Mesparents peuvent-ils refuser notre union?. CitationBass a écrit:Citationzohrazohra a écrit: voilà ne te laisse pas envahir par les emotions pr
L’apprentissage des différents modes de communication utilisés auprès des jeunes déficients auditifs est ce qui apparaît d’emblée comme une priorité. Il ne faudrait pas pour autant réduire la complexité de la fonction de l’AVS à ce seul aspect. En effet au delà de cet apprentissage, d’autres savoir-faire sont nécessaires comme Comprendre et respecter les différents modes de communication Comprendre et respecter les différentes méthodes pédagogiques Comprendre et respecter les rôles des uns et des autres 1. Apprendre les différents modes de communication Pour comprendre et se faire comprendre d’un enfant déficient auditif, on est amené à utiliser différents modes de communication qui vont de la déictique à l’écriture en passant par le mime, le dessin, la lecture labiale, le LPC, La dactylologie, le français parlé signé complété, la LSF ou Langue de signes Française, le français signé. Evidemment au-delà de la souplesse que requière une telle adaptabilité, certains de ces modes de communication comme le LPC, la dactylologie demandent un apprentissage rigoureux. C’est pour la LSF que l’apprentissage sera le plus long puisqu’il s’agit ni plus ni moins de s’approprier une langue. Ces apprentissages supposent une grande capacité à mémoriser, une aisance corporelle, et une dextérité. 2. Comprendre et Respecter les différents modes de communication Non seulement il faut pouvoir apprendre ces différents modes de communication mais également les comprendre pour savoir les utiliser à bon escient. En effet le choix de tel ou tel mode de communication est fonction Du respect du choix des parents. Les parents utilisent chez eux ces différents modes de communication et quand certains parents refusent d’intégrer dans leur pratique la LSF, d’autres refusent le LPC pendant que d’autres encore décident d’utiliser l’un et l’autre. De l’âge de l’enfant et de son degré de surdité. Pour les plus petits la déictique, le mime ou le dessin seront les bienvenus tandis qu’ils s’atténueront progressivement par la suite tout au long de la scolarité. Pour des enfants qui récupèrent relativement bien au niveau prothétique, si l’ambiance est favorable d’un point de vue sonore, l’AVS incitera l’enfant à pratiquer la lecture labiale mais dès qu’il y aura du bruit masquant ou une fatigue, ilelle sera vigilant à apporter ce soutien visuel que représentent tous les modes de communications cités ci-dessus. Avec un sourd profond qui ne récupère quasiment rien du point de vue prothétique et qui donc n’a que la vue pour saisir l’information, l’AVS s’appuiera essentiellement sur ces aides visuelles mais par contre ilelle pourra être amené à les varier en fonction de la forme de la communication, explication magistrale, échange avec les élèves, visites à l’extérieur etc. De l’activité pédagogique en cours. Pendant une séance de numération, de calcul mental, de lecture ou d’orthographe grammaticale, suivant qu’on veut insister sur le sens, sur tel rapport ou encore sur tel accord, l’AVS choisira le mode de communication qui sera le plus adapté pour faire passer le message du professeur des écoles. Ainsi, par exemple, est-il plus facile de marquer une différence de lettres avec la dactylologie et une différence de sons avec le LPC. 3. Comprendre et respecter les différentes méthodes pédagogiques Choisir avec pertinence entre tous ces modes de communication, celui qui, par rapport à l’enfant, sera le plus efficace pour faire passer le message du professeur des écoles, suppose une bonne compréhension de la méthode pédagogique en même temps que son respect. Il en est de même pour les actions très ponctuelles de remédiation pédagogique qui seront réalisées par l’AVS en concertation avec le professeur des écoles. Quand on connaît les différentes méthodes de lecture ou encore les différentes approches de la numération ou de la division, cette tâche est loin d’être aussi simple qu’il y paraît ! Elle suppose un certain détachement en même temps qu’un réel intérêt pour la démarche pédagogique puisqu’il faut s’effacer pour respecter en tout point le choix pédagogique du professeur des écoles tout en se l’appropriant. Cette appropriation rapide de plusieurs méthodes pédagogiques suppose des capacités d’analyse rapides et performantes. 4. Comprendre et respecter le rôle des uns et des autres La situation d’intégration oblige l’AVS à se positionner de façon très claire par rapport à l’enfant concerné, aux autres enfants de l’école, à toute l’équipe pédagogique, aux parents ainsi qu’à l’orthophoniste. L’enfant qui est au centre de cette intégration, doit comprendre les responsabilités des uns et des autres sans jamais les confondre. Il faut, pour que le professeur des écoles reste le garant de la scolarité et de l’autorité, que l’AVS exerce une présence discrète qui, par son savoir-faire spécifique entre en complémentarité avec celui du professeur des écoles sans jamais s’y substituer. Cela demande une compréhension fine de la situation. Ceci est d’autant plus important que les différents acteurs peuvent ne pas maîtriser parfaitement cette situation et entraîner l’AVS hors de son champ de compétence. Ainsi doit-elle renvoyer vers le professeur des écoles, le parent qui demande des nouvelles des progrès en mathématique de son enfant et par contre, répondre très simplement à cet autre enfant dans la cour qui s’étonne de la voix bizarre de l’enfant sourd. L'UNAPEDA est une association pluraliste, ouverte, et permet donc l'expression des diverses sensibilités sur son site. Les articles publiés engagent leurs auteurs et ne signifient aucunement que notre association aurait, d'une quelconque manière, décidé de privilégier l'opinion qu'ils expriment au détriment de toutes les autres
