Envigueur. Article L911-2 Code de la sécurité sociale Les garanties collectives mentionnées à l'article L. 911-1 ont notamment pour objet de prévoir, au profit des salariés, des anciens salariés et de leurs ayants droit, la couverture du risque décÚs, des risques portant atteinte à l'intégrité physique de la personne ou liés à la maternité, des risques d'incapacité de travail

Actions sur le document Article L911-1 A moins qu'elles ne soient instituées par des dispositions législatives ou réglementaires, les garanties collectives dont bénéficient les salariés, anciens salariés et ayants droit en complément de celles qui résultent de l'organisation de la sécurité sociale sont déterminées soit par voie de conventions ou d'accords collectifs, soit à la suite de la ratification à la majorité des intéressés d'un projet d'accord proposé par le chef d'entreprise, soit par une décision unilatérale du chef d'entreprise constatée dans un écrit remis par celui-ci à chaque intéressé. DerniÚre mise à jour 4/02/2012

L 911-1 - Art. L. 961-5) DEUXIÈME PARTIE - DÉCRETS EN CONSEIL D'ÉTAT (Art. R. 111-1 - Art. R. 951-5-1) TROISIÈME PARTIE - DÉCRETS (Art. D. 111-1 - Art. D. 951-2) ANNEXE - AU LIVRE IX du code de la sĂ©curitĂ© sociale (Art. A. 931-1-1 - Art. A. 951-3-3) FonctionnalitĂ©s. Imprimer. TĂ©lĂ©charger. Envoyer par email. Modifier la taille du texte. Élargir. InsĂ©rer dans un dossier . Le certificat de travail permet au salariĂ© qui quitte dĂ©finitivement l’entreprise de prouver qu’il est libre de tout engagement. DĂ©livrĂ© Ă  la fin de son contrat de travail, il comporte des mentions certificat de travail permet au salariĂ© de prouver qu’il est libre de tout engagement et de postuler ainsi auprĂšs d’un autre employeur. Lorsqu’un salariĂ© quitte dĂ©finitivement l’entreprise, vous devez dĂ©livrer son certificat de travail sous peine de sanctions financiĂšres amende, dommages et intĂ©rĂȘts. RĂ©daction du certificat de travail Aucune forme spĂ©ciale n’est exigĂ©e, mais il est recommandĂ© d’établir ce certificat de travail sur un papier Ă  en-tĂȘte de l’établissement. Pour vous aider dans la rĂ©daction de ce certificat, nous mettons Ă  votre disposition un modĂšle personnalisable. N’hĂ©sitez pas Ă  le tĂ©lĂ©charger ! Le certificat de travail n’est pas le seul document que vous devez remettre Ă  votre salariĂ© Ă  la fin du contrat de travail. Pensez Ă©galement Ă  l’attestation PĂŽle emploi, le reçu pour solde de tout compte. Et comme le prĂ©cise le nouveau dossier des Editions Tissot Les documents de fin de contrat », si un dispositif d’épargne salarial est en place dans l’entreprise, transmettez au salariĂ© l’état rĂ©capitulatif de l’épargne salariale. Certificat de travail mentions obligatoires Le certificat de travail doit obligatoirement mentionner la date d’entrĂ©e du salariĂ© dans l’entreprise, celle-ci incluant la pĂ©riode d’essai ou d’apprentissage ; la date de sortie, qui correspond Ă  la date de fin de contrat prĂ©avis inclus mĂȘme non travaillĂ© ; la nature de l’emploi ou des emplois successivement occupĂ©s et les pĂ©riodes correspondantes vous devez mentionner la qualification exacte des fonctions rĂ©ellement remplies par le salariĂ©, notamment par rĂ©fĂ©rence au contrat de travail, aux bulletins de paie ou aux classifications professionnelles. Attention, l’indication de la seule catĂ©gorie professionnelle ne suffit pas. la portabilitĂ© de la couverture santĂ© et prĂ©voyance. Le principe est le suivant en cas de cessation du contrat de travail sauf faute lourde, les salariĂ©s qui sont couverts par une complĂ©mentaire santĂ© et/ou une prĂ©voyance continuent de bĂ©nĂ©ficier de ces couvertures pendant une durĂ©e limitĂ©e et Ă  titre gratuit s’ils sont pris en charge par l’allocation chĂŽmage. Vous devez donc mentionner la portabilitĂ© de la mutuelle dans le certificat de travail remis Ă  votre salariĂ© et la portabilitĂ© de la prĂ©voyance, si cette couverture est en place dans l’entreprise. Bien que la loi ne le prĂ©cise pas, vous devez Ă©galement indiquer les nom et prĂ©noms du salariĂ© ; le nom, l’adresse et la raison sociale de votre entreprise ; la signature de l’employeur ; les lieu et date de dĂ©livrance. Mentions facultatives Si vous avez l’accord du salariĂ©, vous pouvez faire d’autres remarques sur la qualitĂ© de son travail, par exemple. Certificat de travail modalitĂ©s de la dĂ©livrance Le certificat doit ĂȘtre tenu Ă  la disposition du salariĂ©. C’est votre seule obligation. Vous n’ĂȘtes donc pas contraint de lui faire parvenir Ă  son domicile. Pour des raisons pratiques, vous pouvez choisir de transmettre le certificat de travail au salariĂ© par voie postale ; par remise en main propre pour des raisons de preuve, il est recommandĂ© de faire signer une dĂ©charge au salariĂ© dans laquelle il reconnaĂźt avoir reçu ce document. Date de mise Ă  disposition du certificat de travail Il est tenu Ă  disposition du salariĂ© Ă  l’expiration du contrat de travail, c’est-Ă -dire Ă  la fin du prĂ©avis, qu’il soit effectuĂ© ou non. Si vous dispensez le salariĂ© d’exĂ©cuter son prĂ©avis, vous pouvez lui dĂ©livrer une attestation prĂ©cisant qu’il est libre de tout engagement, et que son contrat vient Ă  expiration Ă  telle date. Ce n’est donc qu’à cette date que vous serez tenu de lui remettre son certificat de travail. Sanctions encourues En cas d’inobservation des mentions obligatoires, de mentions inexactes ou encore de non-dĂ©livrance du