terre est demeurĂ©e remarquablement stable tout au long de la pĂ©riode romaine mĂȘme constitution et mĂȘmes dimensions standardisĂ©es dans la plupart des cas45. La brique crue semble nettement plus rĂ©pandue que le pisĂ©. Ces deux structures sont toutefois constituĂ©es de la mĂȘme terre tuffeuse truffĂ©e de cailloutis ou de gravillons mais sans chaux ni paille46. L’une et l’autre coexistent dans les mĂȘmes habitations sans qu’on puisse, dans l’état actuel des recherches, expliquer le recours Ă  l’une ou Ă  l’autre par des critĂšres d’ordre chronologique, technique ou socio-Ă©conomique, contrairement Ă  ce qui se passe pour des pĂ©riodes rĂ©centes47. 48 La rĂ©gion de Thysdrus est absolument dĂ©pourvue de pierre. Les carriĂšres importantes les plus proche ... 49 Les mesures les plus importantes comme l’épaisseur des murs, les dimensions des blocs de grĂšs et la ... 50 Nous avons remarquĂ© que, contrairement Ă  d’autres endroits et Ă  d’autres pĂ©riodes, les briques crue ... 51 TrĂšs rĂ©pandue Ă  l’époque punique et romaine, l’architecture de terre est demeurĂ©e en vogue Ă  toutes ... 31Enfin l’architecture de terre Ă  Thysdrus n’est ni un procĂ©dĂ© bouche-trou, ni un matĂ©riau d’appoint, mais un Ă©lĂ©ment de base dont l’omniprĂ©sence doit ĂȘtre soulignĂ©e. Dans le cas prĂ©cis de Thysdrus et de beaucoup d’autres villes de ByzacĂšne, le phĂ©nomĂšne peut s’expliquer par la raretĂ© des pierres et l’éloignement des carriĂšres48. Cette explication est acceptable mais elle n’est pas suffisante Ă  elle seule. Les riches bourgeois qui n’avaient pas lĂ©sinĂ© sur les moyens de dĂ©corer leurs vastes demeures marbre, mosaĂŻques, fresques et autres Ă©lĂ©ments de confort n’auraient Ă©prouvĂ© aucune peine Ă  doter leurs maisons de murs en pierre si cela leur avait paru utile. En fait, le poids des traditions a dĂ» jouer un rĂŽle important. On sait combien l’architecture de terre, dont l’introduction en Tunisie est certainement due aux PhĂ©niciens, Ă©tait rĂ©pandue Ă  l’époque punique. Or, par ses modes et matĂ©riaux de construction ainsi que par le choix de ses modules, l’architecture domestique thysdrutaine se rattache Ă  cette tradition49. Il convient d’ajouter que cet attachement est fondĂ© aussi sur des considĂ©rations pratiques ce mode de construction a fait ses preuves tout en prĂ©sentant de nombreux avantages. Il est Ă©conomique, simple, Ă  portĂ©e de main et ne nĂ©cessite ni qualification spĂ©ciale, ni technique Ă©laborĂ©e. Un bon enduit de revĂȘtement et, le cas Ă©chĂ©ant, quelques mesures de protection lui assurent une soliditĂ© et une durĂ©e remarquables50. Aussi n’a-t-il jamais Ă©tĂ© abandonnĂ© dans la rĂ©gion et l’époque romaine ne constitue qu’un maillon d’une chaĂźne continue51. Conclusions 32Il faudrait disposer pour les autres sites d’une documentation aussi riche que celle de Thysdrus avant de pouvoir tirer des conclusions aussi prĂ©cises Ă  l’échelle de la Tunisie entiĂšre. Toutefois, rien n’interdit de dĂ©gager quelques impressions d’ensemble en attendant que les progrĂšs des recherches nous permettent d’aboutir Ă  des rĂ©sultats moins fragmentaires. 52 Le fait de n’avoir pas rencontrĂ© de structures de terre jusque-lĂ  sur des sites comme Dougga, Althi ... 