Mon enfant est en CE1, il commence tout juste à lire, il n'a jamais pu bénéficier d'une aide RASED à l'école. Malgré ses difficultés en lecture et en écriture l'année dernière en CP, il n'a pas été inclus dans le groupe RASED lecture et je n'ai jamais pu savoir pourquoi de l'école. Cette année il a eu un bilan orthophonique qui indique une forte probabilité de Dyslexie - à confirmer en fin d'année -et ceci a permis de mettre en place un PAI. J'ai appris que la maîtresse RASED intervenait pour un autre garçon de sa classe actuellement mais que de nouveau mon fils ne bénéficie pas de cette aide. J'ai pris mon courage dans mes deux mains et j'ai demandé directement à la maîtresse RASED pourquoi, depuis 2 ans, mon fils ne pouvait pas avoir une aide RASED. La raison - "l'inspector académique de Caen ne permet pas une aide RASED aux enfants qui sont suivi par des orthophonistes!" Et comme l'aide pour les enfants en CE1 se termine avant les vacances de Février c'est trop tard! Je cherche à comprendre comment une aide destinée aux enfants en difficulté peut être refusée pour cette raison. Si on suit cette logique jusqu'au bout - les enfants qui ont le plus besoin ne recevront jamais cette aide, rare sont les enfants dyslexique qui ne sont pas suivi pas un orthophoniste de nos jours - et les enfants ayant de difficultés moins sévères qui ne nécessitent pas d'aide externe en auront droit. Est ce que cette pratique est assezcourante en France ou bien particulière à la Basse Normandie? Quelles sont les arguments que je peux utiliser pour essayer d'obtenir cette aide pour mon fils qui en a vraiment besoin. Message édité par Jemima / 16-02-2012 2224 Quote Topic starter Posté 16/02/2012 1123 nefertiti Membre de bonne réputation Bonsoir, C'est sans doute pour cette raison que, nos enfants n'ont jamais eu le droit au RASED !!! Nous sommes en Haute-Normandie. paf Et peut-être aussi pour le refus d'AVS et de matériel pédagogique !!! paf Merci pour cette info !!! Là , franchement, pour ma part, aucune idée. bientôt et surtout bon courage.... Néfertiti RépondreQuote christelle Membre estimable mon fils a commencé les sceances d orthophonie il a arreté l orthophonie que cette année etant en apprentissage lorsqu il etait en cp a partir du CE1 son institutrice ma convoqué pour me demandé la permission de parlé de lui au RASED se que j ai accepté, de la , le mardi matin et le jeudi apres midi le maitre E ainsi que la psycologue du RASED venait chaqu une leur tour pour mon fils , cela la bien aidé, nous sommes en poitou charente RépondreQuote tout dépend de la politique départementale, des budgets et de la pression des associations. L'aide est accordé de façon très aléatoire sur l'ensemble du territoire. GENE RépondreQuote Auroredyspraxie Membre de bonne réputation Bonsoir, Ca dépend aussi de la formation du maître de Rased. Il n'est pas forcément formé pour les dyslexiques si c'est un maître G par exemple. En ce qui nous concerne, il n'y a pas de directives dans ce sens sur notre département. Par contre, ce n'est pas parce qu'un enfant n'a pas de suivi qu'il n'a pas des troubles plus sévères qu'un enfant qui a un suivi extérieur. Des enfants, dys de toute sortes, voir autistes, disons TED qui n'ont pas de suivi, il y en a des tas. les raisons sont multiples et variées, inconscience des parents, incapacité dison sociale des parents quand on est comme nous en mileu très rural. Je ne trouve pas anormal, si c'est dans le but de compenser les carences familiales que ces enfants soient priviliégiés par rapport à ceux qui n'ont pas cette chance. Il peut y avoir aussi une prise en charge du Rased, le temps de mettre en place les suivis extérieurs ça peut permettre aussi de convaincre les parents de la nécessité d'un suivi. Vraiment, je ne crois pas que tout ceci se mesure en terme de gravité des diagnostics confirmés. D'une manière générale, on pourrait penser qu'un enfant autiste, le mot fait tellement peur, est dans une situation plus grave qu'un dyslexqiue, troubles tout de même mieux connu maintenant et pourtant des autistes peuvent aller à l'école sans AVS sans que cela pose souci. RépondreQuote cbestern Membre de bonne réputation comme toujours dans l'éducation national, on joue a pile ou face avec nos enfants, sans rien nous dire bien sur, il faut être tres vigilant, ne jamais croire un professeur ou une école, faire des allez retour a la préfecture car le systeme est tellement bourré de faille qu'on se retrouve jamais du bon coté de la barriere sauf bien sur si vous êtes fonctionnaire car entre gens du serail... RépondreQuote Je ne dirais pas que la situation d'un autiste