certificat de travail, vous encourez notamment une amende pouvant atteindre 750 euros. Si vous tardez Ă  remettre ce document au salariĂ©, vous pouvez Ă©galement ĂȘtre condamnĂ© Ă  lui dĂ©livrer sous astreinte. Sachez que la remise tardive du certificat de travail ne cause plus automatiquement un prĂ©judice au salariĂ© qui sera rĂ©parĂ© par l’octroi de dommages et intĂ©rĂȘts. Le salariĂ© doit donc apporter des Ă©lĂ©ments prouvant son prĂ©judice pour ĂȘtre indemnisĂ©. Les Editions Tissot vous proposent leur dossier Les documents de fin de contrat ». Ce dossier vous prĂ©sente tous les documents que vous devez transmettre au salariĂ© comme le certificat de travail, le reçu pour solde de tout compte, etc. Pour faciliter vos dĂ©marches, vous disposez Ă©galement de modĂšles personnalisables. Commander le dossier Code du travail, art. L. 1234–19 certificat de travail, D. 1234–6 contenu, L. 1132–1 mentions discriminatoires interdites, R. 1238–3 sanctionsCode de la SĂ©curitĂ© sociale, art. L. 911–8 portabilitĂ© de la complĂ©mentaire santĂ© et prĂ©voyance, information inscrite sur le certificat de travail
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conjointe s'il y a lieu, des procĂ©dures dĂ©finies par l'article L. 911-4 du prĂ©sent code et l'article L. 727-3 du code rural et de la pĂȘche maritime. Cette solidaritĂ© s'Ă©tend aux opĂ©rations visĂ©es au dernier alinĂ©a de l'article L. 922-1 du prĂ©sent code. Article L921-2 ModifiĂ© par Ordonnance n°2010-462 du 6 mai 2010 - art. 1

Bonjour, Le code de la sécurité sociale dit que "La protection sociale complémentaire a pour objet de venir compléter les prestations offertes par la Sécurité sociale, et n'a pas vocation à s'y substituer. Ainsi, il résulte notamment de l'article du code de la Sécurité sociale que ces garanties collectives » viennent en complément de celles qui résultent de l'organisation de la Sécurité sociale ».Par conséquent, la rente d'invalidité versée dans le cadre d'un régime collectif de prévoyance complémentaire ne peut constituer un salaire ou gain au sens des articles L. 341-12 et du code de la Sécurité pension doit donc est pris en compte pour le calcul de l'APL, je ne perçois pas l'ASI ?Avec la formule de calcul automatique, je ne peux pas la retirer des mes ressourcescordialement
Codede la sécurité sociale : Article L911-1. Les cookies nous permettent de personnaliser les annonces. Nous partageons des informations sur l'utilisation de notre site avec nos partenaires de publicité, qui peuvent combiner celles-ci avec d'autres informations que vous leur avez fournies ou qu'ils ont collectées lors de votre utilisation de leurs services.
Les salariĂ©s garantis collectivement, dans les conditions prĂ©vues Ă  l'article L. 911-1, contre le risque dĂ©cĂšs, les risques portant atteinte Ă  l'intĂ©gritĂ© physique de la personne ou liĂ©s Ă  la maternitĂ© ou les risques d'incapacitĂ© de travail ou d'invaliditĂ© bĂ©nĂ©ficient du maintien Ă  titre gratuit de cette couverture en cas de cessation du contrat de travail, non consĂ©cutive Ă  une faute lourde, ouvrant droit Ă  prise en charge par le rĂ©gime d'assurance chĂŽmage, selon les conditions suivantes 1° Le maintien des garanties est applicable Ă  compter de la date de cessation du contrat de travail et pendant une durĂ©e Ă©gale Ă  la pĂ©riode d'indemnisation du chĂŽmage, dans la limite de la durĂ©e du dernier contrat de travail ou, le cas Ă©chĂ©ant, des derniers contrats de travail lorsqu'ils sont consĂ©cutifs chez le mĂȘme employeur. Cette durĂ©e est apprĂ©ciĂ©e en mois, le cas Ă©chĂ©ant arrondie au nombre supĂ©rieur, sans pouvoir excĂ©der douze mois ; 2° Le bĂ©nĂ©fice du maintien des garanties est subordonnĂ© Ă  la condition que les droits Ă  remboursements complĂ©mentaires aient Ă©tĂ© ouverts chez le dernier employeur ; 3° Les garanties maintenues au bĂ©nĂ©fice de l'ancien salariĂ© sont celles en vigueur dans l'entreprise ; 4° Le maintien des garanties ne peut conduire l'ancien salariĂ© Ă  percevoir des indemnitĂ©s d'un montant supĂ©rieur Ă  celui des allocations chĂŽmage qu'il aurait perçues au titre de la mĂȘme pĂ©riode ; 5° L'ancien salariĂ© justifie auprĂšs de son organisme assureur, Ă  l'ouverture et au cours de la pĂ©riode de maintien des garanties, des conditions prĂ©vues au prĂ©sent article ; 6° L'employeur signale le maintien de ces garanties dans le certificat de travail et informe l'organisme assureur de la cessation du contrat de travail mentionnĂ©e au premier alinĂ©a. Le prĂ©sent article est applicable dans les mĂȘmes conditions aux ayants droit du salariĂ© qui bĂ©nĂ©ficient effectivement des garanties mentionnĂ©es au premier alinĂ©a Ă  la date de la cessation du contrat de travail. LOI n° 2013-504 du 14 juin 2013 art. 1 X L'article L. 911-8 du code de la sĂ©curitĂ© sociale entre en vigueur 1° Au titre des garanties liĂ©es aux risques portant atteinte Ă  l'intĂ©gritĂ© physique de la personne ou liĂ©s Ă  la maternitĂ©, Ă  compter du 1er juin 2014 ;2° Au titre des garanties liĂ©es au risque dĂ©cĂšs ou aux risques d'incapacitĂ© de travail ou d'invaliditĂ©, Ă  compter du 1er juin 2015.
ArticleR. 242.1.6 du code de la sécurité sociale En vigueur étendu en date du 16 septembre 2015 Les garanties mentionnées à l'article R. 242-1-1 sont mises en place à titre obligatoire au profit des salariés sous réserve des facultés de dispense d'adhésion, au choix du salarié, prévues dans l'acte juridique et énoncées ci-dessous.
