Lockedin syndroni : Enfermé de l'intérieur. Il y a quelques mois, dans son livre Le Scaphandre et le Papillon, Jean-Dominique Bauby nous faisait découvrir la terrible réalité de ce mot : paralysie complÚte, perte de la parole, sans que les facultés intellectuelles et
rĂ©diger un texte argumentatif Fiche lecture scaphandre papillon ElĂšve en premiĂšre annĂ©e en IFSI, L’auteur du livre que nous allons Ă©tudier est Jean-Dominique Baudy qui est nĂ© en avril 1952 et mort en mars 1997. RĂ©dacteur en chef du magasine Elle et pĂšre dedeux enfant, JD Baudy est victime d’un accident vasculaire cĂ©rĂ©bral Ă  l’ñge de 43ans. Il tombe ainsi dans le coma puis se rĂ©veille atteint du locked-in syndrome. GrĂące Ă  l’alphabet des lettres lesplus utilisĂ©es et l’une de ses paupiĂšres qu’il cligne pour choisir une lettre, il peut communiquer avec son entourage. C’est ainsi qu’il Ă©crivit ce livre. L’alphabet » est un titre important de sonƓuvre car il dĂ©veloppe comment il fait pour communiquer avec les personnes qui l’entourent, L’ouvrage que nous parlons s’intitule Le scaphandre et le papillon. Il fut publiĂ© en mars 1997 pour lapremiĂšre fois puis en septembre 2010 pour la derniĂšre fois. Le livre comporte 139pages au total, des Ă©ditions Robert Laffont. HospitalisĂ© depuis peu Ă  Berck, Jean-Dominique Bauby voit un dĂ©filĂ©incessant de personnel soignant. Persuader de retrouver le geste et la parole malgrĂ© son immobilitĂ© qui l’oblige Ă  faire des allers-retours entre son fauteuil roulant et son lit. Il dĂ©couvre au fil dutemps qu’il est victime du locked-in syndrome » en espĂ©rant et priant que son Ă©tat s’amĂ©liore au fil des annĂ©es. Une kinĂ©sithĂ©rapeute vient pour l’aider Ă  retrouver ses facultĂ©s motrices comme satĂȘte qu’il rĂ©ussi petit Ă  petit Ă  tourner Ă  l’inverse du bain oĂč il est pris en charge comme un nourrisson. GrĂące Ă  l’une de ses paupiĂšres qui est mobile il peut communiquer avec l’extĂ©rieur, il utiliseaussi un alphabet des lettres les plus utilisĂ©es pour faire des phrases. MalgrĂ© cela Jean-Dominique Bauby reste incompris, de plus d’ĂȘtre paralysĂ© et aphone il se rend compte qu’il est ses journĂ©es qu’à regarder le paysage lorsque cela lui est possible, se sentant seul mĂȘme parmi les autres patients qui n’osent pas le regarder en face et qui dĂ©tourne le regard. MĂȘme le

Fichede lecture le scaphandre et le papillon 1034 mots | 5 pages Le scaphandre et le papillon, autobiographie de 137 pages, a Ă©tĂ© Ă©crit par Jean-Dominique BAUBY. C'est un ouvrage paru le 6 mars 1997, Ă©ditĂ© par Robert Laffont Ă  Paris. 196 rĂ©sultats Passer aux rĂ©sultats principaux de la recherche Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat Bon QuantitĂ© disponible 1 Ajouter au panier Etat Bon. Merci, votre achat aide Ă  financer des programmes de lutte contre l'illettrisme. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat Bon QuantitĂ© disponible 1 Ajouter au panier Etat Bon. Merci, votre achat aide Ă  financer des programmes de lutte contre l'illettrisme. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat Comme neuf QuantitĂ© disponible 1 Ajouter au panier Etat Comme neuf. Merci, votre achat aide Ă  financer des programmes de lutte contre l'illettrisme. Gut/Very good Buch bzw. 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Etat Neu. nach der Bestellung gedruckt Neuware -'[C]'est le cinĂ©ma qui nivelle tout', schrieb AndrĂ© Bazin in seinem Artikel Pour un cinĂ©ma impur ĂŒber die unĂŒberschaubare Menge an Literaturverfilmungen im Kino. Die vorliegende Arbeit beschĂ€ftigt sich mit der Analyse von Filmadaptationen am Beispiel von Julian Schnabels Le Scaphandre et le Papillon aus dem Jahr 2007, der Verfilmung von Jean-Dominique Baubys Memoiren. Die Filmadaptation soll im Hinblick auf den Umgang des Medium Films mit SubjektivitĂ€t bzw. autodiegetischen ErzĂ€hlstrukturen betrachtet werden. Wie wird SubjektivitĂ€t im Film erzeugt Im theoretischen Teil sollen einige Voraussetzungen fĂŒr die Analyse von Literaturverfilmungen unter medienwissenschaftlichen, semiotisch-linguistischen als auch literaturwissenschaftlichen Perspektiven bestimmt werden. Im praktischen Teil der Arbeit werden die ErzĂ€hlstrukturen des Films Le Scaphandre et le Papillon in Bezug zu seiner Vorlage analysiert. Die Kernthemen der Analyse sind die ErzĂ€hlstrukturen aus der autodiegetischen ErzĂ€hlung, das voice-over Verfahren und dessen Funktionen fĂŒr den Film und schliesslich die Übertragung und Darstellung von InnenweltvorgĂ€ngen im Film. 72 pp. Deutsch. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat Bon QuantitĂ© disponible 1 Ajouter au panier Softcover. Etat Bon. Ancien livre de bibliothĂšque. LĂ©gĂšres traces d'usure sur la couverture. Couverture diffĂ©rente. Ammareal reverse jusqu'Ă  15% du prix net de ce livre Ă  des organisations caritatives. ENGLISH DESCRIPTION Book Condition Used, Good. Former library book. Slight signs of wear on the cover. Different cover. Ammareal gives back up to 15% of this book's net price to charity organizations. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat Bien QuantitĂ© disponible 1 Ajouter au panier Tapa Blanda. Etat Bien. IMAGENES En caso que no exista imagen de tapa. no dude en solicitarla. 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DécryptezLe Scaphandre et le Papillon de Jean-Dominique Bauby avec l¿analyse du Que faut-il retenir du Scaphandre et le Papillon, l'oeuvre autobiographique qui a bouleversé les lecteurs ?Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette ¿uvre dans une fiche de lecture complÚte et détaillée.
fi che fi lm SYNOPSIS Le 8 dĂ©cembre 1995, un accident vasculaire brutal a plongĂ© Jean-Dominique Bauby, journaliste et pĂšre de deux enfants, dans un coma profond. Quand il en sortit, toutes ses fonctions motrices Ă©taient dĂ©tĂ©riorĂ©es. Atteint de ce que la mĂ©decine appelle le locked-in syndrome», il ne pouvait plus bouger, parler ni mĂȘme respirer sans assis- tance. Dans ce corps inerte, seul un Ɠil bouge. Cet Ɠil, devient son lien avec le monde, avec les autres, avec la vie. Il cli- gne une fois pour dire oui», deux fois pour dire non». Avec son Ɠil, il arrĂȘte l’attention de son visiteur sur les lettres de l’alphabet qu’on lui dicte et forme des mots, des phrases, des pages entiĂšres
 Avec son Ɠil, il Ă©crit ce livre, Le Scaphandre et le papillon , dont chaque matin pendant des semaines, il a mĂ©morisĂ© les phrases avant de les dicter
 CE QU’EN DIT LA PRESSE Le Figaroscope - Marie-NoĂ«lle Tranchant Impressionnant. FICHE TECHNIQUE FRANCE/ETATS-UNIS - 2007 - 1h52 RĂ©alisateur Julian Schnabel ScĂ©nariste Ronald Harwood d ’aprĂšs l’Ɠu- vre de Jean-Dominique Bauby Image Janusz Kaminski Montage Juliette Welfling InterprĂštes Mathieu Amalric Jean-Dominique Bauby Emmanuelle Seigner CĂ©line Desmoulins Marie-JosĂ©e Croze Henriette Durand Anne Consigny Claude Patrick Chesnais Dr. Lepage Niels Arestrup Roussin LE SCAPHANDRE ET LE PAPILLON DE J ULIAN S CHNABEL 1 Journal du Dimanche - S. BelpĂȘche Un film magnifique, qui travaille longtemps aprĂšs qu’on l’a vu. Paris Match - Alain Spira Avec une sensibilitĂ© et une intel- ligence rares, ce rĂ©alisateur nous transmet ce que ce prisonnier 
 a pu vivre. 