est plus grave que celle d'un dyslexique je parle de situation de handicap. L'autisme fait peur, donc c'est le rejet ou une réelle prise en charge, tout dépend du département dans les Yvelines, tout autiste a son AVS dans le système ordinaire, il ne saurait en être autrement. La dyslexie par contre est prise à la légère, comme un trouble pas très handicapant, car invisible et mis sur le compte d'un manque de travail. Mais que dire d'un enfant qui ne peut absolument pas lire quoi que ce soit, ni même papa ? D'un enfant qui ne peut absolument pas structurer une phrase, ni aligner 2 lettres pour écrire un son ? Comment peut-il évoluer dans le systèmpe scolaire ? Il ne peut pas. Dans la société, il sera au niveau des illéttrés, sans espoir d'amélioration par une alphabétisation. C'est un handicap très grave, d'autant plus qu'il est incompris et minimisé Ce handicap mène encore trop souvent à la dépression, au suicide, à la délinquance, au chômage, à la psychose et aux addictions diverses s'il est minimisé, non pris en charge et si la scolarité n'est pas aménagée. Ce n'est pas moins grave. RépondreQuote Auroredyspraxie Membre de bonne réputation Bonsoir, Je n'ai pas dit que c'était moins grave chaque est particulier en, matière de prise en charge et ce n'est pas une question de diagnostci à mon avis. RépondreQuote
Mesparents peuvent-ils refuser notre union?. Salam aalikom, Cela fait 2 ans que je suis avec mon petit ami. On s'aime beaucoup. Je viens de finir mes études et aujourd'hui je suis prète à faire ma vie avec lui. Il envisage de venir voir mes parents pour demander ma main. Le granJ'entends tout un tas de choses au sujet des AVS, de leurs contrats, de leurs missions... Alors soyons clairs, enfin essayons. Un/une AVS, ce n'est pas une personne formée, comme un éducateur. Ce n'est pas forcément un étudiant BAC+3 en psycho. Ce n'est pas non plus un enseignant spécialisé... quoique, il va falloir recaser ceux du RASED... Je sais que certains politiques ont vendu l'idée que les AVS existaient selon le modèle italiens. C'est faux. En Italie, ce sont des personnes formées et il me semble qu'il faut 3 ans d'étude pour pouvoir accompagner les enfants handicapés. Bah oui, ils ont une vraie prise en charge, eux ! Une AVS, ce n'est pas non plus forcément un chômeur de longue durée qui ne savaient pas quoi faire de son temps. Même si c'est de plus en plus le cas. Une AVS, ça peut-être un étudiant, un futur éducateur qui se servira de ces années auprès d'enfants handicapés, en plus de ces autres expériences pour faire valider sa VAE... Et puis, parfois, ça peut être une mère qui prépare un concours et qui attend ensuite un poste, et qui se dit qu'elle pourrait être plus utile auprès d'un enfant en situation de handicap, que dans son salon à tourner en rond. Parce que, soyons clairs, on ne devient pas AVS pour le salaire. A moins d'avoir toujours rêvé d'un contrat précaire, d'un salaire tout juste au dessus du seuil de pauvreté 800 euros environ pour 24H/semaine. Les joies du contrat précaire annualisé et d'un statut inexistant... On ne devient pas AVS pour le fun. Sans compter que cette expérience vous servira tout juste à préciser ce que vous avez fait durant 2 ans, mais ne convaincra personne si vous cherchez un emploi dans la petite enfance. Tous les AVS n'ont pas le même contrat. Selon les régions, les années, les réformes, les contrats changent. Vous aurez donc des assistants d'éducation, des EVS, des je ne sais pas quoi d'autre, et tous auront la FONCTION d'AVS. Selon les contrats, il y a d'énormes différences. Une AVS embauchée en contrat d'assistant d'éducation, le sera pour 3 ans renouvelable 1 seule fois. Par la suite, si le handicap de l'enfant nécessite de poursuivre le suivi avec cette AVS, les parents peuvent alors se tourner vers une association qui aura signé une convention avec l'éducation nationale. Cette association prendra donc le relais et obtiendra une subvention pour maintenir l'AVS à son poste. Attention Il faut que le handicap de l'élève nécessite que cette accompagnement soit maintenu parce que l'AVS a acquis des compétences spécifiques. Donc vous pouvez oublier pour un enfant dyspraxique. Non ! On vous dit qu'avoir établi une relation de confiance lui permettant de progresser sereinement n'est pas une compétence spécifique ! Et même avec un dossier béton, pas sur que vous trouviez une association, une subvention et tout... Une AVS embauchée en contrat CAE/CUI ne le sera qu'en tant qu'EVS assurant la fonction d' Enfin sur le contrat, il y aura marqué Les EVS n'ayant pas la même fonction. Mais si l'inspection académique veut bénéficier de ces contrats, c'est comme ça que ça se passe. En général 6 mois de contrat, reconduit plusieurs fois, dans la limite des 24 mois maxi. En tout cas dans mon académie, c'est comme ça. Moi, j'ai eu du bol, un an d'office, reconduit pour 1 an supplémentaire. Et mieux encore, contrat de 24h, quand mes collègues n'obtenaient que 20H/semaine. Et, petit bonus, j'ai gardé un de mes élèves pendant les deux ans !! Ce n'est pas le cas de toutes les AVS en contrat précaire CAE... Non CAE, ça ne veut pas dire cruche attendant un emploi, ça veut dire contrat d'aide à l'emploi. Et CUI, ça veut dire contrat unique d'insertion. Et