Le salariĂ© licenciĂ© bĂ©nĂ©ficie du maintien ou autrement dit de la portabilitĂ© de la couverture complĂ©mentaire santĂ© et prĂ©voyance de son entreprise, jusqu’à 12 mois et gratuitement. Le principe de portabilitĂ© des droits de la couverture santĂ© et de prĂ©voyance a Ă©tĂ© instituĂ© par l’ANI Accord National Interprofessionnel du 11 janvier 2008. Les salariĂ©s qui quittent leur entreprise en tant que demandeurs d’emploi peuvent bĂ©nĂ©ficier pendant quelques mois du maintien des garanties santĂ© et prĂ©voyance dont ils disposaient en tant qu’employĂ©s. La loi dite de sĂ©curisation et de l’emploi du 14 juin 2013 a modifiĂ© ce droit de portabilitĂ©. Le dispositif est en vigueur depuis le 1er juin 2014 pour les garanties santĂ© frais de santé  et depuis le 1er juin 2015 pour la garantie prĂ©voyance garanties liĂ©es au risque dĂ©cĂšs ou aux risques d’incapacitĂ© de travail ou d’invaliditĂ©. C’est une obligation lĂ©gale pour toutes les entreprises, quel que soit leur secteur d’activitĂ© y compris les entreprises du secteur agricole, de l’économie sociale associations, mutuelles
 et les professions libĂ©rales. Le salariĂ© indemnisĂ© par l’assurance chĂŽmage bĂ©nĂ©ficie de la portabilitĂ© Pour bĂ©nĂ©ficier du dispositif de maintien des droits santĂ© et prĂ©voyance, le dĂ©part de l’ancien salariĂ© doit remplir les conditions suivantes la rupture du contrat de travail est non consĂ©cutive Ă  un licenciement pour faute lourde ; le salariĂ© bĂ©nĂ©ficie du droit Ă  indemnisation par l’Assurance chĂŽmage suite Ă  la cessation de son contrat licenciement pour motif personnel ou Ă©conomique, rupture d’un commun accord, rupture conventionnelle, arrivĂ©e Ă  terme ou rupture du CDD. Ce qui exclut la dĂ©mission ; le salariĂ© bĂ©nĂ©ficiait d’un contrat de complĂ©mentaire santĂ© d’entreprise avant la rupture de son contrat de travail ; le salariĂ© ne doit pas avoir renoncĂ© au bĂ©nĂ©fice de la portabilitĂ©. Les ayants-droit enfants ou conjoint bĂ©nĂ©ficient de la portabilitĂ© des garanties de santĂ© et de prĂ©voyance si ceux-ci Ă©taient couverts par le contrat de complĂ©mentaire santĂ© d’entreprise. Les dĂ©marches pour bĂ©nĂ©ficier de la portabilitĂ© Le maintien des droits Ă  la complĂ©mentaire santĂ© et prĂ©voyance est automatique. Le salariĂ© n’a pas de demande Ă  remplir pour bĂ©nĂ©ficier de la portabilitĂ©. L’entreprise informe son salariĂ© par Ă©crit de son droit et des conditions de mise en Ɠuvre de la portabilitĂ©. L’employeur a l’obligation de mentionner le maintien des garanties de santĂ© et de prĂ©voyance dans le certificat de travail, document remis par l’employeur au salariĂ© Ă  la date de fin de son contrat de travail. L’employeur a Ă©galement l’obligation d’informer l’assureur de la cessation du contrat de travail de son salariĂ©. Le maintien des garanties prend effet dĂšs la date de rupture du contrat de travail. Vous devez fournir Ă  votre organisme assureur, Ă  l’ouverture et tout au long de la pĂ©riode de maintien des garanties, les justificatifs de votre affiliation Ă  PĂŽle Emploi. La durĂ©e de la portabilitĂ© des droits est de 12 mois maximum Les droits Ă  la couverture de santĂ© de l’ancien salariĂ© sont maintenus pendant une durĂ©e Ă©gale Ă  la durĂ©e du dernier contrat de travail chez l’employeur exprimĂ© en mois, dans la limite de 12 mois. En cas de mois incomplet, le mois entier est pris en compte ex un CDD de 6 mois et 15 jours donne droit Ă  7 mois pour la durĂ©e du maintien de la couverture santĂ©, au lieu de 6 mois prĂ©cĂ©demment. Il est Ă©galement devenu possible de cumuler les durĂ©es des diffĂ©rents contrats effectuĂ©s chez le mĂȘme employeur ex un CDD de 3 mois renouvelĂ© pour la mĂȘme durĂ©e donne droit Ă  6 mois pour la durĂ©e du maintien de la couverture santĂ©. Le maintien des droits aux garanties santĂ© et prĂ©voyance cesse lorsque l’ancien salariĂ© retrouve un emploi et n’est plus indemnisĂ© par l’assurance chĂŽmage, mĂȘme s’il ne bĂ©nĂ©ficie pas d’une complĂ©mentaire santĂ© et prĂ©voyance dans sa nouvelle entreprise ; lorsqu’il est radiĂ© des listes de PĂŽle Emploi ; Ă  l’issue de la pĂ©riode maximale de maintien des droits ; en cas de liquidation de la pension de retraite au cours de la pĂ©riode de portabilitĂ© de ces droits. Le salariĂ© au chĂŽmage peut conserver gratuitement son ancienne couverture complĂ©mentaire santĂ© et prĂ©voyance Le maintien de cette couverture est gratuit pour l’ancien salariĂ©. Avant le 1er juin 2014 pour les garanties santĂ© et le 1er juin 2015 pour les garanties prĂ©voyance, plusieurs possibilitĂ©s existaient, selon les accords entre anciens salariĂ©s et entreprises. Le plus souvent, la cotisation restait la mĂȘme qu’auparavant pour le salariĂ©. La cotisation pouvait ĂȘtre rĂ©glĂ©e en une seule fois pour les neuf mois maximum. Si le salariĂ© retrouvait un emploi avant la fin de cette pĂ©riode, l’ancien employeur lui remboursait le trop-perçu. Dans d’autres cas plus rares, le maintien des garanties Ă©tait dĂ©jĂ  gratuit pour le salariĂ© lorsque son ancien employeur avait mutualisĂ© le coĂ»t de cette portabilitĂ© sur l’ensemble des cotisants en activitĂ©.