 Autant dire que ce scaphandre mĂ©ritait bien une Palme. Positif - Jean Ce [que Julian Schnabel] recher- che, se sont plutĂŽt des sensations visuelles, des images qui pour- raient ĂȘtre banales, mais qu’il illumine de sa confiance dans le pouvoir de l’écran. 
 Devant sa camĂ©ra, ce qui pourrait n’ĂȘtre que la mise en scĂšne d’une expĂ©rience unique devient un voyage initiati- que aux confins de l’humain. TĂ©lĂ©CinĂ©Obs - Elodie Lepage On Ă©mergeait du livre bouleversĂ© et dĂ©sireux comme jamais de pro- fiter de la vie. Ce trĂšs beau film produit le mĂȘme effet. Le Parisien - Pierre Vavasseur 
 Ce film sĂ©duit d’abord par son audace. 
 Les acteurs sont impeccables d’émotion contenue. Ouest France - La rĂ©daction 
 Etonnant de vitalitĂ©, de ten- dresse et d’émotion. PremiĂšre - GĂ©rard Delorme Pour Schnabel accomplit des prouesses 
 les interprĂštes maintiennent le film Ă  un niveau constant d’excellence. 
 Un film Ă  voir pour la stimulante inventi- vitĂ© avec laquelle il traite un sujet a priori anticinĂ©matographique. Rolling Stone - Mathilde Lorit On craignait le tire-larmes, on se voit offrir un superbe voyage dans l’inconscient, portĂ© par une bande son trĂšs rock. Score - Romain Cole Cultivant un humour dĂ©senchantĂ© et un sens esthĂ©tique trĂšs abouti, le film de Schnabel s’impose 
 comme une expĂ©rience sensitive qui a l’élĂ©gance de ne pas instru- mentaliser le malheur. Mathieu Amalric, excellent, fait de Bauby un dandy attachant, pudique et rĂ©ellement Ă©mouvant 
 TĂ©lĂ©rama - FrĂ©dĂ©ric Strauss Nous avons tous besoin de visions, d’échappĂ©es, et nous avons tous Ă  apprendre de celui qui a Ă©crit Le scaphandre et le papillon. Et de celui qui met aujourd’hui ce livre en images, comme on dirait en musique, pour le faire retentir magnifiquement. Le Monde - Jacques Mandelbaum Un film audacieux qui ambitionne Ă  remplir deux offices 
 la fidĂ©- litĂ© Ă  l’esprit du livre 
 la mise en place 
 d’un petit laboratoire d’expĂ©riences narratives et plasti- ques. 
 La trouvaille visuelle ne rĂ©sout pas Ă  elle seule la transpo- sition livresque au cinĂ©ma. - Philippe Descottes Les Ă©cueils Ă©taient donc nom- breux, mais Julian Schnabel les Ă©vite et signe un film maĂźtrisĂ©, sans jamais franchir la ligne rouge. Cahiers du CinĂ©ma - Frodon L’adaptation du rĂ©cit autobiogra- phique et Ă©ponyme 
 donne 
 lieu au plus navrant trafic de sen- timentalitĂ© et d’imagerie. LigotĂ© dans son fauteuil par les impĂ©ra- tifs du spectacle, Almaric n’y peut plus rien, et le spectateur dans son fauteuil se sent dans la mĂȘme fĂącheuse posture. Les Inrocks - Jean-Marc Lalanne Avec sa construction en saynĂš- tes alertes montĂ©es allegretto, Le scaphandre et le papillon se pique d’éviter les grandes orgues du dolorisme et du pathos. Mais il leur substitue une imagerie poĂ©- tique bĂ©ate et un enthousiasme factice tout aussi Ă©difiants. L’HumanitĂ© - MichaĂ«l Melinard Le cĂŽtĂ© clinquant de la mise en scĂšne plombe plutĂŽt le propos plus qu’il ne l’élĂšve. Reste que sur une thĂ©matique plus que clas- sique, on se garderait bien de reprocher au cinĂ©aste d’avoir pris le parti de l’originalitĂ©. LibĂ©ration - Philippe Azoury 
 Schnabel essaye de tout son mieux de poser des questions qui, au-delĂ  du grand sujet Ă©mouvant et inattaquable, touchent direc- tement la pratique du cinĂ©ma. 
 On n’est pas trĂšs certain du rendu final, restĂ© pour beaucoup au stade dĂ©coratif. 2 ENTRETIEN AVEC JULIAN SCHNABEL Comment ce projet vous a t’il Ă©tĂ© proposĂ© et pourquoi avez-vous eu envie de mettre en scĂšne l’his- toire de Jean-Dominique Bauby ? J’étais trĂšs proche d’un homme qui s’appelait Fred Hughes. Il tra- vaillait pour Andy Warhol. C’était le manager de la Factory. Fred a longtemps habitĂ© rue du Cherche- Midi, au 15 rue du Cherche-Midi, oĂč Andy Warhol aussi a sĂ©journĂ©. AprĂšs la mort d’Andy, Fred – qui souffrait depuis toujours d’une sclĂ©rose en plaques – est tombĂ© malade. Son Ă©tat a progressive- ment empirĂ©, Ă  tel point qu’il ne pouvait plus venir Ă  Paris. Il res- tait cloĂźtrĂ© dans son appartement. Il habitait Lexington Avenue, Ă  la hauteur de la 90e rue. A la fin, il ne quittait plus son lit qui Ă©tait en plein milieu de l’appartement, tel Miss Havisham. Il Ă©tait allongĂ© lĂ  et je venais lui faire la lec- ture. Il ne pouvait plus parler. Il Ă©tait alitĂ©, immobile, et me dĂ©vi- sageait du regard pendant que je lui faisais la lecture. Il avait un infirmier qui s’appelait Darin McCormack. C’est cet homme, Darin McCormack, qui m’a donnĂ© le livre de Jean-Dominique Bauby, Le Scaphandre et le papillon , pour que je le lise Ă  Fred. J’avais toujours voulu faire un film sur Fred parce qu’il a eu une vie passionnante et soudain, il s’est retrouvĂ© prisonnier de son corps. Puis, ma mĂšre est morte Ă  l’ñge de 89 ans, il y a quelques annĂ©es. Et mon pĂšre est mort lui aussi. Ils Ă©taient mariĂ©s depuis 60 ans. Mon pĂšre souffrait d’un cancer depuis l’ñge de 83 ans, et il en avait pres- que 92. Il avait rĂ©ussi Ă  tenir la maladie en Ă©chec tant qu’il s’occu- pait de ma mĂšre. Mais maintenant qu’elle n’était plus là
 Je vivais dans mon atelier, lĂ  oĂč je peins. A Long Island. Mon pĂšre habitait lĂ  aussi. Il y a quelques annĂ©es, c’était NoĂ«l, je devais emmener mes enfants en vacances. J’avais besoin de quelqu’un pour veiller sur mon pĂšre parce qu’il ne pou- vait pas nous accompagner. J’ai appelĂ© Darin McCormack, l’infir- mier qui s’était occupĂ© de Fred. Il est venu Ă  la maison et il Ă©tait lĂ , avec mon pĂšre, quand un scĂ©na- rio est arrivĂ© de la part de Kathy Kennedy. C’était Le Scaphandre et le papillon . Plus tard, je l’ai lu. Mon pĂšre avait trĂšs peur de la mort. Je me suis dit que peut-ĂȘtre je pourrais l’aider Ă  vaincre sa peur. C’est la seule fois oĂč je n’ai rien pu faire pour lui. J’ai rĂ©ussi Ă  Ă©loigner la peur pendant quelque temps, mais je ne suis pas par- venu Ă  l’en dĂ©barrasser complĂš- tement. Il Ă©tait terrifiĂ© parce qu’il n’avait jamais Ă©tĂ© malade aupara- vant. Par ailleurs, j’avais Ă©crit un scĂ©nario pour le film Le Parfum, qui n’a jamais Ă©tĂ© utilisĂ©. Bernd Eichinger, le producteur qui