c'est là que je rigole doucement.... Insertion. Quel joli mot ! Oh, comme il est beau et bien placé... Dis donc, si je n'étais pas inscrite au pôle emploi, ça me ferait presque rêver ! En fait ce mot a été placé là par un mec qui trouvait ça joli, mais ne veut rien dire. Parce que dans la vraie vie, quand votre contrat est terminé, on vous envoie votre certificat de travail, votre attestation pour les assedics. La madame de pôle-emploi l'examine Et le perd aussi, mais ça c'est facultatif. le regarde et vous demande Alors quelles sont les démarches que vous avez effectuées pour trouver un emploi ? Bah j'en avais un, un emploi, madame. Mais l'état a décidé que je n'avais plus le droit de le faire... Dans la vraie vie, vous avez un moment de panique, quand la dame du pôle-emploi vous dit "Mais pour les c'est le service chômage de l'inspection académique qui se charge de vous indemniser." Alors que la secrétaire de l'IA vous a dit le contraire. Mais oui, mais en fait non... Sur le CAE, il est écrit EVS, je ne suis que sur mon contrat... Donc c'est pôle-emploi, mon ami qui s'en charge ! Dans la vraie vie, l'enseignante référente est dépitée, parce qu'elle écoute les enseignants, se rend bien compte que certains/nes AVS font un super boulot et ne peut pas les garder. Et elle sait, la dame, que l'année d'après, une autre personne viendra, que la première réunion de l'équipe éducative sera à base de "heu bah, on commence à avancer, mais il a fallu du temps pour établir une relation de confiance avec l'élève". Elle sait que l'AVS dira que l'élève l'a testé, que l'élève a du mal a accepté l'aide proposée, que l'élève a perdu un temps considérable en essayant de jouer la carte du conflit. Et peut-être même que l'AVS lui dira "Je n'arrive à rien avec cet élève, il rejette mon aide". Oui, je pense à un élève en particulier et elle sait que l'élève avait établi cette relation avec une autre personne, l'année précédente, révélant son potentiel et progressant bien plus vite qu'il ne l'avait fait avant. Et même si, dans cette description, vous avez reconnu mon Elève2, il n'est pas le seul dans ce cas. J'ai connu une AVS qui était totalement rejetée par son élève. La gamine ne supportait pas sa présence, n'acceptait pas son aide et piquait de grosse colère si elle y était contrainte. Et bah, j'aurais pas aimé être à sa place, la pauvre. Alors, oui, je me suis renseignée. Oui, j'ai demandé à madame inspection académique s'il existait un autre contrat, s'il existait une façon de continuer dans cette voie... Mais c'est de plus en plus difficile parce que l'état referment les portes, espérant ainsi déléguer ce poste de dépense aux associations. Et n'en déplaisent à ceux qui croient encore que le gouvernement s'intéresse aux enfants handicapés, c'est précisément le but de la circulaire du 31 Aout 2010 Déléguer aux associations. Alors maintenant, certains me parlent du baccalauréat Pro "Accompagnement, soins et Services à la personnes" et sous-entendent que c'est un premier pas pour faire du poste d'AVS un vrai métier. Moi, on m'a toujours dit, si ça ressemble à un canard, que ça marche comme un canard et que ça fait coin-coin, C'EST UN CANARD ! Là , ça ressemble à une méga arnaque, ça a l'odeur d'une méga arnaque... Je vous laisse en déduire ce que vous voulez. Ce BAC providentiel est en réalité une sorte de substitue au BEP sanitaire et social. Il suffit de regarder la formation et les compétences requises pour l'obtenir et se dire "oh mais dis donc, ça ressemble vachement au BEP, mais en plus dur"... Il permettra donc de bosser avec des personnes agées, des personnes handicapées à domicile ou en structure selon l'option choisie... Et là , on se demande quel est le rapport avec le chouette métier d'AVS... Bah, y'en n'a pas !! S'il y avait un rapport, on demanderait aux AVS d'avoir un BEP sanitaire et social ! Et ce n'est pas le cas ! Oui, vous avez le droit de me répliquer que, normalement, on demande minimum le BAC et que moi, je ne l'ai pas... Mais c'est différent. Et quand c'est différent, bah c'est pas pareil ! Moi, j'ai harcelé l'inspection académique. Et quand j'ai enfin obtenu un entretien, j'ai expliqué mon projet. J'avais déjà bossé avec des personnes handicapées et avec des enfants... Il y avait une sorte de logique, de continuité. Et puis, j'ai eu un gros coup de bol aussi. Parce que j'ai fait une gaffe ce jour là . J'étais stressée quand ils se sont présentés 3 personnes pour l'entretien alors je n'ai pas vraiment fait attention. Et quand une des dames m'a parlé de la prise en charge des enfants handicapés, j'ai répondu que ça revenait à mettre un pansement sur un bras cassé. C'est sorti tout seul et je l'ai regretté aussitôt, même si je le pensais, sure d'avoir perdu toutes mes chances de devenir AVS. Mais en fait, en face de moi, se trouvait 2 enseignants référents et une maman, présidente d'une association de parents d'enfants handicapés. Elle a sourit, un des enseignants a répliqué qu'il aurait plutôt parlé d'une jambe à ce stade et tout le monde a rit. La suite de l'entretien m'a réconfortée et en sortant, je savais que j'aurai le poste. Parfois, les gaffes, ça aide ! Deuxième coup de bol. je n'avais pas le droit aux CAE, parce que je n'avais pas deux