Lorsquela convention, l'accord ou la décision unilatérale constatée par un écrit relevant de l'article L. 911-1 prévoient la couverture, sous forme de rentes, du décÚs, de l'incapacité de travail ou de l'invalidité, ils organisent également, en cas de changement d'organisme d'assurance ou d'institution mentionnée à l'article L. 370-1 du code des assurances, la poursuite de la
Je compare les mutuelles santĂ©Mutuelle d'entreprise comment ça marche ?L'essentiel Ă  savoir sur la dĂ©cision unilatĂ©rale de l'employeur DUERappel la mutuelle est obligatoire pour toutes les entreprisesLa couverture complĂ©mentaire santĂ© a Ă©tĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ©e Ă  tous les salariĂ©s, au 1er janvier 2016. La loi ANI accord national interprofessionnel, adoptĂ©e le 14 mai 2013, impose Ă  toutes les entreprises de proposer Ă  leurs employĂ©s une mutuelle collective. Elle doit respecter les rĂšgles Ă©noncĂ©es dans le texte, Ă  savoir Un financement par l'entreprise d'au moins la moitiĂ© du montant des cotisationsLe respect du niveau minimal de garanties exigĂ© par la loiLa conformitĂ© aux critĂšres fixĂ©s par le dĂ©cret n°2014-1374 du 19 novembre 2014, qui dĂ©finit le contrat choix de la mutuelle peut rĂ©sulter de trois voies le rĂ©fĂ©rendum, la nĂ©gociation avec les reprĂ©sentants du personnel et la dĂ©cision unilatĂ©rale de l'employeur DUE. Or, malgrĂ© toutes les prĂ©cautions prĂ©alables, il est possible que le contrat sĂ©lectionnĂ© ne satisfasse pas les employĂ©s et leurs dirigeants il est heureusement autorisĂ© d'en obligations Ă  satisfaire pour changer de contrat d'assurance santĂ© collectiveAu moment de la mise en place de la mutuelle d'entreprise obligatoire, les chefs d'entreprise avaient peut-ĂȘtre d'autres prioritĂ©s que de comparer les diffĂ©rents modĂšles de garanties santĂ© proposĂ©s par les compagnies. Il est probable que certains d'entre eux ont optĂ© pour une mutuelle sans optimiser le rapport qualitĂ©/prix. Dans ce cas, il est peut-ĂȘtre venu le moment d'en changer. Mais attention cela nĂ©cessite de satisfaire quelques obligations Respecter les conditions de rĂ©siliation et le prĂ©avis indiquĂ©s dans l'ancien contratSouscrire une assurance se conformant aux rĂšgles Ă©noncĂ©es par la loi ANI et Ă  la convention collective si elle existe dans la branche concernĂ©eSuivre la procĂ©dure liĂ©e au mode de mise en place initial de la complĂ©mentaire collective rĂ©fĂ©rendum, nĂ©gociation ou DUEInformer les reprĂ©sentants du personnel comitĂ© d'entreprise, dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel ou dĂ©lĂ©guĂ©s syndicaux, s'ils le cas d'une dĂ©cision unilatĂ©rale de la part de l'employeur, la DUE doit comporter les conditions de renouvellement, rĂ©vision ou rĂ©siliation du contrat. L'entreprise qui opte pour un changement de mutuelle ou de garanties, sans passer par la nĂ©gociation ou le rĂ©fĂ©rendum, devra dĂ©noncer l'ancienne DUE auprĂšs de chaque salariĂ© par courrier recommandĂ© ou constitution de liste d'Ă©margement, avec un dĂ©lai de prĂ©avis de trois mois, informer leurs reprĂ©sentants et rĂ©diger un nouveau d'entreprise obligatoire quelles sanctions en cas de manquement ? ATTENTION les salariĂ©s doivent ĂȘtre informĂ©s par Ă©critOn aborde lĂ  un point trĂšs sensible. Toutes les modifications liĂ©es Ă  la mutuelle collective doivent ĂȘtre signalĂ©es par le biais d'un Ă©crit individuel Ă  tous les employĂ©s. En cas d'oubli, l'entreprise s'expose Ă  une sanction de la part de l'URSSAF, ce que les tribunaux ont rĂ©cemment cour d'appel et la Cour de cassation ont donnĂ© raison Ă  l'URSSAF, lors d'un procĂšs qui l'opposait Ă  une entreprise qui s'Ă©tait contentĂ©e de prĂ©venir ses salariĂ©s par le biais d'un affichage collectif. L'employeur, qui avait choisi un contrat permettant Ă  chacun de payer des mensualitĂ©s moins Ă©levĂ©es pour le mĂȘme niveau de garanties, a subi un contrĂŽle et Ă©tĂ© sanctionnĂ© d'un redressement de 45 000 euros, ce qui correspond aux exonĂ©rations de charges sociales qui avaient Ă©tĂ© accordĂ©es sur la part patronale des cotisations. "La modification de la rĂ©partition du financement entre l'employeur et le salariĂ© du rĂ©gime complĂ©mentaire des frais de santĂ© n'ayant pas Ă©tĂ© portĂ©e Ă  la connaissance de chacun des salariĂ©s par Ă©crit, comme le prĂ©voit l'article L. 911-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale, la sociĂ©tĂ© ne pouvait pas dĂ©duire sa contribution au financement du rĂ©gime de l'assiette des cotisations", ont indiquĂ© les hauts DUE n'est donc pas seulement obligatoire lors de la souscription d'un contrat d'assurance santĂ© collective, mais aussi lors de toute modification rĂ©sultant d'une dĂ©cision unilatĂ©rale de l' mĂ©moire, l'entreprise peut communiquer la DUE par trois biais au choix La constitution d'une liste d'Ă©margementLa signature d'une dĂ©charge individuelleL'envoi par courrier recommandĂ© avec accusĂ© de justificatifs peuvent ĂȘtre demandĂ©s par l' la rĂ©siliation infra-annuel et la DUE, ce qu'il faut savoirDepuis le 1er dĂ©cembre 2020, les particuliers comme les entreprises peuvent changer de mutuelle Ă  tout moment aprĂšs la