dĂ©te- nait les droits du livre, n’avait pas du tout la mĂȘme conception du film. Mais il existe un point commun entre Grenouille et Jean- Dominique Bauby dans les deux histoires, le public est le confi- dent du personnage principal. On sait ce qui se passe dans la tĂȘte de Grenouille, comme on sait ce qui se passe dans la tĂȘte de Jean- Do. Quand j’ai commencĂ© Ă  lire Le Scaphandre et le Papillon, j’ai retrouvĂ© le mĂȘme principe. J’ai pu mettre dans ce film beaucoup de choses que j’avais l’intention de mettre dans Le parfum . Je jouis- sais d’une grande libertĂ© dans un cas, la libertĂ© de l’odorat de Grenouille, dans l’autre la libertĂ© d’imagination de Jean-Do. Je pou- vais voyager dans le temps, je pouvais faire ce qui me chantait. Pour moi, en tant que rĂ©alisateur et artiste, c’était une formidable occasion de structurer le film comme je le souhaitais. De crĂ©er ma propre structure, mon propre langage. Si j’arrivais Ă  pĂ©nĂ©trer dans son univers, je trouverais des solutions pour le reprĂ©senter au fur et Ă  mesure. Je savais qu’il fallait que je tourne ce film en France, en français, dans le vĂ©ri- table hĂŽpital. Si je n’avais pas pu tourner dans l’hĂŽpital oĂč il Ă©tait, je ne crois pas que j’aurais obte- nu la mĂȘme Ă©motion. Et l’histoire, mĂȘme si elle est universelle, est racontĂ©e par un Français. Je vou- lais qu’on entende cette voix. Il fallait que j’y croie moi-mĂȘme. Alors, je suis allĂ© Ă  Berck, j’ai visitĂ© l’hĂŽpital, les gens ont Ă©tĂ© extrĂȘmement gentils lĂ -bas, ils voulaient vraiment que je rĂ©alise le film lĂ -bas. Personne ne vou- lait que je tourne en français. Le seul qui souhaitait vraiment que je tourne en français, c’était Jon Kilik. A l’origine, Ron Harwood a Ă©crit le scĂ©nario en anglais, mais j’ai continuĂ© Ă  le modifier avec les acteurs en situation, au fur et Ă  mesure que j’apprenais des cho- ses de la bouche des personnages 3 Le centre de Documentation du CinĂ©ma[s] Le France , qui produit cette fi che, est ouvert au public du lundi au jeudi de 9h Ă  12h et de 14h30 Ă  17h30 et le vendredi de 9h Ă  11h45 et accessible en ligne sur Contact Gilbert Castellino, TĂ©l 04 77 32 61 26 de l’histoire Claude Mendibil, Anne-Marie Perrier ou Bernard Chapuis. 
 ConsidĂ©rez-vous que l’histoire de Jean-Dominique Bauby puisse ĂȘtre comparĂ©e Ă  une vie d’artiste ? Oui, bien sĂ»r. Parce que c’est l’écriture qui l’a sauvĂ©. Sa vie intĂ©rieure s’est animĂ©e quand il a commencĂ© Ă  Ă©crire le livre. C’est donc un processus de crĂ©ation artistique. Le livre lui a donnĂ© une raison d’ĂȘtre, lui a redonnĂ© vie, il a redonnĂ© vie Ă  sa famille. GrĂące au livre, sa famille a le sen- timent qu’il est encore en vie. Ça leur a permis de surmonter leur chagrin. Dans votre art, peinture et cinĂ©- ma, quelle est la place de l’écri- ture ? Faire des films, c’est réécrire, sans cesse. Le montage est une réécriture. Quand je peins, je n’interprĂšte pas, je ne transfĂšre rien. Je peins et c’est tout. Il n’y a pas de processus de traduction. Quand on Ă©crit, si l’on Ă©crit un roman par exemple, il n’y a pas de traduction. Mais si on Ă©crit quelque chose avec l’intention de l’adapter au cinĂ©ma, alors on traduit le texte dans une autre forme. Une fois le texte adaptĂ©, on peut rĂ©agir comme si on peignait. 
 Le gĂ©nĂ©rique est composĂ© de radiographies. Pour quelle rai- son ? Cela signifie que nous sommes tous prisonniers de notre corps. Il y a un autre niveau de cons- cience nous co-existons avec des choses auxquelles nous ne pensons jamais. Et nous sommes tous des sujets d’étude, comme lui. Nous avons tous nos radio- graphies. Les radios du gĂ©nĂ©ri- que viennent d’un bĂątiment qui se trouve Ă  une centaine de mĂštres de l’hĂŽpital. Ce bĂątiment est restĂ© fermĂ© pendant des annĂ©es. Il appartenait au Docteur MĂ©nard, cadeau que lui avait fait, au dĂ©but du XXe siĂšcle, un homme richissi- me dont le fils Ă©tait Ă  l’hĂŽpital. La petite-fille, ou plutĂŽt la femme du petit-fils de MĂ©nard, qui a Ă©crit un livre sur l’hĂŽpital, m’a emmenĂ© lĂ - bas quand j’ai terminĂ©, avec deux semaines d’avance, le tournage. LĂ , c’était comme entrer dans la demeure de Miss Havisham. J’ai trouvĂ© ces radiographies pous- siĂ©reuses, cela ressemblait Ă  un tableau. En fait, je vais peindre tout ça. J’aimais bien le lettrage sur les radios. 
 Dossier de presse BIOGRAPHIE NĂ© en 1951 Ă  New York, Julian Schnabel, dĂ©mĂ©nage trĂšs tĂŽt et passe son enfance dans une petite ville du Texas. Il Ă©tudie les beaux- arts Ă  l’universitĂ© de Houston puis revient s’installer dans sa ville natale oĂč il expose seul pour la premiĂšre fois en 1979 Ă  la Mary Boone Gallery sur la cinquiĂšme avenue. Il devient rapidement une figure importante du nĂ©o-expres- sionisme. Aujourd’hui son Ɠuvre est visi- ble dans les pus grands musĂ©es d’art contemporain du monde le Metropolitan Museum of Art de New York, la Tate Gallery de Londres, le Museum of Contempory Art de Los Angeles, et le Centre George Pompidou de Paris. Ses dĂ©but dans le cinĂ©ma sont directement liĂ©s Ă  son parcours artistique. En 1996 il rĂ©alise Basquiat , biographie du peintre nĂ©o-expressionniste du mĂȘme nom. En 2000 il met en scĂšne son deuxiĂšme biopic intitulĂ© Avant la nuit , adaptation du roman auto- biographique de l’écrivain cubain Reinaldo Arenas, avec entre autres Sean Penn et Johnny Depp. DerniĂšrement il est le rĂ©alisateur du Scaphandre et le papillon , adaptation du tĂ©moignage de Jean-Dominique Bauby, victime d’un locked-in syndrom, qui sort en France le 23 mai 2007. dote_gen_cfilm= FILMOGRAPHIE Miral Prochainement The Lonely Doll Prochainement Lou Reed’s Berlin 2008 Le scaphandre et le papillon 2007 Avant la nuit 2001 Basquiat 1997 Documents disponibles au France Revue de presse importante Positif n°556, 557/558 Cahiers du cinĂ©ma n°623, 624 Fiches du cinĂ©ma n°1865/1866 4
Résumé: Ce livre nous emporte dans l'univers de son auteur, Jean-Dominique Bauby, aprÚs un accident vasculaire cérébral qui le plongea dans le locked-in syndrome ( Syndrome d'enfermement). Sa nouvelle vie débute à la sortie de son coma, cette vie qui l'enferma dans un scaphandre.