53 Mes collĂšgues et amis, MM. Mongi Boulouednine, Golvin, Mabrouk Hamrouni ainsi que Mohamed Bej ... 33Les textes et les documents archĂ©ologiques qui sont Ă  notre disposition permettent d’affirmer que non seulement l’architecture de terre a existĂ© au niveau de l’habitat romano-africain en Tunisie mais qu’elle y Ă©tait rĂ©pandue. Tout comme Ă  Thysdrus, elle devait ĂȘtre omniprĂ©sente dans les rĂ©gions centrales et mĂ©ridionales oĂč de nombreux facteurs pouvaient l’imposer raretĂ© de la pierre, poids des traditions, pluviositĂ© rĂ©duite limitant les risques que font courir les eaux Ă  ce genre de structures. Elle Ă©tait sans doute moins rĂ©pandue dans les rĂ©gions septentrionales et occidentales pour des raisons inverses abondance de la pierre, traditions puniques moins influentes et plus gros risques de dĂ©gĂąts dus Ă  des pluies plus fortes et plus frĂ©quentes52. On peut penser que tous ces facteurs ont pesĂ© Ă  des degrĂ©s divers pour favoriser le recours exclusif Ă  la pierre au niveau des habitants riches ou mĂȘme jouissant d’une aisance assez relative. Mais les habitations modestes dans les villes comme dans les campagnes, Ă  la pĂ©riode romaine comme aux Ă©poques plus rĂ©centes, devaient ĂȘtre partiellement ou totalement en terre. Le fait de n’en avoir pas dĂ©couvert jusque-lĂ  sur certains sites ne signifie nullement qu’elles n’ont pas existĂ©53. Notes 1 PICARD — Un Quartier de maisons puniques Ă  Carthage. Revue ArchĂ©ologique, I, 1958, p. 22. 2 L’intĂ©rĂȘt ne se situe pas seulement au niveau des archĂ©ologues qui se prĂ©occupent de plus en plus de l’étude et de la conservation de ces structures, mais aussi Ă  celui des techniciens du bĂątiment et mĂȘme du grand public oĂč il se traduit surtout par la recherche, Ă  travers l’expĂ©rience du passĂ©, d’une solution d’avenir permettant de rĂ©duire le coĂ»t des constructions et de rĂ©soudre les problĂšmes posĂ©s par la crise du logement. D’importantes sociĂ©tĂ©s industrielles, comme ELF Aquitaine », ont tentĂ© des essais sur certains sites de Tunisie en vue de mettre au point des procĂ©dĂ©s adĂ©quats de consolidation des murs en brique crue. Par ailleurs, l’opinion publique a pu ĂȘtre sensibilisĂ©e Ă  ces questions par quelques expositions, confĂ©rences, publications, articles de journaux et Ă©missions de tĂ©lĂ©vision. GrĂące Ă  tous ces moyens d’information, l’expĂ©rience tentĂ©e Ă  Gourna par l’architecte Ă©gyptien Hassan Fathy n’est pas demeurĂ©e inconnue en Tunisie. Voir Ă  cet Ă©gard l’ouvrage de cet auteur FATHY H.. - Construire avec le peuple. Paris, Sindbad, 1970. 3 Outre les sites pour lesquels nous citerons plus loin les rĂ©fĂ©rences bibliographiques, on ne trouve que trĂšs peu d’indications gĂ©nĂ©rales concernant la pĂ©riode romaine dans les ouvrages de synthĂšse et les manuels; cf. PICARD — La Civilisation de l’Afrique romaine. Paris, 1959, pp. 196-197; ROMANELLI P.. — Topografia e archeologie dell’Africa romana. In EncyclopĂ©dia clossica. Torino, 1970, tome VII, vol. X, p. 56. Ces deux auteurs ne consacrent que quelques lignes Ă  l’architecture de terre en Afrique, laquelle n’est pas du tout Ă©voquĂ©e dans l’ouvrage LEZINE A.. — Architecture romaine d’Afrique. Par contre, pour la pĂ©riode punique on dipose de renseignements beaucoup plus abondants et souvent plus prĂ©cis grĂące aux fouilles de Kerkouane et de Carthage. Cf. MAHJOUBI A.. - L’Architecture domestique Ă  Kerkouane et la maison de l’insula 1 Africa V-VI. Tunis, 1978, p. 74 et p. 79; MOREL — Kerkouane, ville punique du cap Bon remarques archĂ©ologiques et historiques. 