premiĂšre annĂ©e du contrat. Le dĂ©lai de prĂ©avis est alors d'un mois et les dĂ©marches de rĂ©siliation sont rĂ©alisĂ©es par le nouvel assureur dont le contrat prendra automatiquement le relai. Pour autant, changer de mutuelle collective impose de dĂ©noncer l'ancienne DUE et d'en rĂ©diger une nouvelle, cela ne pouvant se faire en un mois, les compagnies d'assurance et les mutuelles tablent davantage sur un dĂ©lai de 3 mois en moyenne pour pouvoir changer de mutuelle d'entreprise via la rĂ©siliation mentions doit comporter la DUE ?La DUE dĂ©cision unilatĂ©rale de l'employeur est le document qui notifie au salariĂ© la mise en place ou la modification d'une prestation, en l'occurrence d'une mutuelle collective, dans le cas qui nous intĂ©resse. Elle en dĂ©taille les conditions de souscription et doit inclure plusieurs mentions obligatoires. La DUE n'est pas liĂ©e Ă  des nĂ©gociations avec les reprĂ©sentants du personnel ou Ă  un rĂ©fĂ©rendum. Sa rĂ©daction est trĂšs rĂ©glementĂ©e et elle doit ĂȘtre portĂ©e Ă  la connaissance de chaque salariĂ©. Voici les mentions qu'elle doit comporter Les bĂ©nĂ©ficiaires des prestations Il s'agit d'une partie ou de l'ensemble des salariĂ©s. Les garanties souscrites peuvent ĂȘtre diffĂ©rentes, selon leur catĂ©gorie, Ă  condition que la sĂ©lection des effectifs concernĂ©s se base sur des critĂšres objectifs statut ou nature des risques liĂ©s Ă  leur activitĂ©, dĂ©finis par l’article R242-1-1 du Code de la sĂ©curitĂ© sociale. Chaque catĂ©gorie requiert la rĂ©daction d'une DUE cas de dispense Les possibilitĂ©s de dispense d'adhĂ©sion des salariĂ©s sont strictement dĂ©finies par le lĂ©gislateur et doivent apparaĂźtre dans la DUE. C'est notamment le cas des CDD de moins de trois mois ou des temps partiels infĂ©rieurs ou Ă©gaux Ă  15 heures par semaine. Les salariĂ©s qui le souhaitent doivent faire leur demande par Ă©crit, en fournissant les piĂšces justificatives. Les employĂ©s dĂ©jĂ  prĂ©sents dans l'entreprise lors du choix de la mutuelle obligatoire peuvent ĂȘtre dispensĂ©s d'adhĂ©sion, s'il s'agit d'une dĂ©cision unilatĂ©rale de l'employeur et si ce dernier ne prend pas en charge l'intĂ©gralitĂ© des situation des ayants droit Le document doit prĂ©ciser si la couverture concerne le conjoint, le concubin, le partenaire liĂ© par un PACS, ou encore des enfants de ses salariĂ©s. La plupart des employeurs octroient Ă  leurs salariĂ©s la possibilitĂ© d’étendre les garanties Ă  toute la famille. Les entreprises ne sont nĂ©anmoins pas obligĂ©es de participer au financement des niveaux de garanties et taux de remboursement Le document doit Ă©galement prĂ©ciser l'assurance santĂ© souscrite et les niveaux de remboursement de la couverture santĂ©. Il doit donc contenir le dĂ©tail des risques couverts par le contrat et les conditions d'application des garanties. Il s'agit notamment de prĂ©venir d'un Ă©ventuel dĂ©lai de carence. Nous vous conseillons de ne pas intĂ©grer le tableau de garanties, mais plutĂŽt d'y faire rĂ©fĂ©rence de façon Ă  ne pas devoir faire une mise Ă  jour montant des cotisations payĂ©es par le salariĂ© et l'employeur La DUE doit clairement prĂ©ciser le taux de prise en charge de l'Ă©chĂ©ance mensuelle du contrat par l'entreprise qui doit ĂȘtre au moins Ă©gal Ă  50 % de la cotisation due Ă  la mutuelle, et celle qui incombe au salariĂ©. Elle doit Ă©galement expliquer les conditions d'augmentation des tarifs. Les montants sont exprimĂ©s en pourcentage du PMSS Plafond Mensuel de la SĂ©curitĂ© Sociale, lequel Ă©volue tous les ans avec l'inflation. A titre d'exemple, le PMSS Ă©tait de 3 311 euros en 2018 et a Ă©tĂ© rehaussĂ© Ă  3 377 euros, en date d'effet des contrats et la durĂ©e de validitĂ© Le document doit indiquer la date Ă  laquelle la mise en place ou la modification du contrat prendra effet, ainsi que sa durĂ©e de possibilitĂ©s de rĂ©vision ou de dĂ©nonciation du contrat L'employeur doit rappeler les modalitĂ©s de rĂ©vision, de renouvellement souvent par tacite reconduction ou de rĂ©siliation de l'assurance santĂ©. Les conditions de portabilitĂ© de la mutuelleIl est enfin conseillĂ© de relayer les conditions de portabilitĂ© de l'assurance santĂ©. Elles seront trĂšs utiles aux salariĂ©s licenciĂ©s hormis pour faute lourde, qui ont pris leur retraite ou qui ont signĂ© une rupture conventionnelle. A noter que la portabilitĂ© prend effet pendant la durĂ©e d'indemnisation par le PĂŽle Emploi, sur justificatifs, dans une limite de douze mois. Son financement est assurĂ© par l'employeur, sans qu'il puisse demander une participation Ă  son ancien salariĂ©. Les retraitĂ©s, qui peuvent demander la portabilitĂ© du contrat dans les six mois qui suivent leur dĂ©part, payent quant Ă  eux l'intĂ©gralitĂ© des conseil DispofiNous vous recommandons de solliciter l'aide d'un professionnel afin de limiter les risques d'erreur. Le plus prudent est de se faire accompagner par un expert-comptable, un juriste ou un avocat spĂ©cialisĂ© dans le droit du travail. Il est possible de trouver des modĂšles de DUE sur internet, mais il est nĂ©cessaire de bien en vĂ©rifier le contenu. Notre expert en assurance collective peut vous Ă©pauler pour sĂ©lectionner la mutuelle la plus adaptĂ©e aux besoins de votre entreprise. Contactez-nous via notre formulaire en ligne ou par tĂ©lĂ©phone au 05 79 99 00 03 prix d'un appel local. Jordan Belly Mis Ă  jour le 14/12/20 Ă  0000