ans de chômage. Mais l'inspection académique a insisté et la dame du pôle emploi m'a fait passer dans une petite faille. On peut avoir ce type de contrat sous certaines conditions 2 ans de chômage par exemple et l'une d'elle est la difficulté à trouver un emploi dans son domaine professionnel. Il se trouve qu'à cette époque, il y avait peu d'offre d'emploi dans la petite enfance, dans ma ville. Enfin bref. Tout ça pour répondre à ceux qui me demandent "Mais tu es sure que tu ne peux plus du tout être AVS ?" Bah non, je ne peux plus, à moins de rester deux ans au chômage et de refaire une demande pour un contrat CAE, et je n'ai pas l'intention de le faire. Non, je ne peux pas avoir un contrat d'assistant d'éducation. Il faut bac +2 pour être embauché en AED aux fonctions "appuis aux enseignants pour le soutien et l'accompagnement pédagogique". Oui, on sait tous que ça veut dire AVS, mais là ça fait plus classe ! Et puis, j'ai un projet, l'air de rien. Mais si l'état avait voté le projet de loi promis. Si les AVS avaient obtenu un vrai statut, que c'était devenu un vrai métier pour la société, parce que pour moi c'est déjà un vrai métier, j'aurai sûrement continué dans cette voie. Mais si une personne hésitante passe par là .... Si le chouette métier d'AVS la tente... J'ai quand même deux/trois choses à préciser. AVS, c'est considéré comme un poste, un job précaire. Mais on ne choisit pas ce job comme on postule à carrouf ou chez Mc Do. AVS, c'est passer ses journées avec des nains qui rament et qui ont besoin de soutien. Il s'agit de petits humains, pas bien équipé en confiance, en autonomie ou en concentration. Ces nains ont souvent déjà eu des AVS, et selon les personnes, ça s'est plus ou moins bien passé. Alors, quand on envoie sa candidature à l'inspection académique, il faut se poser quelques questions. - Est-ce que j'ai assez de patience ? - Est-ce que je me sens capable d'affronter le handicap ? Et je dis ça, parce qu'une copine AVS m'a dit un jour, qu'elle avait eu peur qu'on lui confie un enfant autiste. C'est un handicap qui l'angoisse Enfin, ce genre de questions qu'on vous posera lors de l'entretien. Mais c'est un chouette boulot, valorisant et riche. On y apprend autant sur les autres que sur soi. Et croyez-moi, quand vous tombez sur Elève2 et qu'il a décidé de vous tester, vous avez plutôt intérêt à être sur de vous et à savoir pourquoi vous êtes là . L'année va bientôt commencer et il n'y a pas assez d'AVS alors j'espère que quelques étudiants voudront bien aller faire un tour du coté de l'IA...
soutenirles parents confrontés à un événement fragilisant : accompagnement social, aide à domicile, recours aux services du territoire (Laep, ludothèques, centres sociaux, etc.). C’est pourquoi, l’axe 1 est structuré autour de quatre volets prioritaires : - soutenir le développement des « pôles ressources handicap » (volet 1) ; - accompagner les Eaje au-delà du seul bonus
Lorsque la commission mentionnée à l'article L. 146-9 du code de l'action sociale et des familles constate que la scolarisation d'un enfant dans une classe de l'enseignement public ou d'un établissement mentionné à l'article L. 442-1 du présent code requiert une aide individuelle dont elle détermine la quotité horaire, cette aide peut notamment être apportée par un accompagnant des élèves en situation de handicap recruté conformément aux modalités définies à l'article L. cette scolarisation n'implique pas une aide individuelle mais que les besoins de l'élève justifient qu'il bénéficie d'une aide mutualisée, la commission mentionnée à l'article L. 146-9 du code de l'action sociale et des familles en arrête le principe et en précise les activités principales. Cette aide mutualisée est apportée par un accompagnant des élèves en situation de handicap recruté dans les conditions fixées à l'article L. 917-1 du présent individuelle mentionnée au premier alinéa du présent article peut, après accord entre l'autorité de l'Etat compétente en matière d'éducation et la famille de l'élève, lorsque la continuité de l'aide est nécessaire à l'élève en fonction de la nature particulière de son handicap, être assurée par une association ou un groupement d'associations ayant conclu une convention avec l' pôles inclusifs d'accompagnement localisés sont créés dans chaque département. Ils ont pour objet la coordination des moyens d'accompagnement humain au sein des écoles et établissements scolaires de l'enseignement public et de l'enseignement privé sous contrat. Ils constituent des pôles ressources à destination de la communauté éducative ; ils associent à cet effet des professionnels de santé et les gestionnaires des établissements et services médico-sociaux mentionnés aux 2° et 3° du I de l'article L. 312-1 du code de l'action sociale et des familles. Ces dispositifs visent à mieux prendre en compte les besoins éducatifs particuliers de l'élève en situation de handicap en vue du développement de son modalités d'application du présent article, notamment la désignation des personnes chargées de l'aide mentionnée aux deux premiers alinéas et la nature de l'aide, sont déterminées par à l'article 63 de la loi n° 2019-791 du 26 juillet 2019, ces dispositions entrent en vigueur à la rentrée scolaire 2019.