1969, pp. 477-478 ; LANCEL S., THUILLIER [et al.]. — Byrsa I rapports prĂ©liminaires de fouilles 1974-1976 de la mission archĂ©ologique française Ă  Carthage. Institut national d’archĂ©ologie de Tunis et École française de Rome, 1979, p. 233 ; LANCEL S., THUILLIER [et al.]. — Byrsa II. Institut national d’archĂ©ologie de Tunis et École française de Rome, 1982, p. 124, p. 163, p. 168. Pour une mise au point globale voir CINTAS P.. — Manuel d’archĂ©ologie punique. Paris, 1976, t. Il, pp. 79-82 et FANTAR M.. — Kerkouane, citĂ© punique du cap Bon Tunisie, pp. 172-177 et 199-204. ThĂšse de doctorat d’État, Paris, 1982. 4 VITRUVE. — De Architectera. Il, 3, citĂ© dans LATTRE de. — Revue tunisienne, XVIII, 1911, p. 326 cf. ci-dessus pp. 29-32. 5 Cf. CINTAS P.. — Manuel d’archĂ©ologie punique. Paris, 1976, t. Il, p. 79, no 232, qui a Ă©crit aucune brique crue ne rĂ©sisterait Ă  un sĂ©chage de cinq ans ». 6 PLINE. – Histoire Naturelle. XXXV, 14-4 48-18 Cf. ci-dessus pp. 29- 32. 7 C I L Corpus des Inscriptions Latines. — VIII, 14428. 8 Cf. KOLENDO J.. — Le Colonat en Afrique sous le Haut Empire. Paris, 1976, pp. 60-61, p. 66, pp. 72-73. 9 VILLE G.. — La Maison et la mosaĂŻque de la chasse Ă  Utique. Karthago, XI, p. 25. 10 VILLE G.. — La Maison et la mosaĂŻque de la chasse Ă  Utique. Karthago, XI, p. 29, no 23 bis. 11 LEZINE A.. — Carthage-Utique Ă©tudes d’architecture et d’urbanisme. Paris, 1968, p. 152. 12 LEZINE A.. — Utique note d’archĂ©ologie punique. AntiquitĂ©s africaines, 5, 1971, p. 91. 13 LEZINE A.. — Utique note d’archĂ©ologie punique. AntiquitĂ©s africaines, 5, 1971, p. 90. Ces briques sont, selon l’auteur, faites d’une argile impure pleine de tessons de poterie la matiĂšre premiĂšre ayant dĂ» ĂȘtre rĂ©cupĂ©rĂ©e dans une maison en ruine de la ville ». 14 Pour cette pĂ©riode voir ci-dessus note 3 et FERRON J., PINARD M.. — Un Quartier de maisons puniques Ă  Carthage. Revue ArchĂ©ologique, I, 1958, p. 22. La brique crue Ă©tait alors d’un usage si courant qu’on n’a pas hĂ©sitĂ© Ă  l’intĂ©grer dans la maçonnerie des loges pour les bateaux de l’ülot de l’amirautĂ© ; cf. CEDAC [Centre d’Études et de Documentation ArchĂ©ologique de la conservation de Carthage]. — Institut national d’archĂ©ologie de Tunis, sept. 1978, bulletin no 1, p. 15, col. II. Dans le secteur fouillĂ© par l’équipe allemande dirigĂ©e par le prof. F. Rakob, la couche de destruction dĂ©blayĂ©e Ă  l’époque augustĂ©enne Ă©tait constituĂ©e presque uniquement de briques crues ce qui fait penser que les murs des bĂątiments Ă  Ă©tages devaient ĂȘtre construits essentiellement en briques crues sur des murs en opus africanum... », CEDAC IL Institut national d’archĂ©ologie de Tunis, juin 1979, p. 26, col. I. 15 RAKOB F.. — CEDAC II, p. 28. 