Lesanciens salariĂ©s de l’entreprise, bĂ©nĂ©ficiaires du dispositif de maintien de garantie dit “portabilitĂ©â€ prĂ©vu Ă  l’article L.911-8 du Code de la sĂ©curitĂ© sociale pourront conserver le bĂ©nĂ©fice du prĂ©sent rĂ©gime dans les conditions prĂ©vues par ledit article. DurĂ©e et effet
Qu’est-ce qu’une mutuelle d’entreprise ?On appelle mutuelle entreprise le contrat frais de santĂ© collectif issu de la loi de sĂ©curisation de l’emploi n° 2013-504 du 14 juin 2013 qui impose Ă  tous les employeurs de droit privĂ©, PME, TPE, indĂ©pendants ou professions libĂ©rales de souscrire auprĂšs d'une mutuelle ou complĂ©mentaire santĂ© un contrat collectif responsable pour leurs salariĂ©s, cadres et employĂ©s. En principe obligatoire, une mutuelle de santĂ© d'entreprise » ou complĂ©mentaire de santĂ© d'entreprise » permet Ă  tout salariĂ© de complĂ©ter ses remboursements de frais de santĂ© en plus de la partie remboursĂ©e par la SĂ©curitĂ© sociale. Bon Ă  savoir l’obligation de souscrire Ă  une mutuelle d’entreprise ne concerne pas la fonction publique. À quoi sert une mutuelle d’entreprise ?La mutuelle d’entreprise est collective elle protĂšge l’ensemble des salariĂ©s et dirigeants de l’entreprise. Le contrat peut cependant prĂ©voir des garanties distinctes selon les catĂ©gories professionnelles cadres ou non-cadres. Certains contrats permettent aux salariĂ©s de garantir leurs ayants droit conjoint, enfants Ă  charge, ascendants Ă  charge ou mĂȘme d’amĂ©liorer leurs garanties en souscrivant Ă  titre individuel des garanties supplĂ©mentaires. >> Quelles sont les garanties obligatoires pour la mutuelle d’entreprise ? La loi oblige les entreprises Ă  souscrire un contrat dit responsable et solidaire », qui respecte certaines prescriptions en matiĂšre de prestations prises en charge et de taux de remboursement. La mutuelle d’entreprise doit obligatoirement contenir un niveau minimal de garanties on parle de panier de soins minimum ». Celles-ci sont dĂ©crites Ă  l’article D. 911-1 du Code de la sĂ©curitĂ© sociale issu du D. n° 2014-1025, 8 sept. 2014 intĂ©gralitĂ© du ticket modĂ©rateur sur les consultations, actes et prestations remboursables par l'assurance maladie sauf exception cures thermales, homĂ©opathie et certains mĂ©dicaments Ă  service mĂ©dical faible ou modĂ©rĂ© ; totalitĂ© du forfait journalier hospitalier en cas d'hospitalisation en 2019, 20 € en hĂŽpital ou en clinique privĂ©e conventionnĂ©e et 15 € en psychiatrie ; frais dentaires prothĂšses et orthodontie Ă  hauteur de 125 % du tarif de base de la sĂ©curitĂ© sociale ; frais d'optique de maniĂšre forfaitaire par pĂ©riode de 2 ans 1 an pour les enfants ou en cas d'Ă©volution de la vue avec un minimum de prise en charge fixĂ© Ă  100 € pour une correction simple, 150 € voire 200 € pour une correction complexe. Le panier de soins minimum est amenĂ© Ă  Ă©voluer au 1á”‰Êł janvier 2020 pour l’optique et les frais dentaires, et au 1á”‰Êł janvier 2021 pour les prothĂšses auditives D. n° 2019-21, 11 janv. 2019 et et D. n° 2019-65, 31 janv. 2019. >> Quelles sont les autres garanties pour la mutuelle d’entreprise ? En plus des prises en charge obligatoires, un contrat responsable » peut prendre en charge d’autres dĂ©penses, de maniĂšre optionnelle. Exemple remboursement des honoraires de mĂ©decin ou des frais d’hospitalisation au-delĂ  du ticket modĂ©rateur sans limite si le mĂ©decin est adhĂ©rent au contrat d’accĂšs aux soins Le contrat responsable exclut certaines prises en charges, comme le remboursement des mĂ©dicaments Ă  hauteur d’un forfait, ou le dĂ©passement d'honoraires liĂ©s au non-respect du parcours de soins, ou la participation forfaitaire de 1 €. Une mutuelle peut Ă©galement offrir d’autres prestations santĂ©, telles que le tiers payant, des services d’assistance, de prĂ©vention ou d’accompagnement. Bon Ă  savoir en plus de la garantie santĂ©, la mutuelle d’entreprise peut proposer une garantie dĂ©pendance, dĂ©cĂšs... Le fonctionnement de la mutuelle d’entreprise>> La mise en place de la mutuelle d’entreprise La mutuelle d’entreprise est mise en place au niveau de l’entreprise ou de la branche professionnelle. L’entreprise choisit la mutuelle, nĂ©gocie et souscrit le contrat, et assure son suivi. Le salariĂ© n’a aucune dĂ©marche Ă  faire l’employeur lui adresse un bulletin d’adhĂ©sion Ă  remplir. Il reçoit dans un second temps une attestation d’affiliation Ă  la complĂ©mentaire santĂ©. >> Le dĂ©part de l’entreprise Un salariĂ© qui quitte l’entreprise peut conserver la mutuelle de l’entreprise sous conditions. C’est ce qu’on appelle la portabilitĂ© du contrat. Il faut pour cela que la rupture du contrat de travail ait eu un motif autre qu’une faute lourde du salariĂ© ; que le salariĂ© ait droit au bĂ©nĂ©fice de l’assurance chĂŽmage ; et que le salariĂ© ait adhĂ©rĂ© Ă  la mutuelle d’entreprise. La portabilitĂ© dure aussi longtemps qu’a durĂ© le