La pauvreté gagne du terrain, les plus démunis survivent avec presque rien, les experts » ferment totalement les yeux sur cette réalité qu’ils se refusent d’admettre car leurs solutions ne font que l’exacerber, les jeunes se disent laissés-pour-compte et n’excluent pas un mouvement de révolte. Les professionnels du social et bénévoles des associations manquent de réponses face à cette tragédie qui se déroule dans une certaine indifférence politique et médiatique. Ça va péter ! », scène Palau, assistante sociale, reçoit à sa permanence Madame Marin vivant seule avec ses deux enfants. Après avoir perçu le RMI, elle avait trouvé un emploi d’AVS dans un collège, dans le cadre de l’accompagnement d’un enfant handicapé. On lui avait promis le poste pour cinq ans, mais les règles ayant changé, elle a perdu son emploi au bout d’un an et demi. Très déçue, elle a fait des ménages ici ou là , avec des horaires difficiles, compte tenu de l’âge de ses enfants 10 et 12 ans. Elle voudrait faire une formation pour pouvoir aider des personnes à domicile. Sauf qu’elle a un BTS en agriculture les règles, là encore, ont changé depuis peu, elle ne peut bénéficier de cette formation aidée puisqu’elle a déjà un BTS. Elle n’a pas droit à l’épicerie sociale car a déjà été aidée. Il y a une telle montée de la pauvreté que les services ou associations, quels qu’ils soient, sont conduits à trier parmi les sociale tente de rassurer Mme Marin en lui disant je risque de vous choquer mais là vous êtes une sorte de privilégiée parce que, vous, vous avez droit au RSA ». Et elle l'invite à réduire ses dépenses. Un colis alimentaire d’urgence va tout de même lui être attribué, car elle n’a plus rien à la maison même pas un paquet de chips », j’en ai honte. Aucun de vous ne sait ce que c’est que d’avoir honte. Honte d’avoir échoué sa vie, son travail, honte d’avoir ses placards vides et des enfants qui vous attendent au tournant ».Il est vrai que bientôt les colis alimentaires ne pourront plus être distribués. A une jeune assistante sociale qui ne supporte plus ces restrictions, son chef rétorque si tu ne supportes pas, démissionne ». Et elle de répondre Ce travail, je l’ai choisi et je l’aime. Je n’avais pas imaginé que ça deviendrait ça… cette manière de dépouiller les uns pour à peine aider les autres et ensuite de dépouiller les autres pour faire patienter les uns ».Mme Marin s’en va, en rappelant qu’il lui manque 60 € pour finir le mois j’ai tout vérifié, je ne peux plus gratter sur rien. Croyez-vous que je puisse vendre un morceau de ma personne ? » Et une assistante sociale de commenter Ça va péter. Je vous le dis moi, ça va péter et c’est nous qui sommes en première ligne ». Fin de la scène. "Aucun de vous ne sait ce que c’est que d’avoir honte. Honte d’avoir échoué sa vie, son travail, honte d’avoir ses placards vides et des enfants qui vous attendent" [Photo YF]Théâtre-forum Cette scène a été jouée, dans le cadre d’un théâtre-forum 1, par des habitants d’un quartier populaire, inspirée par des faits réels vécus par certains d’entre eux. Les acteurs » ne jouent pas leur propre histoire, mais Mme Marin et Mme Palau sont jouées par deux habitantes du quartier, qui galèrent comme tant d’autres et qui interprètent leur rôle avec une étonnante force de persuasion. Le principe du théâtre-forum consiste à jouer des saynètes courtes ensuite les spectateurs peuvent proposer d’autres façons de jouer la ce jour-là , les saynètes mettant plusieurs fois en cause les propos des travailleurs sociaux, certains d’entre eux, présents dans la salle, viennent sur la scène proposer d’autres à ces représentations. La phrase de l’ assistante sociale » selon laquelle percevoir le RSA c’est être privilégié » offusque les professionnels. L’animatrice aperçoit ma propre réaction elle m’incite alors, à mon corps presque défendant, à venir donner une nouvelle situation devient alors cocasse. En effet, je suis un ancien professionnel de l’action sociale de terrain, un ancien formateur de travailleur sociaux, un ancien cadre de l’action sociale, assurant toujours des interventions auprès d’étudiants ou de professionnels du secteur social, et me voilà propulser pour jouer un bénéficiaire du RSA, réprimandant une assistante sociale » qui est, en réalité, une femme qui vit une situation sociale effectivement, je l’alpague en lui demandant si elle est autorisée par sa hiérarchie pour traiter de privilégiés les bénéficiaires du RSA, avec 425 € mensuels pour une personne seule ! Je vois les collègues » de l’assistante sociale qui sont, en fait, eux aussi des personnes relevant des minima sociaux qui opinent du chef. Elle m’oppose l’allocation logement. Je lui réponds que j’ai tout de même un loyer résiduel, l’électricité à payer, un peu de vêtements à acheter il ne me reste même pas 4 € pour manger chaque jour. Je vois les femmes, derrière elle, faire preuve presque de compassion. Alors c’en est trop elle passe de la scène à la réalité, elle m’attrape le bras me disant que le texte qu’elle a prononcé a été écrit avant qu’elle n’arrive et qu’elle n’était pas d’accord de tenir de tels propos même dans la bouche d’une assistante sociale. Elle répète ses excuses, toute rouge de confusion. Nous étions à front renversé. Scène à la fois drôle et là n’est pas l’essentiel l’essentiel serait que ceux qui, avec des salaires mirobolants, font métier d’insulter à longueur d’articles, d’émissions de télévision, de discours sur les estrades les citoyens condamnés à vivre dans la précarité, puissent assister à de telles saynètes. Auraient-ils le courage de poursuivre leurs analyses de mépris, seraient-ils démagogues admettant que dans quelques cas, bien sûr c’est différent », ou prêts à ouvrir les yeux sur une réalité sociale que soit ils ignorent, soit ils ne veulent pas connaître ? Les Yves Thréard, Agnès Verdier-Molinié et autres Jean-Marc Sylvestre, qui s’ingénient à prôner l’accroissement des inégalités afin que leur système perdure, tablent sans doute sur la résignation de ses victimes. Jusqu’à quand ?La jeunesse prête à se révolter ?L’enquête Génération quoi ? » auprès des 18-34 ans menée par deux sociologues, Cécile Van de Velde et Camille Peugny, montre que cette jeunesse se considère comme une génération perdue », persuadés qu’ils ne connaîtront rien d’autre que la crise, et que ce sera pire pour leurs enfants. Le discours de crise qui règne dans les médias et qui est tenu par une partie de la classe politique est tel qu’ils sont convaincus d’être des déclassés. Aidés par leurs parents, ils ne leur en veulent pas, mais ils sont sévères tout de même à l’encontre de la génération qui les a précédés et qui ne leur a pas assuré ce à quoi ils avaient droit. Comme le discours dominant est en partie mensonger à propos de la dette ou des retraites, ils en concluent que ce sont eux qui portent le poids de cette dette qu’ils n’ont pourtant pas créée, et qu’ils n’auront pas droit à une retraite les idéologues qui, depuis quelques années seulement, ont mené un combat acharné pour inculquer au petit peuple qu’il devrait payer ont apparemment gagné sur ce point une partie de la jeunesse a pris quasiment acte qu’elle n’aurait pas de retraite, ce qui évidemment est faux, mais cette croyance lui fera accepter tous les reculs sur les droits sociaux ambitionnés par les fauteurs de crise. Restitution des deux sociologues sur le site [capture d'écran]Mais tout n’est pas joué l’enquête auprès des jeunes montre que s’ils en veulent aux politiques tous corrompus », c’est parce qu’ils laissent la finance diriger le monde ils sont 90 % à le penser. Pas l’entreprise, pas le capitalisme ils se disent plutôt libéraux sur le plan économique, en tout cas par nécessité », mais la finance qui écrase tout sur son passage au profit astronomique de quelques uns. Sans effectivement que les décisions politiques ne l’ c’est ainsi que les jeunes, toutes catégories confondues y compris ceux qui ont un emploi sont, en moyenne, à 61 %, favorables à une révolte type de celle de mai leur sera difficile de dire à la finance anonyme qu’ils ne supportent plus ce monde injuste qu’elle organise, qu’au moins ils exigent des responsables politiques de prendre les décisions qui s’imposent en vue d’une société plus juste, d’un État qui respecte sa Constitution sur l’égalité et la fraternité, et sur les conditions décentes d’existence. Ce qui n’est pas le cas aujourd’ 1 Le théâtre-forum a été inventé dans les favelas de Sao Paolo par Augusto Boal, homme de théâtre argentin, fondateur du Théâtre de l’Opprimé, que j’ai vu à la Cartoucherie de Vincennes en 1980, où il proposait aux spectateurs de venir sur les planches rejouer une scène qui ne leur convenait technique est utilisée dans beaucoup de pays de par le monde. En France, elle est pratiquée, à l’initiative de professionnels du secteur social ou éducatif, dans de nombreux départements. Des organismes de formation s’en servent pour favoriser la relation ou pour permettre à des stagiaires de retrouver l’estime de soi. Des services sociaux de proximité, avec financement des conseils généraux sur fonds d’insertion, la proposent aux usagers, comme en Isère ou dans le Gers j’ai ainsi pu assister à des saynètes du théâtre-forum à Grenoble et à Auch dont la scène racontée ci-dessus dans mon billet, animée par des intervenantes de TSF, Théâtre Sans Frontières, de Toulouse. Je suis co-auteur d’une fiche du Guide de l’insertion de l’Encyclopédie Weka sur le sujet.2 Voir la présentation originale sur ce site a été menée par deux jeunes sociologues selon une méthode attractive qui a fait que 210 000 jeunes ont répondu à une centaine de questions. Le restitution est bien faite avec interviews des sociologues, et en contrepoint les avis de certains politiques Michel Rocard, Jean-François Copé, Benoît Apparu, Christine Boutin, Clémentine Autain, Pierre Laurent, Gérard Filoche, Rama Yade, Michèle Alliot-Marie. Sur le thème des inégalités, les jeunes, à 85 %, estiment qu’elles s’accroissent régulièrement. A cela, Gérard Filoche PS répond que les 500 familles les plus riches ont gagné 59 milliards d’euros de plus en un an pour atteindre 330 Mds€ soit à peu près l’équivalent du budget de l’Etat. Il faut qu’ils aient fait beaucoup d’heures supplémentaires .. . » Ce n’est pas avec leur travail qu’ils ont gagné ça, c’est avec notre travail. Cet argent, c’est sur notre sueur, sur notre précarité, sur notre chômage, sur notre misère ». Pierre Laurent PC constate que l’on est passé d’un écart de revenus qui était de 1 à 20 à 1 à 500. Benoît Apparu UMP tient des propos sérieux, reconnaissant une aggravation de la difficulté pour les fils d’ouvriers d’accéder à des études supérieures. Jean-François Copé UMP pense que tout est de la faute de François Hollande et MAM UMP considère que ceux qui vont beaucoup travailler, vont faire beaucoup d’efforts ne vont pas être beaucoup plus rémunérés que ceux qui ne font aucun effort ». Comme elle craint de n’avoir pas été assez percutante, alors elle ajoute Il arrive que des personnes qui, par exemple, vont se retrouver allocataires, sans avoir de rémunération, soient aidées, c’est normal, mais qu’elles aient plus que ceux qui travaillent, ce n’est pas normal ». Madame Alliot-Marie, il faudrait venir dire cela en face de ceux qui galèrent dans les quartiers. Pour dire la vérité, je ne sais pas comment peuvent réagir ceux qui sont allocataires » devant l’odieux érigé en système. Réponse de Michèle Alliot-Marie aux jeunes choqués par les inégalités "Il arrive que les allocataires, ceux qui ne travaillent pas, gagnent plus que ceux qui travaillent. Ce n'est pas normal" [capture d'écran][Le blog Social en question est consacré aux questions sociales et à leur traitement politique et médiatique]
L'AVS est au service de l'enfant et de l'institution scolaire (l'école), et non au service des parents. > Le référent en matière scolaire reste l'enseignant de la classe et demeure l'interlocuteur principal des parents
05 Mar Depuis qu’Emmanuel Macron est président, le feu vert est envoyé pour établir avec sa secrétaire d’état au handicap et son ministre de l’éducation nationale une politique plus inclusive à l’école à propos des enfants autistes afin de rattraper le retard que la France en matière d’inclusion. Les paroles et les ambitions sont ouvertement affichées Plus un seul enfant autiste sans solution ! Martela t-il partout lors des conférences de presse et de ses apparitions publiques. Un quatrième plan autisme arrive également en parallèle, les préconisations de la haute autorité de la Santé ont également fait l’actualité . Voilà de quoi alimenter encore pendant quelques mois les groupes de paroles des parents sur les réseaux sociaux… mais concrètement ? Qu’est-ce que cela change dans le quotidien de ces enfants ? J’ai mené ma petite enquête au sein de mes divers et variés rencontres et débats avec mon nouveau livre Le manuel illustré comment garder un enfant autiste quelques heures pour aider ses parents aux éditions de La Boite à Pandore et très souvent existent deux mondes qui s’affrontent Les parents qui veulent que leurs enfants aient une scolarité dans le milieu normal comme le dit la loi de 2005 sur le Handicap. Les professeurs des écoles qui ne se sentent pas apte à prendre un enfant différent dans leurs classes à 30 élèves… Par manque de formations, manque de moyens, manque de temps… Très souvent les professeurs vont jusqu’à refuser l’enfant différent dans leur classe si l’AVS est absente… Et donc très souvent les deux camps s’affrontent dans des débats tumultueux, un camp contre un autre et je ne trouve pas cela très constructif. Le professeur n’a aucune excuse pour refuser un enfant autiste, la loi protège l’enfant, que cela lui plaise ou non, il doit AVS ou absence d’AVS accueillir l’enfant dans sa classe et faire école normalement. L’école est la république ! Elle doit se faire pour tout le monde… Donc là dessus, les parents ne doivent pas s’excuser, il est normal que leur enfant soit accepter dans l’établissement. Ce n’est pas parce que la société n’est pas encore rodée totalement que les enfants autistes doivent être mis sur le ban de l’éducation nationale. Pour la question des moyens, ce qu’il faut savoir c’est qu’un tel enjeu comme celui là est un véritable changement de société, de mentalités et aussi de moyens humains, bien évidemment ! Heureusement, beaucoup de professeurs jouent le jeu et cela se passe en général très bien lorsque les personnes sont bienveillantes et motivées ! La société n’est pas parfaite et il y a encore beaucoup de travail à faire de ce point de vu mais les mentalités commencent à changer ! Il est donc normal même si pour les parents, c’est agaçant de voir leur enfant exclus parfois et avec ce combat acharné pour voir leur enfant vivre une scolarité quasi-normale, il existe encore plus de 80 000 enfants qui ne vont pas encore à l’école. Et c’est encore beaucoup trop… Il y existe encore beaucoup de lacunes mais les choses et les prises de consciences sont entrain de changer… Et heureusement ! Le manuel que je viens de sortir est également là pour contribuer à faire changer les mentalités. Il existe aussi de très beaux fascicules qui sont fait au sein des associations sur l’autisme… Bref, quand l’ignorance partira totalement, les personnes différentes seront totalement inclus dans la société… Encore un petit effort et on y est presque ! Et vous ? Que pensez-vous de ces changements ? Pensez-vous que la société est entrain de changer et de se préparer à l’inclusion des personnes autistes dans le milieu normal ? Peter Patfawl auteur du manuel illustré comment garder un enfant autiste quelques heures pour aider ses parents, édition la boite à pandore, 14 eur 50. Partout en librairie.su6zQx.