16 Fouilles exĂ©cutĂ©es sous la direction de M. Wells, CEDAC I, p. 8. 17 HUMPHREY — Excavation at Carthage 1975 conducted by the University of Michigan. Institut national d’archĂ©ologie de Tunis et American schools of oriental research, Tunis, 1976, p. 7. 18 PICARD Acholla. Fasti Archeologici, II, 1947, 2790, p. 316. Les murs de cette maison Ă©taient revĂȘtus de peintures de type pompĂ©ien. 19 PICARD — Karthago, IV, p. 121 et PICARD – Les MosaĂŻques d’Acholla. Études d’archĂ©ologie classique, II, Nancy, 1959, p. 77. 20 GOZLAN S.. — La Maison de Neptune Ă  Acholla-Botria Tunisie problĂšmes posĂ©s par l’architecture et le mode de construction. Karthago, XVI, 1971-72, pp. 43-99. 21 GOZLAN S.. — La Maison de Neptune Ă  Acholla-Botria Tunisie problĂšmes posĂ©s par l’architecture et le mode de construction. Karthago, XVI, 1971-72, pp. 43-44, no 5. 22 GOZLAN S.. — La Maison de Neptune Ă  Acholla-Botria Tunisie problĂšmes posĂ©s par l’architecture et le mode de construction. Karthago,. XVI, 1971-72, pp. 70-71. 23 Nous devons ces renseignements Ă  l’amabilitĂ© de M. K. EssaĂŻdi qui a procĂ©dĂ© au dĂ©gagement de ces maisons. Le site d’Uzitta, qui demeure encore pratiquement inĂ©dit, se trouve Ă  une quinzaine de kilomĂštres de Sousse. Signalons, par ailleurs, la prĂ©sence de briques crues dans l’habitat fortifiĂ© de Sbeitla et plus prĂ©cisĂ©ment dans le fortin nord. Selon DUVAL N., BARATTE F.. — Les Ruines de Sufetula - Sbeitla. Tunis, 1973, p. 96, les maisons - tours de basse Ă©poque se prĂ©sentent comme un labyrinthe de piĂšces et d’espaces dĂ©couverts avec des murs faits de matĂ©riaux variĂ©s, depuis la pierre jusqu’à la brique crue en passant par les carreaux de plĂątre. » 24 Voir Ă  ce sujet VITA A. di. — La Villa dĂ©lia gara delle Nereidi » presso-Tagiura. SupplĂ©ments Libya Antiqua, II, 1966. L’auteur p. 30 note la prĂ©sence constante de structures murales en terre dans une vingtaine de villas de plaisance de bord de mer entre Tripoli et Leptis Magna. Il souligne la remarquable soliditĂ© de ces structures, une fois recouvertes de crĂ©pi et bien protĂ©gĂ©es. De son cĂŽtĂ© AURIGEMMA S.. — L’Italia in Africa. I, 2, pp. 29-31, signale l’utilisation de pareilles structures et surtout l’emploi d’une curieuse maçonnerie mixte dans la luxueuse villa de Dar Bue Ammera prĂšs de Zliten, cĂ©lĂšbre par ses fameuses mosaĂŻques au-dessus d’une base classique de 0,82 m, l’élĂ©vation du mur prĂ©sente deux faces diffĂ©rentes, l’une en caementicium d’une Ă©paisseur de 0,19 m, l’autre en formaceum sur une Ă©paisseur de 0,35 m, consolidĂ©e par deux chaĂźnages du premier appareil qui traversent, Ă  1,42 m et 2,02 m de hauteur toute la largeur du pisĂ©. 25 L. Foucher a dĂ©jĂ  eu l’occasion de signaler la prĂ©sence de structures en terre Ă  Thysdrus notamment dans la Maison du Paon Ă  propos de laquelle il Ă©crit les murs, comme partout ailleurs, Ă©taient bĂątis en toub auquel se mĂȘlaient quelques moellons Ă  la partie infĂ©rieure ». Cf. FOUCHER L.. — DĂ©couvertes archĂ©ologiques Ă  Thysdrus en 1961, p. 3. Le mĂȘme auteur Ă©crit FOUCHER [L.]. — La Maison de la Procession dionysiaque Ă  El Jem. Paris, Presses Universitaires de France, 1963, p. 30 les murs du cĂŽtĂ© nord-ouest qui Ă©taient conservĂ©s sur une hauteur de 1 m environ du cĂŽtĂ© sud-ouest atteignent ici parfois deux mĂštres ; ils sont faits de briques constituĂ©es par de la terre Ă  laquelle on a incorporĂ© de la paille. Ces briques, Ă  peu prĂšs rĂ©guliĂšres, mesurent 0,23 m x 0,14 m ... la partie infĂ©rieure du mur jusqu’à une hauteur de 0,50 m, environ, est faite de pierres grossiĂšrement liĂ©es avec de la terre ». 26 La Maison du SilĂšne Ă  l’Ane est encore inĂ©dite. La plupart de ses piĂšces sont ornĂ©es de mosaĂŻques polychromes Ă  motifs figurĂ©s qui comptent parmi les plus belles et les plus intĂ©ressantes jamais dĂ©couvertes Ă  El Jem. L’une d’elles, qui a donnĂ© son nom Ă  la maison, reprĂ©sente un silĂšne complĂštement ivre se faisant transporter vers un Ăąne. La publication de la maison et de ses mosaĂŻques est actuellement en prĂ©paration. 27 Le massif de fondation supportant ce type de mur est constituĂ© par un blocage de moellons liĂ©s au mortier de terre. Assez grossier, il mesure environ 0,70 m de large et 1 m de haut et est couronnĂ© au sommet par une rangĂ©e de pierres dures posĂ©es horizontalement et faisant saillie de 0,10 m de chaque cĂŽtĂ© sous le mur proprement dit. 28 Les fondations, tout en Ă©tant comparables, prĂ©sentent quelques diffĂ©rences elles ont la mĂȘme Ă©paisseur et sont toutes deux couronnĂ©es par une assise de pierres plates mais elles sont constituĂ©es par un blocage plus grossier de pierraille, de cailloux et de mortier de terre. 29 Ce sont des moellons de 10 x 8 x 3cm en moyenne. 30 Ces carriĂšres sont situĂ©es Ă  une quarantaine de kilomĂštres Ă  l’est d’El Jem, prĂšs de Mahdia. Elles fournissent un grĂšs dunaire tendre et truffĂ© de coquillages qui se prĂȘte assez mal Ă  la sculpture et qui se laisse attaquer par l’érosion Ă©olienne. C’est de RĂ©jiche que proviennent pratiquement foutes les pierres de taille qui ont servi Ă  l’édification des monuments publics et notamment du grand amphithéùtre. 31 TrĂšs vaste et sans doute trĂšs intĂ©ressante par ses dimensions, l’état de conservation de ses murs et de ses Ă©lĂ©ments de dĂ©cor fresques et mosaĂŻques, la Maison des Fresques est encore inĂ©dite. 32 La Maison de Lucius Verus fait Ă©galement partie des Ă©difices encore inĂ©dits. 33 C’est dans un atelier communiquant avec cette maison qu’ont Ă©tĂ© trouvĂ©s les masques mortuaires qui ont dĂ©terminĂ© l’appellation de la demeure et auxquels nous avons consacrĂ© une Ă©tude SLIM H. 1976. — AntiquitĂ©s africaines, 10, 1976, pp. 79-92. 34 A ne pas confondre avec la Maison des Masques mortuaires Ă©voquĂ©e un peu plus haut et situĂ©e Ă  quelque 150 Ă  200 m plus au sud-ouest. 35 Ces briques moulĂ©es avec du mortier de plĂątre ont souvent les dimensions standard des briques crues 0,50 x 0,35 x 0,10 m et s’adaptent ainsi Ă  l’épaisseur courante des murs. 36 Cette Ă©paisseur constante de 10 cm des dalles correspond Ă  celle du pavement en bĂ©ton de chaux et de cailloux qui a servi de sol ailleurs. 37 D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, la typologie que nous venons d’établir ainsi que ses implications chronologiques se vĂ©rifient assez couramment Ă  Thysdrus. Il convient toutefois d’ĂȘtre toujours vigilant et d’examiner attentivement les structures en place. On constate, par exemple, que les moellons si caractĂ©ristiques du premier type les seuls dont les parements sont bien taillĂ©s en forme de rectangles assez rĂ©guliers et dont les dimensions sont supĂ©rieures aux autres utilisĂ©s Ă  des Ă©poques ultĂ©rieures ont Ă©tĂ© parfois rĂ©utilisĂ©s pour construire les murs de certaines maisons plus rĂ©centes mais, dans ce cas, l’appareillage est encadrĂ© de harpes en grĂšs de RĂ©jiche diffĂ©rentes de celles en usage pour le type 1 et tout Ă  fait conformes aux normes du type 3. 38 On peut citer de nombreux autres exemples dans le mĂȘme quartier ou ailleurs dans les grandes villas du quartier sud-est comme celle dite du Paon, cf. FOUCHER L. — Thysdrus 1961 sic]. 39 Des traces de peinture sont encore visibles sur la cloison situĂ©e dans les remblais Ă  l’ouest de la Maison des Masques mortuaires. De cette mĂȘme masse de dĂ©combres se dĂ©tachent des pans entiers de murs avec de nombreuses assises de briques crues ainsi qu’un revĂȘtement de mur dont on voit la face interne en partie recouverte de fragments de briques et en partie nue, le mur ayant Ă©tĂ©, en quelque sorte, sciĂ© dans le sens de la longueur. 40 Nous avons bĂ©nĂ©ficiĂ© pour ce sondage de l’aide trĂšs prĂ©cieuse de notre ami Roger GuĂ©ry que nous remercions ici trĂšs vivement. 41 Le mur a Ă©tĂ© refait au cours de la seconde moitiĂ© du troisiĂšme siĂšcle car les dalles en mortier de plĂątre n’apparaissent guĂšre avant cette pĂ©riode Ă  Thysdrus comme nous l’avons dĂ©jĂ  vu plus haut. 42 Pour cette maison, cf. FOUCHER L. — Thysdrus 1961 [sic], pp. 15-25. 43 C’est notamment le cas pour les quelques gradins conservĂ©s du second amphithéùtre thysdrutain qu’il convient de ne pas confondre avec le grand amphithéùtre. 44 S’il s’agit bien d’un sol, l’exemple serait unique en Afrique, sauf erreur de notre part. Signalons par ailleurs que la Sollerticno Domus dont la plupart des murs ont disparu, a quand mĂȘme rĂ©vĂ©lĂ© quelques structures de terre dans certaines piĂšces et notamment dans son vestibule de distribution oĂč un des murs, conservĂ© sur 1,10 m de haut, montre un soubassement de 0,60 m de haut constituĂ© de moellons liĂ©s au mortier de chaux supportant une structure en pisĂ© 0,50 m de haut sur 0,50 m d’épaisseur. 45 La longueur des briques est presque toujours Ă©gale Ă  0,50 m et correspond Ă  l’épaisseur courante des murs. La largeur se situe souvent autour de 0,35 m mais elle est moins stable que la longueur et varie parfois entre 0,37 et 0,40. Il en est de mĂȘme de l’épaisseur qui se situe entre 0,07 et 0,10 m. 46 La seule exception connue est celle signalĂ©e par L. Foucher, cf. supra, note 25. Nous n’avons personnellement jamais rencontrĂ©, au cours de nos travaux Ă  Thysdrus, de briques ou de pisĂ© contenant de la paille. 47 Les constructions en pisĂ© tabia ou torba et celle en briques crues toub sont demeurĂ©es en vogue dans beaucoup de rĂ©gions de Tunisie et notamment dans le Sahel, pauvre en pierre, jusqu’au milieu de ce siĂšcle. Mais les enduits semblent avoir perdu de leur efficacitĂ© par rapport Ă  l’AntiquitĂ©. Mal protĂ©gĂ©es, les structures en briques crues se sont avĂ©rĂ©es particuliĂšrement fragiles et on leur a prĂ©fĂ©rĂ© le pisĂ©. C’est le cas Ă  Djemmal situĂ©e Ă  une trentaine de kilomĂštres au sud de Sousse oĂč les habitants ont vu les grandes averses de 1931 dĂ©truire leurs demeures ils se sont plaints en prĂ©cisant que leurs maisons Ă©taient autrefois en pisĂ© mais que leur village ayant Ă©tĂ© dĂ©moli par une colonne beylicale, puis par un tremblement de terre, ils se sont dĂ©cidĂ©s, appauvris, Ă  construire en toub», cf. DESPOIS J.. - La Tunisie orientale. Sahel et Basse steppe. Paris, Presses Universitaires de France, 1955, p. 330. 48 La rĂ©gion de Thysdrus est absolument dĂ©pourvue de pierre. Les carriĂšres importantes les plus proches sont situĂ©es Ă  plus de 40 km du site, prĂšs de Mahdia ou de Sallacta. Les possibilitĂ©s offertes par les quelques affleurements de croĂ»tes calcaires sont trĂšs limitĂ©es et semblent avoir Ă©tĂ© Ă©puisĂ©es avant que la ville n’ait connu la grande fiĂšvre de construction de la fin du second siĂšcle et du dĂ©but du troisiĂšme. Les moellons en calcaire dur se rarĂ©fient et tendent Ă  cĂ©der la place aux moellons de grĂšs de RĂ©jiche puis aux matĂ©riaux de rĂ©cupĂ©ration, Ă  l’époque tardive. 49 Les mesures les plus importantes comme l’épaisseur des murs, les dimensions des blocs de grĂšs et la longueur des briques crues correspondent Ă  la grande coudĂ©e punique de 0,50 m Ă  0,52 m on a remarquĂ© qu’à Byrsa les murs porteurs ont souvent 0,50 m d’épaisseur. Il convient de signaler que cette coudĂ©e punique de 0,50 m est demeurĂ©e vivace Ă  El Jem jusqu’à un passĂ© trĂšs rĂ©cent. Le mĂštre n’a pas rĂ©ussi Ă  la supplanter auprĂšs des vieux maçons qui mesurent encore en coudĂ©es. 50 Nous avons remarquĂ© que, contrairement Ă  d’autres endroits et Ă  d’autres pĂ©riodes, les briques crues et le pisĂ© en usage Ă  Thysdrus Ă  l’époque romaine forment une masse dense en terre trĂšs compacte ayant presque la consistance d’un bĂ©ton. On est trĂšs loin de ce matĂ©riau si souvent dĂ©crit ailleurs et qui s’effrite sous la pression des doigts. 51 TrĂšs rĂ©pandue Ă  l’époque punique et romaine, l’architecture de terre est demeurĂ©e en vogue Ă  toutes les grandes phases de la pĂ©riode musulmane. Les palais aghlabides des environs de Kairouan et bien d’autres monuments privĂ©s et publics ont Ă©tĂ© construits en terre. Cf. MARÇAIS G.. — L’Architecture musulmane d’Occident. 1954, p. 57. 52 Le fait de n’avoir pas rencontrĂ© de structures de terre jusque-lĂ  sur des sites comme Dougga, Althiburos, Bulla Regia, Henchir El Faouar ouThuburbo-Majus n’est sĂ»rement pas Ă©tranger Ă  l’abondance des carriĂšres de pierre dans la proximitĂ© immĂ©diate de ces sites. 53 Mes collĂšgues et amis, MM. Mongi Boulouednine, Golvin, Mabrouk Hamrouni ainsi que Mohamed Bejaoui et M. Kefi m’ont apportĂ© une aide prĂ©cieuse pour l’élaboration de cette Ă©tude tant par la mise au point des dessins et des illustrations que par les discussions fructueuses que j’ai eues avec eux. Qu’ils en soient ici remerciĂ©s. Cette publication numĂ©rique est issue d’un traitement automatique par reconnaissance optique de caractĂšres.
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