Le Scaphandre et le Papillon Journal de lecture 2 1. J’ai lu Le chapitre Le rideau, de la page 75 Ă  81. Dans cette scĂšne, Jean-Dominic Bauby est en compagnie de sa femme Sylvie et de ses deux enfants, ThĂ©ophile dix ans et CĂ©leste huit ans. Ils passent une partie de la journĂ©e avec lui en l’occasion de la fĂȘte des pĂšres. J’ai lu ai relu cette scĂšne en essayant de me mettre le plus possible dans la peau du personnage afin de mieux comprendre les sentiments vĂ©hiculĂ©s. C’est, selon moi, une partie du roman Ă  la fois triste et joyeuse, car l’auteur passe du temps avec sa famille, mais il ne peut serrer ni sa femme, ni ses enfants dans ses bras et leur dire Ă  quel point ils les aiment. 2. J’ai compris J’ai compris qu’il est trĂšs difficile de s’exprimer sans geste ni parole. Le sentiment de ne pas pouvoir serrer les membres de notre famille dans nos bras ou bien de ne pas pouvoir leur dire qu’on les aime doit ĂȘtre tout Ă  fait dĂ©chirant. La famille est une valeur trĂšs importante dans cette partie, on le voit trĂšs bien lorsque l’auteur nous dit que jusqu’à son accident, sa famille et lui n’éprouvaient pas le besoin d’inscrire la fĂȘte des pĂšres Ă  leur calendrier affectif. Ceci nous dit que c’était donc une famille assez unie, qui n’avait pas besoin d’une journĂ©e spĂ©ciale pour montrer au pĂšre comment il est important. Cela me fait penser un peu Ă  ma famille, quoi que je sois plus prĂšs de ma mĂšre sur le cĂŽtĂ© affectif, mon pĂšre sait Ă  quel point il est important pour moi et je ne lui dit pas seulement Ă  la fĂȘte des pĂšres. Cette fĂȘte me donne seulement une occasion de plus de lui donner un cadeau. Nous pouvons aussi remarquer la valeur de la famille lorsque ThĂ©ophile essuie les filets de salive qui s’écoulent des lĂšvres closes de son pĂšre avec des serviettes et lorsqu’il veut passer du temps Ă  jouer au pendu avec son pĂšre. 3. Je fais des liens Je peux faire des liens avec le film La blonde de mon pĂšre Stepmom, dans lequel Susan Sarandon joue le rĂŽle de la mĂšre qui va bientĂŽt mourir d’un cancer. Elle essaie de passer du bon temps avec ses enfants qui sont parfois un peu mal Ă  l’aise, tout comme les enfants de jean-Dominic Bauby, tout en sachant que la fin approche et qu’elle n’y peut rien. 4. J’aimerais J’aurais aimĂ© que ce chapitre soit plus long, qu’on en apprenne plus sur l’auteur et sa famille, sur leurs sentiments, comment ils vivent la situation de leur pĂšre Ă  la maison. Moi, si j’étais sa fille, j’aurais beaucoup de difficultĂ© avec la situation. J’ai quinze ans de plus que CĂ©leste, donc je serais sĂ»rement en mesure de comprendre la situation un peu mieux qu’elle. Cependant, j’ai une phobie des hĂŽpitaux lorsque je suis dans un contexte malade ». Il m’est arrivĂ© Ă  plusieurs reprises de m’évanouir dans un hĂŽpital lorsque j’allais pour des vaccins, des prises de sang ou encore visiter un ami ou un grand-parent trĂšs malade. Pour une raison que je ne connais pas, l’effet n’est pas du tout le mĂȘme si je m’y rends pour un Ă©vĂ©nement heureux comme aller voir un nouveau-nĂ©. Donc, dans une situation oĂč mon pĂšre serait enfermĂ© dans un hĂŽpital, je me sentirais prisonniĂšre entre le sentiment de voir mon pĂšre et mon inconfort d’ĂȘtre dans cet endroit. Findmany great new & used options and get the best deals for Le Scaphandre et le Papillon de Jean-Dominique Bauby (Analyse de l'oeuvre): Comprendre la litterature avec Audrey Millot, Sandra Gardent, Lepetitlitteraire (Paperback, 2014) at the best online prices at eBay! PubliĂ© le 21/05/2007 Ă  0600, Mis Ă  jour le 15/10/2007 Ă  0020 AttirĂ© par les destins brisĂ©s, Julian Schnabel a Ă©tĂ© frappĂ© par la personnalitĂ© de Jean-Dominique Bauby. Etienne George/ PathĂ© distribution EN COMPÉTITION. Il vous reçoit vĂȘtu d'une veste de pyjama en soie confectionnĂ©e par sa femme, d'un sarong qui fait office de pantalon et, derniĂšre touche originale, de baskets taguĂ©es roses aux pieds.... EN COMPÉTITION. Il vous reçoit vĂȘtu d'une veste de pyjama en soie confectionnĂ©e par sa femme, d'un sarong qui fait office de pantalon et, derniĂšre touche originale, de baskets taguĂ©es roses aux pieds. Tout chez Julian Schnabel est fait pour vous rappeler que vous avez affaire Ă  un artiste. Il vous parle d'ailleurs allongĂ© de tout son long sur un divan. Mais le peintre qui s'est fait connaĂźtre Ă  la fin des annĂ©es 1970 pour sa sĂ©rie de Plate Paintings et qui fut l'ami de Warhol et de Basquiat rĂ©fute le mot artiste ». Je suis un peintre et un cinĂ©aste, voilĂ  tout. TrĂšs jeune, j'ai ressenti la nĂ©cessitĂ© de construire mon propre univers. C'est venu d'abord avec la peinture. » AttirĂ© par les destins brisĂ©s et tragiques, il a rĂ©alisĂ© Basquiat en 1996 et Avant la nuit en 1999, biographie de l'Ă©crivain cubain Reinaldo cinĂ©aste amĂ©ricain prĂ©sente Ă  Cannes son adaptation du Scaphandre et le Papillon, le bouleversant livre de Jean-Dominique Bauby. Atteint du locked-in syndrome aprĂšs un accident cĂ©rĂ©bral, le journaliste interprĂ©tĂ© Ă  l'Ă©cran par Mathieu Amalric, entiĂšrement paralysĂ©, a gardĂ© l'esprit intact. Pour tout moyen de communication avec le monde extĂ©rieur, les battements de la paupiĂšre gauche. Une fois pour dire oui, deux pour dire non. Ce carnet de voyage immobile », dictĂ© lettre par lettre, est un Ă©mouvant hymne Ă  la vie. Julian Schnabel a trouvĂ© au coeur de cette oeuvre un Ă©cho personnel. Mon ami Fred Hughes, manager de la Factory, Ă©tait atteint de sclé­rose en plaques. Il ne pouvait plus bouger. Je lui faisais la lecture. Un jour, son infirmier, Darin McCormack, m'a offert Le Scaphandre et le Papillon, que j'ai lu Ă  Fred. Longtemps aprĂšs, mon pĂšre, qui Ă©tait tombĂ© malade, est venu vivre Ă  la maison. Il Ă©tait proche de la fin et Ă©tait terrifiĂ© Ă  l'idĂ©e de mourir. Il n'Ă©tait pas prĂ©parĂ©. C'est alors que j'ai reçu le scĂ©nario du Scaphandre, envoyĂ© par la productrice Kathleen Kennedy. Je ne pouvais pas ignorer tous ces signes reçus Ă  des moments clĂ©s de ma vie. » C'est PathĂ© qui finalement rachĂštera les droits Ă  Universal. Cela tombait bien. J'ai toujours souhaitĂ© tourner ce film en français, avec des acteurs français. »Une belle spiritualitĂ©Avant de se lancer dans l'entreprise, Julian Schnabel a visionnĂ© le documentaire que Jean-Jacques