contrat de travail du salariĂ©, dans la limite d’un an. Elle cesse quand le salariĂ© arrive en fin de droits ou quand il retrouve du travail. Au terme de la pĂ©riode de portabilitĂ©, l’assureur adresse au salariĂ© une proposition de maintien de la couverture santĂ© Ă  titre individuel. Les salariĂ©s qui partent en retraite ne bĂ©nĂ©ficient pas de la portabilitĂ©. Ils peuvent cependant bĂ©nĂ©ficier du maintien de la mutuelle d'entreprise Ă  titre individuel, Ă  des conditions avantageuses. En effet, la premiĂšre annĂ©e, les tarifs ne peuvent pas ĂȘtre supĂ©rieurs aux tarifs globaux applicables aux salariĂ©s actifs, la deuxiĂšme annĂ©e, ils ne peuvent pas augmenter de plus de 25 %, et au-delĂ , ils ne peuvent pas augmenter de plus de 50 % par rapport au montant des cotisations au moment du dĂ©part en retraite. Bon Ă  savoir en cas de suspension du contrat de travail indemnisĂ©e comme un arrĂȘt maladie, la couverture santĂ© collective est maintenue La rĂ©siliation de la mutuelle d'entreprise par le salariĂ©Dans certains cas limitĂ©s, il est possible de rĂ©silier son contrat de mutuelle Fin du contrat de travail dĂ©mission, licenciement, CDD... DĂ©part Ă  l'Ă©tranger. Affiliation Ă  la complĂ©mentaire santĂ© obligatoire de son conjoint dĂšs lors que celle-ci est plus ancienne que la mutuelle du salariĂ©. La rĂ©siliation de la complĂ©mentaire santĂ© doit se faire par LRAR dans un dĂ©lai de 3 mois Ă  compter du changement de situation. Un justificatif devra ĂȘtre joint, notamment en cas d’affiliation Ă  une autre complĂ©mentaire obligatoire. ArticlesL 911-7 et suivants du Code de la sĂ©curitĂ© sociale. Article D911-2 et suivants du Code de la sĂ©curitĂ© sociale. (dispenses) Articles D. 325-6 et D. 325-7 du code de la sĂ©curitĂ© sociale Article L. 242-1 du Code de la sĂ©curitĂ© sociale DĂ©cret n° 46-1541 du 22 juin 1946, (CAMIEG) Loi n° 94-126 du 11 fĂ©vrier 1994 relative Ă  l'initiative et Ă  l'entreprise individuelle,
Le dĂ©cret sur la mise Ă  jour des catĂ©gories objectives des rĂ©gimes complĂ©mentaires santĂ© et prĂ©voyance, entre en vigueur le 1er janvier 2022 et prend en compte la nouvelle rĂ©glementation AGIRC-ARRCO. Pour continuer Ă  bĂ©nĂ©ficier des exonĂ©rations des cotisations sociales liĂ©es au respect du caractĂšre collectif de votre rĂ©gime de protection sociale, il est nĂ©cessaire de se mettre en conformitĂ© avec les dispositions de ce dĂ©cret. Nos explications sur les dĂ©marches Ă  entreprendre. CatĂ©gories objectives ce qui change au 1er janvier 2022 ! À QUELLE DATE FAUT-IL ÊTRE EN CONFORMITÉ ? Pour les nouveaux rĂ©gimes de protection sociale immĂ©diatement. Pour les rĂ©gimes dĂ©jĂ  existants au 1er janvier 2022 Vous bĂ©nĂ©ficiez d’une pĂ©riode transitoire jusqu’au 31 dĂ©cembre 2024. Ce dĂ©lai permet aux entreprises de prendre le temps de se mettre en conformité  IMPORTANT L’application de cette pĂ©riode transitoire est soumise Ă  la condition qu’aucune modification relative au champ des bĂ©nĂ©ficiaires n’intervienne dans l’acte de mise en place du rĂ©gime avant le 31 dĂ©cembre 2024. Autrement dit, si vous apportez, durant cette pĂ©riode, des modifications relatives aux bĂ©nĂ©ficiaires du rĂ©gime de protection sociale mis en place au sein de votre entreprise, alors vous devez Ă  cette occasion appliquer immĂ©diatement les dispositions du dĂ©cret et le nouveau libellĂ©. Vous ne pouvez plus profiter de la pĂ©riode transitoire. Exemple changement du collĂšge des assurĂ©s tel qu’un passage d’un collĂšge ensemble du personnel Ă  deux collĂšges cadres et non-cadres. À savoir La pĂ©riode transitoire est maintenue pour toutes autres modifications que celles relatives aux bĂ©nĂ©ficiaires modification de garanties, du tarif, de structure de la cotisation, changement d’assureur, etc. Les critĂšres qui dĂ©finissent une catĂ©gorie objective Lorsque le rĂ©gime santĂ© ou prĂ©voyance ne couvre pas directement l’ensemble des salariĂ©s, l’employeur peut utiliser un ou plusieurs des cinq critĂšres suivants afin de dĂ©finir une catĂ©gorie objective Appartenance aux catĂ©gories de cadres et non-cadres Seuils de rĂ©munĂ©ration dĂ©finies par rĂ©fĂ©rence aux tranches de rĂ©munĂ©ration AGIRC-ARRCO Appartenance aux catĂ©gories et classifications professionnelles de conventions collectives Appartenance aux sous-catĂ©gories de conventions collectives Appartenance Ă  une catĂ©gorie issue d’usages en vigueur dans la profession La catĂ©gorie dĂ©finie doit couvrir tous les salariĂ©s qui, selon leur activitĂ© professionnelle, sont dans une situation identique. Avec le dĂ©cret, qu’est-ce qui change ? Le dĂ©cret relatif aux catĂ©gories objectives 1 a Ă©tĂ© publiĂ© au Journal officiel le 31 juillet 2021 et est entrĂ© en vigueur le 1er janvier 2022. Ce dĂ©cret modifie les dispositions de l’article du Code de la SĂ©curitĂ© sociale 2 et notamment le critĂšre 1 relatif au statut de cadre/non-cadre. Cette modification est la consĂ©quence de la fusion des rĂ©gimes AGIRC-ARRCO et notamment de la substitution des accords historiques CCN des cadres de 1947 et accord du 8 dĂ©cembre 1961 par l’ANI du 17 novembre 2017. En rĂ©alitĂ©, le dĂ©cret ne modifie pas fonciĂšrement