Beineix consacra Ă  Jean-Dominique Bauby. Je pense qu'Ă  l'Ă©poque, Jean-Dominique Bauby avait souhaitĂ© montrer et prouver au monde qu'il Ă©tait bien l'auteur de son livre. Ce qui m'a bien sĂ»r intĂ©ressĂ©, c'Ă©tait de voir Jean-Do dans sa chambre numĂ©ro 119 de l'hĂŽpital maritime de Berck-Plage ainsi que son entourage familier. » Et d'ĂȘtre frappĂ© par la personnalitĂ© de l'homme. Un humain capable de dĂ©sir, d'amour, de culpabilitĂ© et dotĂ© d'un grand sens de l'humour. Mais il revient toujours Ă  sa condition de scaphandre et Ă  la possibilitĂ© d'une mort imminente. Il peut Ă©chapper de temps en temps Ă  son Ă©tat grĂące au pouvoir de son imagination, de sa mĂ©moire, de ses rĂȘves d'enfant et de ses songes d'adulte. La mort, pour nous tous, est inĂ©vitable. J'aime bien cette chanson dans laquelle Tom Waits se demande si le diable n'aurait pas créé le monde lorsque Dieu Ă©tait en train de dormir. »MĂȘme si Julian Schnabel n'est pas croyant, Le Scaphandre et le Papillon est d'une belle spiritua­litĂ©. Les femmes du film - orthophoniste, infirmiĂšre - sont autant d'anges gardiens. Elles sont pleines de compassion. Dommage qu'il faille ĂȘtre malade pour qu'on soit bon avec vous ! C'est un film sur la conscience. Il faut faire attention au prĂ©sent. Lorsque Bauby Ă©crit ȃtais-je aveugle et sourd ou bien faut-il nĂ©cessairement la lumiĂšre d'un malheur pour Ă©clairer un homme sous son vrai jour ?*, ces mots-lĂ  me touchent profondĂ©ment. »Le Scaphandre et le Papillon Drame de Julian Schnabel avec Mathieu Amalric, Emmanuelle Seigner, Marie-JosĂ©e Croze. DurĂ©e 1 h 52. Sortie en salle le 23 mai.

Letexte intitulĂ© « Le scaphandre et le papillon » a Ă©tĂ© Ă©crit d'une façon bien particuliĂšre par Jean-Dominique Bauby, nĂ© en 1952 et dĂ©cĂ©dĂ© en 1997. En effet, l'auteur a Ă©tĂ© victime d'un accident vasculaire cĂ©rĂ©bral suivit d'un coma. Lors de son rĂ©veil, l'auteur souffre d'un locked-in-syndrome, oĂč il est paralysĂ© de la tĂȘte

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A la sortie de son coma, il se retrouve atteint du locked in syndrom », c’est-Ă -dire qu’il a perdu la motricitĂ© de tous ses membres mais que son intellect est intact. Seul, un de ses yeux fonctionne, et c’est l’unique lien qu’il a pour dialoguer avec l’extĂ©rieur. Il est enfermĂ© dans ce corps inerte. GrĂące Ă  son oeil, il nous transmet tout ce qu’il peut ressentir ses Ă©motions, ses colĂšres, ses joies, ses amertumes .Il fait aussi la comparaison entre sa vie passĂ©e et la nouvelle commencĂ©e un soir de DĂ©cembre. AprĂšs un accident vasculaire, Jean - Dominique Bauby ne possĂšde plus aucune motricitĂ© de son corps .Il ne communique plus que par clignement de sa paupiĂšre gauche. DĂ©sormais, rentrer en relation avec ses enfants, notamment, est devenu plus compliquĂ©, difficile et cela le fait souffrir. Licence Chacun des Ă©lĂ©ments constituant le site sont protĂ©gĂ©s par le droit d'auteur. 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DecryptezLe Scaphandre et le Papillon de Jean-Dominique Bauby avec l'analyse du Que faut-il retenir du Scaphandre et le Papillon, l'oeuvre autobiographique qui a bouleverse les lecteurs ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette A uvre dans une analyse complete et detaillee. Vous trouverez notamment dans cette fiche :* Un resume
Le scaphandre et le papillon News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse Streaming VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage Box Office RĂ©compenses Films similaires note moyenne 3,8 5337 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCinĂ© Votre avis sur Le scaphandre et le papillon ? 421 critiques spectateurs 5 154 critiques 4 164 critiques 3 33 critiques 2 37 critiques 1 11 critiques 0 22 critiques Trier par Critiques les plus utiles Critiques les plus rĂ©centes Par les membres ayant fait le plus de critiques Par les membres ayant le plus d'abonnĂ©s Schnabel a l'intelligence de donner d'emblĂ©e au personnage toute son humanitĂ© en mettant le spectateur littĂ©ralement Ă  sa place grĂące Ă  l'emploi de la camĂ©ra subjective. Bauby est ainsi d'abord une voix, un regard sur les gens et les choses, avant d'ĂȘtre un corps paralysĂ©. Ce dispositif, plus l'emploi d'une voix off, aurait pu alourdir le film mais le rĂ©alisateur parvient Ă  faire passer les Ă©motions notamment d'inattendues sĂ©quences comiques avant la performance technique chaque acteur parle Ă  la camĂ©ra. Ces bases de mise en scĂšne posĂ©es, Schnabel, dans son style visuel particulier, plein d'audace et d'idĂ©es, proche du lyrisme, insuffle comme Ă  son habitude une bonne dose de poĂ©sie Ă  ce beau film brillamment interprĂ©tĂ© par une floppĂ©e de grands acteurs. Quel film bouleversant. le sujet est atroce, c'est Ă  dire le Locked-in syndrom, qui fait que l'on ne peut bouger qu'une paupiĂšre, le reste Ă©tant paralysĂ©, c'est ce qui est arrivĂ© Ă  Jean-Dominique Bauby, et qui est merveilleusement filmĂ© par julian Schnabel et jouĂ© par Mathieu Amalric, rĂ©ellement Ă©blouissant. Un film Ă  voir pour apprĂ©cier Ă  sa juste valeur le fait d'ĂȘtre en bonne santĂ©. Tres fort, mais tres ennuyeux un bon film. , vraiment trĂšs captivant , et Ă©mouvant pour ma part j'en est pas perdu une miettes et sais rare un super film Un message de solitude et de dĂ©sir d'exprimer l'inexplicable. "Le Scaphandre et le papillon" raconte l'histoire vraie d'un homme atteint d'une maladie trĂšs rare suite Ă  un accident vasculaire cĂ©rĂ©bral. On dĂ©couvre alors son quotidien au sein de l’hĂŽpital avec le corps mĂ©dical et ses proches qui se confrontent Ă  un nouveau visage. Impossible de parler, il va tout de mĂȘme rĂ©ussir Ă  communiquer grĂące aux clignements de son oeil gauche. GrĂące Ă  une orthophoniste et Ă  une Ă©crivain, il Ă©met tout doucement ses pensĂ©es et ce qu'il ressent Ă  l'intĂ©rieur... Le reflet de son Ă©tat d'esprit est Ă  la fois poĂ©tique et touchant. InterprĂ©tation remarquable de Mathieu Amalric qu'on reconnait Ă  peine dans ce rĂŽle trĂšs justement racontĂ©. Personnage enfermĂ© dans son propre corps, il est restĂ© le mĂȘme Ă  l'intĂ©rieur. La mise en scĂšne est dĂ©concertante car on a le point de vue de Jean-Dominique Bauby, on voit et on a cette impression d'enfermement, de perte totale d'un quelconque ressenti physique. On s'attache aux diffĂ©rents personnages qui l'entourent et qui se surmĂšnent pour l'aider . Toutes les interprĂ©tations sont justes et cela ne fait que renforcer l'intensitĂ© Ă©motionnelle du film; Emmanuelle Seigner, Marie-JosĂ©e Croze et Anne Consigny constituent l'intermĂ©diaire entre son fort intĂ©rieur et le monde extĂ©rieur. Il y a aussi une part laissĂ©e Ă  l'imagination et Ă  la mĂ©moire, seules richesses dont peut encore profiter Jean-Do. Ainsi, on retourne souvent dans le passĂ© avec les souvenirs de son pĂšre, de son amante et de son accident. Bien qu'on sente quelques longueurs, l'histoire est tellement hors-normes, le scĂ©nario si rare qu'on ne peut qu'apprĂ©cier la remarquable profondeur du film de Julian Schnabel. Tout simplement excellent. Je n'ai pas lu le livre mais l'histoire est Ă©mouvante et je vais voir mes patients d'une façon toute diffĂ©rente dĂ©sormais je suis kinĂ©!. Amalric est tout simplement parfait, mĂȘme en voix off on ressent toute la force des sentiments, des peurs et des dĂ©sirs de l'homme bloquĂ© dans son corps. A ne pas rater! On retrouve dans "Le scaphandre et le papillon" un concept plus ou moins similaire Ă  celui traitĂ© dans "Johnny Got His Gun" 1971. Cette ressemblance va jusqu'Ă  l'usage d'une voix off et des premiĂšres scĂšnes dans laquelle Mathieu Amalric dĂ©couvre son handicap. La comparaison s'arrĂšte lĂ . Malheureusement, il n'y a pas autant d'intensitĂ© dans le film de Julian Schnabel que dans celui de Dalton Trumbo. Dans le "Le scaphandre et le papillon", on ne ressent Ă  aucun moment cette sensation d'enfermement, cette dĂ©tresse et cette douleur que peut ressentir le patient. On reste un spectateur extĂšrieur et l'absence d'Ă©motions en est la consĂ©quence. C'est lĂ  le principal repproche que l'on pourrait faire Ă  ce long mĂ©trage d'autant plus qu'il n'est pas dĂ©pourvu de bonnes idĂ©es rĂ©alistiques et d'un texte bien Ă©crit. Pour rĂ©sumer, "Le scaphandre et le papillon" n'est pas Ă  la hauteur de son thĂšme mais demeure apprĂ©ciable. Julian, Julian Schnabel...Basquiat ENORME claque, Before night falls la mĂȘme mais de l'autre cĂŽtĂ© cette fois-ci. Le visage bien droit et dans l'axe nous nous apprĂȘtons donc Ă  voir son nouvel "objet". Petites rĂ©ticences au dĂ©part allaient telles gĂącher mon plaisir...ref. du cinĂ©ma français. quel choix merveilleux de prendre un des meilleurs comĂ©diens que pour ce rĂŽle hors norme...il sublime la voix off et enchante l'image par ce qu'il rĂ©ussit Ă  faire resortir de son intĂ©rieur, le "moi" de "Jean-Do" face Ă  nous public qui oscillons entre vue subjective intĂ©rieure et resentis extĂ©rieurs...On est absorbĂ© par tant de justesse, pris par une Ă©norme tristesse et relever par ce qui rend plus fort le personnage principal. On resort de la salle plein d'espoir, d'envi, d'explosions...Schnabel Ă  rĂ©ussit la mise en image d'un livre profond par une mise en scĂšne sans dimension, sans barriĂšre...sublime film trop rare dans le paysage cinĂ©matographique français...petite mention Ă  Anne Consigny qui suit d'un tout petit pas le chemin qu'Amalric lui trace Un trĂšs beau film qui reste imprimĂ© dans la mĂ©moire. La grande force de Le scaphandre et le papillon est de ne jamais tomber dans le pathos mais d'arriver Ă  nous Ă©mouvoir par le talent d'une camĂ©ra et de comĂ©diens tout en retenu. Un film qui donne envie de profiter de la vie. J'ai vu un film... trĂšs Ă©mouvant, qui rĂ©ussit d'un point de vue technique, Ă  "mettre" le spectateur Ă  la place de M. Amalric... On souffre avec lui et on partage sa rĂ©flexion essentielle sur la place des choses dans la vie, voire la place de la vie sur les choses... L'ensemble des comĂ©diens qui lui font face sont Ă©mouvants, touchants, et humains... Adaptation du cĂ©lĂšbre livre "Ă©crit" par clignement de paupiĂšre d'un homme atteint du syndrome "Locked In".Certains extraits lus laissent d'ailleurs voir un style intĂ©ressant en plus de l'originalitĂ© du pas sĂ»r que le film y apporte quelque chose malgrĂ© des efforts visibles de mise en ne pense pas le revoir une seconde fois. J'avais lu "Le Scaphandre et le Papillon" Ă  sa sortie, et j'avais Ă©tĂ© extrĂȘmement touchĂ© par ce rĂ©cit, par ce qu'il nous montrait de la force de l'esprit dans un corps devenu vĂ©gĂ©tatif, et surtout par la malice avec laquelle l'auteur racontait les rĂ©actions de son entourage. En allant voir le film de l'amĂ©ricain Julian Schnabel, reprĂ©sentant la France au Festival de Cannes, j'Ă©tais curieux et lĂ©gĂšrement inquiet du traitement cinĂ©matographique qu'il allait en faire serait-il capable d'Ă©viter les piĂšges du mĂ©lo, et de restituer ce dialogue intĂ©rieur qui faisait le sel du roman ? La rĂ©ponse positive Ă  cette question s'impose rapidement. Le film commence en camĂ©ra subjective, cadre fixe et flou avec de frĂ©quents fondus au noir pour figurer la sortie du coma de Jean-Do, et dĂšs le dĂ©part, la voix intĂ©rieure qui commente lucidement les gesticulations des hommes en blanc qui s'interrogent sur le niveau de comprĂ©hension de leur patient. Ce point de vue exclusif occupe entiĂšrement la premiĂšre demi-heure, y compris la suture de sa paupiĂšre gauche, douillets s'abstenir. Et puis progressivement, la camĂ©ra diversifie son point de vue, Ă  partir du moment oĂč Jean-Do dĂ©couvre son visage dĂ©figurĂ© dans le reflet d'une vitre ; Schnabel adopte alors le plan large pour montrer la plage oĂč il revoit enfin ses enfants ou la salle de rééducation, ou les points de vue du rĂȘve ou du souvenir, comme cet hommage au gĂ©nĂ©rique des "400 Coups", mĂȘme traveling vers les toits de Paris, mĂȘme musique de Jean Constantin. Il y a bien quelques affĂ©teries inutiles, comme ces plans rĂ©pĂ©tĂ©s et tautologiques du scaphandre suivi par ceux du papillon, qui font un peu penser Ă  ces bandes dessinĂ©es oĂč l'auteur se croit obligĂ© d'expliquer dans un bandeau ce qui est dĂ©jĂ  montrĂ© dans le dessin. Mais c'est peu comparĂ© Ă  la dĂ©licatesse de nombreuses scĂšnes, que le rĂ©alisateur arrĂȘte juste Ă  temps avant que ça devienne insistant, mais qui ont eu suffismment de temps pour installer une Ă©motion vraie. Mathieu Amalric est excellent dans ce rĂŽle physiquement difficile il joue la plupart du temps avec le visage dĂ©formĂ© et un oeil exorbitĂ© ; il est aussi juste quand il incarne le Jean-Do d'avant, notamment dans une trĂšs belle scĂšne avec son pĂšre jouĂ© par Max Von Sydow, que quand il intĂšgre avec sobriĂ©tĂ© le scaphandre de son personnage. On pense Ă  la performance de Javier Bardem qui interprĂ©tait le tĂ©traplĂ©gique Ramon Sampedro dans "Mar Adentro". Mais toute la distribution est Ă  la hauteur, particuliĂšrement ses deux accompagnatrices, Marie-JosĂ© Croze et Anne Consigny. Julian Schnabel a rĂ©ussi le double exploit de restituer l'Ă©motion que j'avais ressenti Ă  la lecture du livre et de nombreux lecteurs avec moi en jouant habilement de tous les moyens du cinĂ©ma, et, en faisant appel Ă  son regard de peintre, de rendre terriblement visuel ce qui n'Ă©tait plus que pensĂ©e et intĂ©rioritĂ©. SĂ©lectionnĂ© en remplacement d’un visionnage de Dario Argento s’étant rĂ©vĂ©lĂ© trop insupportable, Le Scaphandre et le Papillon est parti avec un handicap, mais pas autant que le personnage de Jean-Dominique Bauby, victime rĂ©elle d’un syndrome d’enfermement dont Schnabel a tellement tenu Ă  retracer la vie qu’il a appris le français pour ce tournage. Le polyglotte Max Von Sydow l’a peut-ĂȘtre aidĂ© dans cette entreprise entre les deux scĂšnes de son protagoniste de pĂšre mourant, arriĂšre-plan discret Ă  une histoire pleine de clins d’Ɠil. Et pour cause, le vrai Bauby a dictĂ© son livre avec sa paupiĂšre gauche, seul moyen d’expression laissĂ© par son d’hĂŽpital, flous, vision resserrĂ©e et hallucinatoire un hyperrĂ©alisme qu’on reconnaĂźt dans la volontĂ© de Schnabel de boycotter la version anglophone du film avec Johnny Depp ou Gary Oldman, dusse-t-il apprendre une langue pour diriger Amalric, celui qui s’y colle pour ne pas pouvoir jouir des mouvements de la sienne, enfermĂ© lui-mĂȘme dans le personnage de Bauby. Quarante minutes de camĂ©ra subjective rien de moins pour nous mettre dans la peau flasque du journaliste, devenue la vĂ©ritable coquille charnelle dont les poĂštes parlent et dans laquelle s’agite une orbite, une mĂ©moire et une a Ă©tĂ© rĂ©duit, littĂ©ralement, Ă  ĂȘtre artiste, ce que le rĂ©alisateur transmet avec la grĂące d’un grand. Il n’y a pas de miracles, juste un progrĂšs qui procĂšde de l’évitement – miraculeux celui-lĂ  – d’une mise en Ă©tapes souvent inĂ©vitable au cinĂ©ma biographique & qui aurait causĂ© du scaphandre de Schabel parvient Ă  ĂȘtre touchant et drĂŽle, une combinaison vantĂ©e Ă  rĂ©pĂ©tition dans les succĂ©danĂ©s de critiques qu’on trouve sur les affiches, sans avoir Ă  toucher au moindre brin de poĂ©sie en-dehors de l’Ɠil acĂ©rĂ© de l’auteur – ce qu’il a Ă©crit est-il si beau car son encre Ă©tait de larmes ?Virevoltant autour d’un Patrick Chesnais en mĂ©decin des plus cyniques et du duo d’Emmanuelle Seigner avec Marie-JosĂ©e Croze osĂ©-je dire que leur jeu est d’une prĂ©cision chirurgicale ?, Amalric est couchĂ©, intubĂ©, baveux, mais son Ă©loquence dĂ©passe la tessiture de sa voix off. Plus discret, c’est Von Sydow, pour la deuxiĂšme fois aprĂšs Au seuil de la vie et peut-ĂȘtre avec Dussolier dans Cortex, qui me refait reconsidĂ©rer mon prĂ©jugĂ© sur les films d’hĂŽpitaux.→ Dure et bouleversant ! Amalric prouve une fois de plus qu'il est un de nos meilleurs acteurs actuel. Nos sentiments sont Ă©videmment exacerbĂ©s par la situation mais le film ne manque pourtant pas d'humour, ce qui ne gaĂąche rien, bien au contraire. Les petites trouvailles afin de nous montrer au mieux ce que vit Jean-Dominique Baudy sont ingĂ©nieux mais nous oblige Ă  nous mettre dans une position dĂ©sagrĂ©able de voyeur... Peut-ĂȘtre un peu malsain mais sans doute utile. Schnabel rĂ©ussit une adaptation peu larmoyante vis Ă  vis du drame, et Ă©vite la facilitĂ© tout en faisnat simple. Bravo ! 'Le Scaphandre et le papillon' possĂšde un thĂšme intriguant et prenant, aprĂšs le film en lui-mĂȘme est loin d'ĂȘtre parfait j'aurais aimĂ© que des personnages soient un peu plus dĂ©veloppĂ©s... malgrĂ© qu'il soit ambitieux, je n'ai pas Ă©tĂ© entiĂšrement convaincu. Mais dans l'ensemble, ça reste un film Ă  dĂ©couvrir ! Les meilleurs films de tous les temps Meilleurs films Meilleurs films selon la presse
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Voir le sujet prĂ©cĂ©dent Voir le sujet suivant Vous avez aimĂ© Un peu 0% [ 0 ] Beaucoup 90% [ 10 ] A la folie 9% [ 1 ] Pas du tout 0% [ 0 ] Total des votes 11 Auteur Message CeNedraAdminInscrit le 08 Mai 2003Messages 3084Localisation Entre rĂ©el et Imaginaire PostĂ© le Ven Oct 03, 2003 921 am Sujet du message Le scaphandre et le papillon - Jean-Dominique Bauby Le post de Yansor sur "Marie, Ma fille" m'a rappellĂ© un autre tĂ©moignage que j'ai lu l'annĂ©e derniĂšre. La chronique de Lire Le scaphandre et le papillon Vendredi 8 dĂ©cembre 1995. Victime d'un accident cardiovasculaire, Jean-Dominique Bauby, 42 ans, rĂ©dacteur en chef du magazine Elle et pĂšre de deux enfants, reste paralysĂ©. EnfermĂ© Ă  l'intĂ©rieur de lui-mĂȘme avec l'esprit intact et les battements de sa paupiĂšre gauche pour tout moyen de communication.» Ainsi a-t-il dictĂ© lettre Ă  lettre ce livre bouleversant d'humour pudique, de sincĂ©ritĂ© et d'intelligence. Bauby est mort le 9 mars 1997, quelques jours aprĂšs la publication de ce livre. Traduit en vingt-trois langues, celui-ci a Ă©tĂ© vendu Ă  plus d'un million d'exemplaires dans le monde. Mon avis Un livre boulversant quant on pense au courage qu'il a fallu Ă  Dominique Bauby pour l'Ă©crire. A la volontĂ© dont il a fait preuve pour continuer Ă  vivre pendant ces deux ans. Cet homme Hyper-actif s'est retrouvĂ© paralysĂ© Ă  l'apogĂ©e de sa vie. Par ce tĂ©moignage, il nous rappelle qu'il faut se battre pour que notre vie soit belle et savourer chaque victoire. MĂȘme si cette victoire est un battement de Ă©dition par CeNedra le Mer Sep 07, 2005 1253 pm; Ă©ditĂ© 2 fois Revenir en haut de page yansoredInscrit le 19 AoĂ» 2004Messages 222 PostĂ© le Ven Oct 03, 2003 929 am Sujet du message absolument boulversant. une leçon magistrale de "vie". inoubliable !! merci d'en parler Revenir en haut de page PaimprenelleInscrit le 07 Oct 2003Messages 47Localisation Suisse PostĂ© le Lun Oct 20, 2003 1025 am Sujet du message C’est une fois le livre refermĂ© que l’on prend conscience que chaque phrase a Ă©tĂ© minutieusement Ă©crite et réécrite en pensĂ©e avant d’ĂȘtre dictĂ©e, lettre par lettre. C’est cet effort d’écriture, peu avant sa mort, qui fait de ce livre un hymne Ă  la vie. Revenir en haut de page CeNedraAdminInscrit le 08 Mai 2003Messages 3084Localisation Entre rĂ©el et Imaginaire PostĂ© le Lun Juil 12, 2004 1023 am Sujet du message Je profite de la mise en place du sondage sur ce livre pour le faire remonter. Pour ceux qui ne l'ont pas lu et qui pensent que la vie est parfois cruelle... Ce livre vous en donne une preuve flagrante. Mais de l'interieur de son scaphandre Dominique Bauby nous dĂ©montre qu'elle en vaut la peine. Cet homme s'est battu pendant deux ans pour nous dĂ©livrer ce message. Un pied de nez Ă  la mort, un clin d'oeil Ă  la vie. A lire absolument_________________ Revenir en haut de page IbisInscrit le 21 AoĂ» 2004Messages 121 PostĂ© le Dim Jan 08, 2006 1142 am Sujet du message Beaucoup de gens ont sĂ»rement dĂ©jĂ  lu ou entendu parler de ce livre, sans pour autant en avoir retenu grand chose! Et pour cause, il ne s'agit pas ici de surnaturel, de SF, de fantastique ou autre, juste un tĂ©moignage. TĂ©moignage d'une nouvelle vie, autre, diffĂ©rente, mais qui veut quand mĂȘme se faire entendre. Quand on est enfermĂ© dans son corps, seule la pensĂ©e travaille elle est libre de se dĂ©placer oĂč le corps ne peut aller, dans un monde imaginaire, rĂ©el ou mĂȘme issu des livre est facile Ă  lire, Ă©crit dans un langage simple, accessible Ă  tous. Une succession de papillons pensĂ©es, points de vues de l'auteur, tĂ©moignant d'une bataille contre un scaphandre oppressant, avec pour seules armes des clignements de paupiĂšres!"Quand on a plus que les mots, aucun mot n'est de trop" Phrase de l'Ă©diteur qui rĂ©sume assez bien, je pense, l'esprit du livre. Revenir en haut de page isaforbenInscrit le 22 Jan 2006Messages 57Localisation Bordeaux PostĂ© le Dim Jan 22, 2006 1033 pm Sujet du message J'ai beaucoup aimĂ© moi aussi ce livre C'est vraiment un temoignage tres poignant. Dominique Bauby nous a laissĂ© un Ă©crit plein de vie Un livre Ă  conseiller fictions historiques pour la jeunesse sur Histoire d'en lire Revenir en haut de page Arsenik_Inscrit le 22 Avr 2005Messages 168Localisation Loudun PostĂ© le Lun Jan 23, 2006 829 am Sujet du message j'ai lu ce livre a sa sortie et il m'a boulversĂ© et souvent quand j'ai un p'tit bobo ou lorsque j'entend quelqu'un se plaindre pour pas grand chose je me dis "arrete y a pire que toi" et je pense a toutes ses personnes comme D Bauby ou encore le pauvre Vincent ou d'autres encore qui nous sont inconnus et qui eux savent ce qu'est la souffrance_________________" Le plutonium peut nuire pendant des millĂ©naires, mais l'arsenic est eternel" Revenir en haut de page HectoretteInscrit le 15 Juil 2003Messages 190 PostĂ© le Sam Jan 28, 2006 1128 pm Sujet du message MOi aussi je l'ai lu et moi aussi il m'a Blogs Revenir en haut de page isaforbenInscrit le 22 Jan 2006Messages 57Localisation Bordeaux PostĂ© le Mer Juil 11, 2007 1217 pm Sujet du message Je viens d'aller voir le film adaptĂ© du livre et je le trouve trĂšs bien rĂ©alisĂ© Pour les 3 quarts du film, on suit l'histoire de Jean-Dominique Bauby Ă  travers son oeil. On voit l'attitude de son entourage face Ă  ça, on entend Ă©galement ses pensĂ©es. Vraiment je vous le conseille _________________Les fictions historiques pour la jeunesse sur Histoire d'en lire Revenir en haut de page ZelphalyaAdminInscrit le 08 Mai 2003Messages 2887Localisation Lille PostĂ© le Jeu Juil 12, 2007 510 pm Sujet du message J'hĂ©site Ă  le voir. J'ai peur d'ĂȘtre trop touchĂ©e. Je vous conseille aussi La ligne brisĂ©e de Monique Pelletier Co-Administratrice du Coin des Lecteurs Revenir en haut de page WalInscrit le 08 DĂ©c 2008Messages 19 PostĂ© le Mer DĂ©c 17, 2008 920 am Sujet du message j'ai adorĂ© le livre et cette folle envie de vivre qu'il donne... en revanche, le film.... je n'ai pas aimĂ© du tout.... c'est trĂšs particulier de voir "Ă  travers l'oeil" de JD Bauby .... et ça m'a beaucoup ennuyĂ©... mais n'aimant pas particuliĂšrement la tĂ©lĂ©, mon avis sur le film est peut-ĂȘtre un peu erronĂ© Revenir en haut de page Guillaume de BaskervilleInscrit le 23 AoĂ» 2008Messages 298Localisation Au coeur des choses PostĂ© le Jeu DĂ©c 18, 2008 659 pm Sujet du message Ps vu le film mais franchement le livre est Ă  lire et finalement porteur d' pour lire tourne le dos Ă  la vie et l'autre, rĂ©solu Ă  s'y Ă©panouir, lui accorde un moment d'attention. Revenir en haut de page sagh0uInscrit le 28 Mai 2009Messages 2 PostĂ© le Jeu Mai 28, 2009 1015 am Sujet du message Un livre Ă©poustouflant. Un livre que j'ai lu en peu de temps, j'y me suis vite laissĂ©e emporter. "Le Scaphandre Et Le Papillon" Scaphandre = Parce qu'il a Ă©tĂ© enfermĂ© Ă  l'intĂ©rieur de lui-mĂȘme Ă  cause du "locked-in-syndrom". Il ne pouvait ni bouger, ni manger, ni parler, ni respirer sans assistance. Et son seul moyen de communication avec le monde extĂ©rieur reste un clin d'Ɠil -l'Ɠil gauche- . Papillon = Parce qu'il volait avec sa pensĂ©e d'endroit en endroit, dans le temps et dans l'espace, ruminant un passĂ© parfois court mais ample de souvenirs, et parfois rigide et cause d'un drame. A lire ! Revenir en haut de page pacgedInscrit le 15 Mai 2009Messages 23Localisation France PostĂ© le Jeu Mai 28, 2009 1021 pm Sujet du message l'hĂ©roisme humain n'a pas de limites 12 annĂ©es aprĂšs cette lecture, juste aprĂšs sa parution, chaque dĂ©tail de l'ouvrage reste inscrit dans ma chair... Comme ces stations interminables en fauteuil dans les courants d'air d'un couloir... sans aucune possibilitĂ© de manifester Ă  quiconque son dĂ©sarroi, l'enfer de ses souffrances et de sa misĂšre intĂ©rieure ! Bauby a vraiment incrustĂ© en nous la dimension inespĂ©rĂ©e de la ressource humaine. Chapeau ! Revenir en haut de page Montrer les messages depuis Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumVous ne pouvez pas Ă©diter vos messages dans ce forumVous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forumVous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum Commandez vos livres sur Internet avec le Coin des Lecteurs => ici Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB GroupTraduction par Inscriptions bloquĂ©s / messages 263641 / 0

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