les critĂšres des catĂ©gories objectives. Il s’agit plutĂŽt d’une formalisation en vue d’actualiser les libellĂ©s correspondant aux critĂšres 1 et 2 pour qu’ils soient conformes aux textes lĂ©gaux de rĂ©fĂ©rence. En effet, ces deux critĂšres Ă©taient devenus obsolĂštes depuis la fusion au 1er janvier 2019 des rĂ©gimes AGIRC-ARRCO, car faisaient rĂ©fĂ©rence Ă  des textes abrogĂ©s. *PASS Plafond annuel de la SĂ©curitĂ© sociale Si votre rĂ©gime a Ă©tĂ© mis en place pour l’ensemble du personnel il n’y a pas de changement. Quels libellĂ©s utiliser ? Pour la dĂ©finition des cadres et des non-cadres, il s’agit d’un simple changement de libellĂ©s Ă  prĂ©voir dans l’acte de mise en place du rĂ©gime. Quid des “articles 36” ? Le renvoi aux dispositions de l’article 36 de l’annexe I de la CCN AGIRC a Ă©tĂ© supprimĂ©. Ce renvoi permettait l’intĂ©gration dans la catĂ©gorie cadre » de salariĂ©s non-cadres pour les faire cotiser Ă  l’AGIRC et dans certains rĂ©gimes ces salariĂ©s bĂ©nĂ©ficiaient de la prĂ©voyance et/ou des frais de santĂ© des cadres. DĂ©sormais pourront ĂȘtre intĂ©grĂ©s Ă  la catĂ©gorie des cadres certains salariĂ©s dĂ©finis par accord interprofessionnel ou professionnel ou convention de branche, sous rĂ©serve qu’il soit agréé par une commission paritaire de l’Association Pour l’Emploi des Cadres APEC. À suivre
 La Direction de la SĂ©curitĂ© sociale DSS ou l’Agence centrale des organismes de SĂ©curitĂ© sociale ACOSS, devrait prochainement apporter des prĂ©cisions et explications sur le dĂ©cret du 30 juillet dernier et notamment sur le sort des articles 36 ». L’APEC devrait Ă©galement, courant 2022, rendre ses premiĂšres dĂ©cisions d’agrĂ©ment de conventions de branche intĂ©grant les anciens article 36 ». Quelles dĂ©marches ? Pour maintenir le caractĂšre collectif et obligatoire de vos rĂ©gimes complĂ©mentaire santĂ© et/ou prĂ©voyance et continuer Ă  bĂ©nĂ©ficier des exonĂ©rations sociales, il sera nĂ©cessaire de mettre Ă  jour l’acte de mise en place du rĂ©gime. À noter on entend par acte de mise en place, l’acte fondateur de votre/vos rĂ©gimes conformĂ©ment aux dispositions de l’article du Code de la SĂ©curitĂ© sociale 3 – DĂ©cision UnilatĂ©rale de l’Employeur DUE ; – conventions ou accords collectifs ; – rĂ©fĂ©rendum. UN ACCOMPAGNEMENT POUR VOTRE DÉCISION UNILATÉRALE DE L’EMPLOYEUR DUE Ce document juridique doit ĂȘtre formulĂ© avec soin car des erreurs ou omissions peuvent exposer Ă  de lourdes sanctions de la part de l’URSSAF. Une DUE doit ĂȘtre Ă©tablie pour chacune des catĂ©gories objectives. En cas de besoin, votre commercial ou conseil habituel pour vous fournir un modĂšle et un accompagnement. C’est l’assurance de ne rien oublier et bĂ©nĂ©ficier de l’expertise de nos juristes ! IMPORTANT Attention de bien respecter les dĂ©lais de prĂ©venance. De plus, il est obligatoire de communiquer la DUE Ă  vos salariĂ©s liste d’émargement, remise contre signature, lettre recommandĂ©e avec AR. En effet, vous devez conserver la preuve que vous leur avez bien remis la DUE car elle sera exigĂ©e en cas de contrĂŽle URSSAF. L’ACCORD COLLECTIF D’ENTREPRISE Ce sont l’employeur et les reprĂ©sentants du personnel qui doivent rĂ©diger conjointement cet accord. LE RÉFÉRENDUM D’ENTREPRISE L’accord collectif proposĂ© par l’employeur Ă  ses salariĂ©s et validĂ© Ă  la majoritĂ© des salariĂ©s Ă  la suite d’un vote est un rĂ©fĂ©rendum. La totalitĂ© des salariĂ©s concernĂ©s doivent ĂȘtre consultĂ©s scrutin secret, en prĂ©sentiel, voie Ă©lectronique.
etpris pour l’application de l’article L. 242-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale Le code de la sĂ©curitĂ© sociale est ainsi modifiĂ© : AprĂšs l’article R. 242-1, il est insĂ©rĂ© quatre articles ainsi rĂ©digĂ©s : « Art. R. 242-1-1.-Pour bĂ©nĂ©ficier de l’exclusion de l’assiette des En sus des prises en charge mentionnĂ©es Ă  l'article R. 871-2, la couverture minimale mentionnĂ©e au II du L. 911-7 comprend 1° Un forfait de prise en charge des dĂ©penses d'acquisition des dispositifs d'optique mĂ©dicale composĂ©s de verres ou d'une monture appartenant Ă  une classe prĂ©vue Ă  l'article L. 165-1 autre que celle Ă  prise en charge renforcĂ©e dĂ©finie en application du deuxiĂšme alinĂ©a du mĂȘme article. Par dĂ©rogation aux dispositions du 3° de l'article R. 871-2, les montants minimums prĂ©vus aux a Ă  f dudit 3° sont fixĂ©s Ă  -100 euros par Ă©quipement mentionnĂ© au a ;-150 euros par Ă©quipement mentionnĂ© au b et au d ;-200 euros par Ă©quipement mentionnĂ© au c, au e et au f. 2° La prise en charge Ă  hauteur d'au moins 125 % des tarifs servant de base au calcul des prestations d'assurance maladie des frais de soins dentaires prothĂ©tiques et de soins d'orthopĂ©die dento-faciale pour les actes autres que ceux mentionnĂ©s au 5° de l'article R. Ă  l’article 2 du dĂ©cret n° 2019-65 du 31 janvier 2019, ces dispositions s'appliquent aux contrats souscrits ou renouvelĂ©s Ă  compter du 1er janvier 2020 dans les conditions prĂ©vues Ă  l'article 5 du dĂ©cret n° 2019-21. MHscZz.
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  • article l 911 1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale