Pourterminer, les musiques de Beethoven et de Mozart ne gâchent rien, bien au contraire. Le moment qui est accompagné par le second mouvement, lent, de la 7ème symphonie de Beethoven est particulièrement prenant. Je ne vous en dis pas plus car, si vous n’avez pas vu ce film, allez le voir, louez le, bref ne passez pas à côté.
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Maroc: le discours d’un roi nu. Une contribution de Mohsen Abdelmoumen – Nous venons d’apprendre, ébahis, que le Maroc avait fait une révolution ! Oui, vous lisez bien, le royaume décati du Maroc prétend avoir fait une révolution qui n’a jamais eu lieu. En effet, c’est suite au discours de ce 20 août du roi de la tomate et du
Accompagner un film de musique classique, est-ce un privilège réservé aux cinéastes auteurs ? Une référence à la culture commune ? Ou tout simplement un geste cinématographique naturel, qui puise dans les chefs d’œuvre du 4e art pour sublimer une séquence ?Les adieux à l’élitisme Dans l’antre du roi de la montagne » Ça ne vous dit rien ? Si le titre s’oublie facilement, la mélodie reste un des airs les plus connus du cinéma. Un enfant, une ombre, un sifflement M le Maudit 1931, Fritz Lang, c’est avant tout ces quelques notes d’Edvard Grieg. Le cinéma d’auteur va de pair avec la musique classique, et par conséquent un public restreint. Visconti s’offre Schumann et Verdi dans Ludwig et Le Guépard, Sept ans de réflexion flirte avec Rachmaninov, Woody Allen se fait Bach… Mais grâce à certains films, plusieurs titres se sont ancrés dans la mémoire collective. Remercions Stanley Kubrick comment ne pas lier Ainsi parlait Zarathoustra de Richard Strauss et le Beau Danube Bleu de Johann Strauss à 2001, l’Odyssée de l’espace 1968; La pie voleuse de Rossini et la Neuvième Symphonie de Beethoven à Orange Mécanique 1971 et la Sarabande de la Suite n°11 en ré mineur d’Haendel à Barry Lyndon 1975 ? Le plus naturel est d’utiliser de la musique classique parce qu’on fait un film sur le sujet. C’est le cas d’Amadeus de Milos Forman 1984, qui retrace la vie romancée de Mozart et la composition du Requiem, ou du français Tous les matins du monde 1991, où Alain Corneau filme l’histoire du grand maître de la viole de gambe M. de Sainte-Colombe au XVIIe siècle, sur fond de Lully. Les deux films ont respectivement remporté l’Oscar et le César du meilleur film. Plus récemment, Le concert 2009 de Radu Mihaileanu narre l’aventure d’un faux orchestre du Bolchoi qui joue dans la scène finale le Concerto pour violon en ré majeur de Tchaïkovski, avec Mélanie Laurent en soliste. Le film a attiré 1,8 million de spectateurs, et les internautes des vidéos postées sur Youtube se pâment devant une si belle musique. Que demande le peuple ? Le succès populaire ou les récompenses académiques suggèrent que les films comportant de la musique classique sont de moins en moins fermés au grand public. La preuve avec les 17 millions de spectateurs de La Grande vadrouille réalisé par Gérard Oury 1966, qui se sont régalés devant la scène où Louis de Funès dirige son orchestre sur La marche hongroise » de La damnation de Faust de Berlioz. Le genre n’est pas non plus rédhibitoire dans le film de science-fiction Le Cinquième Elément 1997, Luc Besson métamorphose Maïwenn en diva cantatrice, le temps d’un récital futuriste de Lucia di Lammermor, opéra de Donizetti. Et la franchise à succès des X-men comporte une scène d’ouverture mémorable dans son deuxième volet 2003, où Diablo attaque par téléportation la Maison-Blanche à mesure que le Dies Irae » du Requiem résonne entre les murs du bâtiment de la diva, Lucia di Lammermor Donizetti, dans Le Cinquième élément La musique classique est…Dramatique, quand Tom Hanks livre une tirade bouleversante sur fond de Maria Callas qui chante La Mamma Morta dans Philadelphia 1993.Comique, dans Intouchables 2011, 19 millions de spectateurs, avec un Omar Sy qui associe Vivaldi à la musique des Assedic ou reste ahuri devant un arbre qui chante en allemand à l’opéra Der Freischütz, de Carl Maria von Weber.Mélancolique dans Kramer contre Kramer 1979, entre Purcell et dans Black Swan 2011, dont la trame se tisse autour du Lac des cygnes de Tchaïkovski. Le thème de la mort du cygne est également repris dans Des hommes et des dieux, lors du dernier repas des évidence, parfois. Des films très différents ont la musique pour seul point commun. Platoon d’Oliver Stone, Elephant Man de David Lynch et Le fabuleux destin d’Amélie Poulain de Jeunet utilisent tous les trois l’Adagio pour cordes de Barber. Quant à La chevauchée des Walkyries de Wagner,elle passe de Huit et demi Fellini, 1963 à Mon nom est personne Valerii, 1973 Apocalypse Now célèbre scène de l'attaque des hélicoptères, Coppola, 1979 à American Pie 3, Ghost Rider et The Watchmen. Comme 2011, deux films sont sublimés par des morceaux de classique The Tree of life de Terrence Malick, Palme d’or à Cannes, mêlant La Moldau de Smetana ou un Lacrimosa » de Mozart adapté par Alexandre Desplat. Et Le discours d’un roi de Tom Hooper, Oscar du meilleur film au discours final inoubliable, sur la Septième Symphonie de Beethoven. Un film d’auteur contre un film tout public, mais deux œuvres indissociables de leur très classique partition. Le plus jeune public n’est pas en reste, puisque tous les enfants élevés à la sauce Disney connaissent leurs premiers émois musicaux devant Fantasia, dont chaque séquence a été imaginée selon Bach, Dukas, Beethoven ou Schubert. Sans compter un Dies Irae » dans le Bossu de Notre-Dame et une musique inspirée de Tchaïkovski dans La Belle au bois-dormant. A ne pas manquer le clin d’œil à Wagner décidément ! dans La ferme se rebelle 2004, quand le méchant envoûte les vaches en sifflant un yodle inspiré de la Chevauchée des Walkyries, rebaptisée chevauchée des vaches qui rient »…Aucun doute le cinéma n’a jamais tourné le dos à la musique classique. Les réalisateurs ou compositeurs préfèrent parfois aller chercher chez les maîtres une composition plus intense, selon eux, qu'une création originale. Quand ce n'est pas la narration qui l'impose naturellement. En s’appuyant sur des orchestres symphoniques, des opéras et des ballets, les grandes œuvres populaires – comédie, drame, film d’aventure ou de science-fiction – réconcilient tous les publics avec la musique classique. Mélomanes et cinéphiles ont trouvé leur terrain d’ PérezVoir aussi Musique classique et cinéma 9 extraits cultesLe meilleur de la musique classique au cinéma par VodkasterDevinettes musicales sur YoutubeSondage Parmi les éléments suivants, lesquels vous donnent envie d'écouter de la musique classique ?
Lascène précédant celle du discours se déroule sans musique, ce qui augmente l’impression de tension : le spectateur sait que ce que doit accomplir le roi est un défi. Le deuxième mouvement de la Symphonie n° 7 commence dès ses premiers mots. Il accompagne particulièrement bien le discours : son grand crescendo est le reflet musical
Tom Hooper, ce nom ne vous dit sans doute rien, mais avec 12 nominations aux oscars pour Le discours d’un roi celui-ci pourrait bien effectuer une véritable razzia à la cérémonie des oscars du 27 février prochain. Le jeune réalisateur anglais, qui n’en est pas à son premier biopic il avait auparavant réalisé plusieurs téléfilms sur Elizabeth I et John Adams, choisit ici de nous conter la vie de Georges VI, père d’Elizabeth II et roi d’Angleterre. Synopsis Dans les années 1930, en Angleterre, le prince Albert et futur Georges VI, deuxième fils du roi George V, vit un grave problème de bégaiement. L’abdication de son frère aîné l’oblige à monter sur le trône. Or le roi doit s’exprimer en public. Sur l’insistance de sa femme, il rencontre Lionel Logue, orthophoniste australien aux méthodes peu orthodoxes. Autant le dire tout de suite, contrairement à ce que le synopsis laisse penser, Le discours d’un roi N’EST PAS un film historique. Même si la crise de la Monarchie anglaise et la marche vers la deuxième guerre mondiale constituent la toile de fond du film, Tom Hooper a préféré la petite histoire à la grande en se concentrant sur le destin du prince Albert et surtout sur le lien d’amitié qui se créera entre lui et son thérapeute. Le futur roi Georges VI et Lionel Logue sont pourtant deux hommes que tout oppose. Le premier est un homme triste mais attachant, qui semble à la fois prisonnier de son bégaiement et du poids de son statut de membre de la famille royale, totalement terrifié à l’idée de monter sur le trône il reste néanmoins emprunt d’un charme et d’une dignité toute britannique. Le second au contraire est un personnage un peu barré, souvent insolent, parfois railleur et australien de surcroît. Mais, c’est en se concentrant sur ces deux personnages que le réalisateur parviendra à alterner avec brio le drame et le rire tout au long du film et ce jusqu’à la scène du discours final particulièrement poignante. La mise en scène, très classique, ne surprendra guère mais permettra néanmoins aux différents acteurs d’exprimer pleinement leur talent. Habitué des comédies romantiques, Colin Firth nous avait déjà montré ses talents d’acteur dramatique dans A Single Man de Tom Ford. Il récidive ici en nous livrant une extraordinaire prestation. On sent l’acteur véritablement habité par le rôle de cet homme écrasé par le poids du destin qui se retrouve du jour au lendemain souverain d’un empire regroupant un quart de la population mondiale mais qui ne parvient toujours pas à parler correctement. Chaque phrase, chaque mot est ressenti comme un combat et permet ainsi à l’acteur de nous montrer l’étendu de son talent. Geoffrey Rush lui s’en donne à cœur joie dans le rôle de cet orthophoniste un peu timbré et nous fait rire en maintes occasions. Habituée à des rôles plus extravagants Alice au pays des merveilles et les derniers Harry Potter notamment Helena Bonham Carter surprend ici en interprétant tout en sobriété une reine Elizabeth particulièrement digne. Même les petits rôles sont à la fête, mention spéciale à Michael Gambon qui est très juste dans son interprétation du sévère roi Georges V et à Guy Pearce dont la ressemblance physique avec le véritable Edouard VIII est particulièrement frappante. Le film est également bien servi par de très beaux costumes et décors qui nous plongent réellement dans l’Angleterre des années 30. La bande originale n’est pas en reste, et la judicieuse utilisation de la musique de Beethoven dans tous les moments clefs du film se révèle particulièrement efficace. On pense notamment ici à la scène finale ou la 7e symphonie du compositeur allemand accompagne fort justement chaque phrase du discours du roi. Nombre de personnes feront remarquer qu’historiquement c’est surtout le discours de Churchill promettant à l’Angleterre du sang et des larmes » qui permit de galvaniser le pays. Mais finalement peu importe, car plus que la dimension historique c’est la performance des acteurs qui mérite le détour et fait de ce film l’un des grands favoris pour la prochaine cérémonie des oscars. Grand cinéphile devant l'éternel, Flea aime le cinéma et tout le cinéma. Des films de Capra à ceux de Michael Bay, du cinéma Indien au cinéma d'auteur US, il ne manque jamais une occasion de fréquenter les salles obscures.
Découvrezle palmarès complet de cette 83e édition. * Le Discours d'un roi * Meilleur film : Tom Hooper Meilleur réalisateur : Tom Hooper Meilleur acteur : Colin Firth Meilleur scénario original : David Seidler. * Black Swan * Meilleure actrice : Natalie Portman. * The Social Network * Meilleure adaptation : Aaron Sorkin Meilleure musique
Le polémiste d'extrême droite Éric Zemmour a choisi le 2e mouvement de la 7e Symphonie de Beethoven pour accompagner son clip de campagne à la présidentielle. Un choix symbolique, comme l'analysent des spécialistes de la musique classique pour Zemmour a officialisé, ce mardi, sa candidature à l'élection présidentielle. Le polémiste d'extrême droite a publié sur Youtube un clip de campagne de 10 minutes, qu'il a choisi d'accompagner de l'allegretto le 2e mouvement de la 7e Symphonie du compositeur allemand Ludwig van Beethoven. Qu'il ait été salué ou déploré, le choix de ce chef-d'oeuvre de la musique classique a été largement commenté sur les réseaux sociaux ce Twitter notamment, de nombreux internautes ont souligné que la symphonie était apposée de façon trop forte par rapport à la voix du polémiste."Entrer en campagne sur un morceau de musique classique a quelque chose de très conservateur", souligne d'abord Philippe Silvestre de Sacy, violloncelliste à l'Orchestre national de Lyon, contacté par symphonie "martiale" à "la vigueur certaine""Je pense qu'Éric Zemmour et ses équipes ont été séduits par le côté dramatique de l'oeuvre. La version qu'ils ont choisie était particulièrement scandée. Et puis le final de cette symphonie est très motorique. Il ne s'arrête jamais, l'auditeur n'a pas un moment de répit. C'est peut-être cette notion de mouvement incessant qui leur a plu. On dit souvent que cette oeuvre est 'l'apothéose de la danse'"."La Symphonie n° 7 est construite selon une progression où le rythme joue le premier rôle, davantage que la mélodie, donnant à l’ensemble de l’œuvre un caractère dansant et une vigueur certaine", peut-on également lire sur la page consacrée à l'oeuvre de Beethoven du site de la Philarmonie de "a un côté très martial, presque militaire", confirme un musicologue du Doubs*, contacté par "Ils ont dû apprécier l'aspect grandiose et les qualités orchestrales de la musique de Beethoven. Ce côté colérique et vigoureux, c'est quelque chose qu'on retrouve dans l'ensemble de son oeuvre".Ce mardi, des journalistes ont demandé à Olivier Ubéda pourquoi Éric Zemmour avait choisi cette symphonie. "Pourquoi pas?", leur a répondu le chargé de communication du candidat. C'"est un magnifique mouvement. Il y a beaucoup d'émotions, beaucoup de choses là -dedans. On se demandait si on allait mettre quelque chose ou pas et c'est venu presque naturellement. C'est un parti pris qu'on assume, c'est un des plus beaux mouvements écrits par Beethoven". Alors qu'une journaliste soulignait la tristesse et la nostalgie qui émanaient du morceau, Olivier Ubéda lui a asséné "vous confondez tristesse et émotion".Une mélodie grave "qui monte en puissance"Le deuxième mouvement de la 7e Symphonie donne "l'idée de quelqu'un qui lutte", analyse une autre musicologue* contactée par "L'allegretto donne l'impression de décrire quelque chose de très grave, d'une inquiétude qui se chuchotte en fond. Quelque chose qui parle dans le silence"."La symphonie est d'abord très simple puis se complixifie au fur et à mesure", poursuit la spécialiste. "Ça commence avec une petite mélodie qui part d'en bas en mineur, puis monte en puissance. Au début il n'y a que les contrebasses puis viennent s'ajouter les cordes et les violons".Au final, "il y a une sorte de force qui se dégage de cela, une montée en émotion et en dramatisation. Ça prend aux tripes et touche aux sentiments profonds. Ça peut tout à fait se prêter à une entrée en campagne, comme c'est le cas ici avec Éric Zemmour. Mais il y a d'autres interprétations possibles", poursuit-elle. "Chez Beethoven, cette gravité de fond s'accompagne de lumière mais il y a eu et il y a encore des réappropriations de l'oeuvre. Dans le cas présent, on peut penser que Zemmour a vu dans cette montée en volume une sorte de métaphore de la situation politique française qui s'aggrave".Choisir Beethoven, "un contre-emploi"Et pourtant, nuance le musicologue du Doubs, "on peut dire que ce choix est un contre-emploi dans le sens où Beethoven était un grand universaliste aux valeurs bien loin des idées souverainistes d'Éric Zemmour. C'est une musique qui est utilisée souvent en contre-sens par rapport à la vérité de Beethoven", pointe également Alain Duault, spécialiste de la musique classique au Figaro. Selon lui, Beethoven "l'a pensée comme une apothéose de la danse", donc "quand on l'utilise comme un requiem, c'est à côté de la plaque".Le spécialiste de la musique classique interrogé par juge "surprenant" ce choix. S'il reconnaît que "Beethoven a bien été un admirateur de la première heure de Napoléon Bonaparte", il rappelle aussi qu'"il a vité changé d'avis quand il a découvert ses vélléités de conquête" et quand il a été sacré empereur en 1804. Au final, le compositeur allemand avait fini par détester Napoléon Bonaparte et ses guerres contre l'Empire autrichien, contrairement au polémiste Éric Zemmour, qui voue une fascination au premier Empereur français. D'autant que cette symphonie a été composée entre 1811 et 1812, soit pendant la campagne napoléonienne de Russie contre le Saint-Empire référence à la campagne de Napoléon en RussieC'est loin d'être la première fois que l'oeuvre de Ludwig van Beethoven est utilisée ou détournée dans un contexte politique ou culturel. En 2010, le réalisateur Tom Hooper avait lui aussi choisi la 7e Symphonie de Beethoven pour son film Le Discours d'un roi, lors du discours final du roi George VI, joué par Colin Firth. Un choix qui, déjà à l'époque, avait fait parler en raison du choix d'un compositeur allemand pour illustrer un discours qui n'était autre que la déclaration de guerre de la Grande-Bretagne à l'Allemagne nazie en ailleurs, comme le rappelle la chaîne allemande DW, Ludwig van Beethoven a été particulièrement instrumentalisé à des fins de propagande par l'Allemagne nazie. "Les Nazis n'étaient pas dérangés par le fait qu'il défendait les valeurs de la Révolution française. Ils n'avaient pas de problème à s'approprier des artistes ou à réécrire des récits historiques. D'autant que le national-socialisme s'est toujours présenté comme un mouvement révolutionnaire".D'autres oeuvres de Ludwig van Beethoven ont été utilisées par des personnalités politiques. Pour accompagner sa marche sur l'esplanade du Louvre en 2017, Emmanuel Macron avait lui opté pour la 9e Symphonie, L'Hymne à la joie, qui n'est autre que l'hymne officiel de l'Union européenne. Un choix qui avait à l'époque été critiqué par le Front national.*Ces intervenants ont souhaité rester anonymes, et précisé ne pas vouloir être associés au nom d'Éric de vote, résultats... Tout ce qu'il faut savoir sur l'élection présidentielle avant le second tourLavrov annule sa visite en Serbie après que les pays voisins ont fermé leur espace aérienPrésidentielle Valérie Pécresse acte la fin de son appel aux dons et exprime sa "gratitude"
Labande originale n’est pas en reste, et la judicieuse utilisation de la musique de Beethoven dans tous les moments clefs du film se révèle particulièrement efficace. On pense notamment ici à la scène finale ou la 7e
Beethoven composa la Symphonie n°7 dans les années 1811-1812. C’est une œuvre où le rythme, plus que la mélodie, joue le premier rôle… Deux siècles plus tard, J. Hoarsley, pianiste de grand talent, revisite cette œuvre. Tradition ou trahison ? Je regarde cette vidéo une fois, peut-être deux. Quels sentiments, quelles émotions m’habitent en regardant cette vidéo ? De la musique Quelle beauté et quelle invention que la musique ! Des notes qui se suivent et s’accompagnent; un rythme donné ; une émotion suscitée… Quelle place la musique a-t-elle dans ma vie ? A quel genre de musique suis-je le plus sensible ? Une oeuvre grandiose Parmi toutes les compositions et créations, certaines traversent le temps. Leur mélodie, leur rythme parlent à des gens de toutes générations, à travers les siècles. Qu’est-ce qui fait que, pour moi, une oeuvre peut traverser le temps et parler à toute personne? Une oeuvre revisitée Dans cette vidéo, le pianiste Joachim Hoarsley revisite le 2ème Mouvement de la Symphonie n°7 de Beethoven ; il met en exergue le rythme de l’oeuvre en l’associant à des rythmes de musique cubaine. Comment est-ce que je considère cette reprise ? Est-ce pour moi de l’ordre du génie ou de la trahison ? Ce pianiste, en outre, n’utilise pas que les touches de son piano, mais aussi le bois, les cordes… tout ce qui constitue l’instrument quel effet cela me fait-il ? Enfin, si maintenant je cesse de comparer l’oeuvre de Beethoven et cette reprise et si j’écoute et regarde sans jugement la manière dont le pianiste utilise tout son instrument, qu’est-ce que cela provoque en moi ? De tout ce qui m’habite à la fin de ce temps de prière, je parle au Seigneur… A la fin de ce temps de prière, je note une ou deux choses qui me sont venues. Je peux les partager sur l’espace de la prière continue.
\n \nle discours d un roi musique beethoven
LeDiscours d'un roi de Tom Hooper - (2010) - Drame, Drame sentimental. Une nouvelle tentative ridicule d'un medecin pour traiter son defaut d'elocution se solde par un echec cuisant.Logue accepte de soigner son royal patient, mais en respectant ses regles, pour le moins peu conformes a l'etiquette de la cour.Son begaiement lui fait vivre un veritable calvaire derriere le microphone
Particuliers -10% Marchands -25% Ref. AM1003244 Détails Produit Sommaire -Epilogue Piano Concerto Movement II [Beethoven, Ludwig Van] -Fear And Suspicion [Desplat, Alexandre] -King George VI [Desplat, Alexandre] -Lionel And Bertie [Desplat, Alexandre] -Memories Of Childhood [Desplat, Alexandre] -My Kingdom, My Rules [Desplat, Alexandre] -Queen Elizabeth [Desplat, Alexandre] -Speaking Unto Nations Symphony Movement II [Beethoven, Ludwig Van] -The King Is Dead [Desplat, Alexandre] -The King's Speech [Desplat, Alexandre] -The Logue Method The Marriage Of Figaro/Clarinet Concerto, Movement I [Mozart] -The Rehearsal [Desplat, Alexandre] -The Royal Household [Desplat, Alexandre] -The Threat Of War [Desplat, Alexandre] Partitions pour piano
Ilarrive parfois qu’un couple d’acteur, un scénario, une histoire, des personnages, un film, confinent à la grâce. C’est le cas de ce remarquable « discours d’un roi ». Précipitez-vous (si ce n’est déjà fait) dans les salles pour aller le voir. Même si le 2e mouvement de la 7e symphonie de Beethoven accentue inutilement la
Le clip d’entrée en campagne du polémiste d’extrême droite résonne des accents symphoniques de Ludwig van Beethoven. Libération» a sélectionné d’autres moments artistiques ou historiques bien plus n’y avait qu’une chose à sauver dans la vidéo mise en ligne ce mardi midi par Eric Zemmour pour annoncer sa candidature à la présidentielle, ce serait sa bande-son. Certes parasité par une voix triste débitant un couplet aussi décliniste que galvaudé, le deuxième mouvement de la Septième Symphonie de Beethoven s’y fait entendre. On peut rire de voir le chantre de la France éternelle» utiliser l’œuvre d’un compositeur allemand pour appuyer son propos. Et se bidonner encore un peu plus quand on découvre que l’admirateur de Napoléon utilise une symphonie dont la première exécution fut donnée par le grand Ludwig le 8 décembre 1813… lors d’un concert à Vienne, événement de charité donné pour des soldats autrichiens blessés et moment d’exaltation des troupes de la sixième Coalition opposée à la Grande Armée de l’Empereur des fois le rire retombé – et pour continuer de conjurer l’effroi, on peut aussi picorer quelques exemples d’utilisations bien plus heureuses de ce mouvement lancinant et majestueux. Voici nos cinq itérations préférées du deuxième mouvement de la Septième Symphonie de Beethoven.Lola» de Jacques Demy 1961Une décapotable américaine qui arrive sur le front de mer de La Baule. En sort un mystérieux personnage, lunettes de soleil sur le nez, chapeau à larges bords sur le crâne et cigare au bec. Il s’avance vers la mer, impassible. Tire plusieurs bouffées sur son barreau de chaise. Plan sur son visage, travelling sur les flots, plan sur son visage. Il remonte dans sa caisse, démarre le moteur et la Septième Symphonie. Voilà comment s’ouvre Lola, de Jacques Demy. C’est franchement beau bien plus qu’une vidéo de Zemmour.Le Discours d’un roi» de Tom Hooper 2010Toujours au rayon cinéma et plus proche de l’exercice zemmourien, on peut citer le Discours d’un roi qui bégaie mais qui se soigne. Dans une séquence clé du film du réalisateur britannique Tom Hooper, le deuxième mouvement de la Septième Symphonie vient souligner l’adresse à la nation de George VI au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Le souffle de Beethoven fonctionne à plein pour accompagner ce discours de 1939 pour annoncer l’entrée du Royaume-Uni dans le conflit mondial autrement plus enlevé que la lecture monocorde proposée par Eric Zemmour.Poème sur la 7e» de Johnny Hallyday 1970Qui a couru sur cette plage ? Elle a dû être belle. Est-ce que son sable était blanc ? Est-ce qu’il y avait des fleurs jaunes ? Dans le creux de chaque dune ? J’aurais bien aimé toucher du sable…» Ce n’est pas là l’œuvre la plus connue de Johnny Hallyday et pourtant, elle mérite le détour. Poème sur la 7e annonce la couleur dans son titre il s’agit d’un texte déclamé sur la Septième Symphonie, dans une sorte de pastiche de ce qu’a pu faire un Léo Ferré au cours de sa carrière. Chez Johnny, le poème n’est pas signé Louis Aragon mais Philippe Labro et il installe une étonnante ambiance post-apocalyptique. Sortie en 1970, la voici interprétée en 1992, à Bercy, par un Johnny possédé.Exposition/We can work it out» de Deep Purple 1969Sur The Book of Talyesin», le deuxième album de Deep Purple, figurent deux emprunts de tubes» de la musique classique l’ouverture d’Ainsi parlait Zarathoustra de Wagner et le deuxième mouvement de la Septième Symphonie de Beethoven. Ce dernier introduit le double titre Exposition /We can work it out, qui est lui-même composé, dans sa deuxième partie, d’une reprise des Beatles. Le tout à la sauce psychédélique bien plus tripant que le candidat d’extrême novembre 1989, premier concert d’un Berlin réunifiéCélébrer la réunification plutôt que la division ? Trois jours après la chute du mur, Daniel Barenboim et le Philharmonique de Berlin décident d’offrir un concert à leurs frères de l’Est». Dans la nuit qui précède, certains dorment dans leur voiture pour ne pas rater ce moment. Pas de billet il suffit de présenter ses papiers d’identité. A l’époque, la Philharmonie de Berlin était perdue dans le no man’s land donnant sur la frontière avec Berlin-Est. Au programme de ce concert exceptionnel, deux œuvres phares de Ludwig van Beethoven la Septième Symphonie et le premier concerto pour piano.
Ecoutezla bande originale du film Le Discours d'un roi. AlloCiné . Ex. : Gagarine, The Nest, Falling. News Cinéma Meilleurs films Films à l'affiche Prochainement Séances Box Office Courts
Les occupants du palais de Buckingham intéressent non seulement les lecteurs des tabloïds britanniques et des magazines people, mais aussi, avec un bonheur inégal, des cinéastes. Le Discours d'un roi se place indiscutablement au-dessus du visage crispé par la peur, l’homme Colin Firth essaie de prononcer devant une importante assemblée réunie au Wembley Stadium les premiers mots d’un discours transmis aux quatre coins de l’immense empire britannique. Aucun son ne sort de sa bouche. Le silence, assourdissant, consterne l’assemblée. Le prince Albert, duc d’York, père de l’actuelle reine Elizabeth II - qui n’est en 1925 qu’une fillette -, est affligé d’un bégaiement qui le tétanise quand il lui faut prendre la parole en public. Il perd tous ses moyens et devient comme un gosse que son père gronde. Il faut dire que son père, le roi George V, exige beaucoup de ses fils et que l’étiquette de la Cour ne favorise pas les entrevues et les tendres complicités entre parents et enfants. Le prince Albert est un homme loyal mais fragile, un peu perdu au milieu des ors et des fastes dans lesquels il a les premières images du film, on est suspendu à ce visage traversé d’émotions qui le rendent bouleversant. On va le scruter avec une compassion inquiète, au fil des événements qui forcent le prince Albert à monter sur le trône pour remplacer son frère aîné, Edouard VII, qui a abdiqué pour pouvoir épouser une jeune Américaine divorcée dont il s’est épris. Il est soutenu par sa femme Helena Bonham Carter, qui l’encourage à consulter un orthophoniste aux méthodes originales, Lionel Logue Geoffrey Rush, qu’elle a déniché à Harley Street, LA rue des médecins londoniens. Le prince Albert ne se laisse pas apprivoiser facilement par ce coach excentrique, qui se refuse à l’appeler Sa Majesté et s’adresse à lui en utilisant tout simplement son petit nom, Bertie. Commence alors un apprentissage laborieux, fait d’exercices chantés, de mots hurlés sur fond de musique, de tirades de Shakespeare dansées, de chapelets de jurons vociférés avec un évident plaisir de la transgression. George VI parvient peu à peu, grâce à sa ténacité, à son courage, à surmonter son Firth est tout à fait remarquable dans le rôle du monarque. S’il est difficile à un bègue de s’exprimer, il est tout aussi périlleux à un comédien d’imiter le bégaiement d’un homme sans tomber dans la caricature. Mais Colin Firth réussit ce tour de force avec dignité et sensibilité. Il est totalement ce roi bègue qui tente, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, de transcender sa fragilité, de corriger son bégaiement afin de communiquer avec les hommes politiques qui l’entourent - dont un Winston Churchill portraituré avec justesse - et de convaincre le peuple anglais de déclarer la guerre à Hitler, lui qui sait si bien haranguer les foules! Une relation d’amitié s’établit peu à peu entre le thérapeute du langage, fin psychologue, et le Hooper a choisi la 7e symphonie de Beethoven pour magnifier le suspense de la fin et porter chaque mot, chaque silence habité du discours du roi. Le film échappe à la lenteur grâce à l’humour incisif qui rythme le film, à la beauté de la photographie et au jeu de tous les comédiens. Rappelons que Colin Firth a été sacré meilleur acteur lors de la Cérémonie des Golden Globes pour son rôle de George VI.
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le discours d un roi musique beethoven
ProgrammeGulli du dimanche 04 septembre 2022. La grande vidéo party 1h10 - Magazine jeunesse Ariane Brodier revient cette semaine accompagnée de nouveaux invités pour un numéro inédit de
18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 0949 Le roi d'Angleterre George VI 1895-1952, père de la reine Elizabeth II, souffrait de problèmes d'élocution. Ce film raconte comment un orthophoniste peu ordinaire, Lionel Logue, parvint à le guérir. Quand la petite histoire rencontre la grande ou le récit d'une incroyable histoire vraie que l'Histoire a l'histoire vraie et méconnue du père de l'actuelle reine Elizabeth II, qui va devenir, contraint et forcé, le roi George VI, suite à l'abdication de son frère Édouard VIII. D'apparence fragile, incapable de s'exprimer en public, considéré par certains comme inapte à la fonction, George VI tentera de surmonter son handicap grâce au soutien indéfectible de sa femme et d'affronter ses peurs avec l'aide d'un thérapeute du langage aux méthodes peu conventionnelles. Il devra vaincre son bégaiement pour assumer pleinement son rôle, et faire de son empire le premier rempart contre l'Allemagne nazie...AvisGrand favori de la dernière cérémonie des Oscars, avec un total record de 12 nominations pour finalement 4 statuettes remportées meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur et meilleur scénario original, LE DISCOURS D'UN ROI THE KING'S SPEECH, succès surprise de ce premier trimestre 2011, est sans nul doute à classer parmi les meilleurs films de ce début d'année, et, tout simplement, parmi les meilleurs films du moment. Situé dans l'Angleterre des années 30, LE DISCOURS D'UN ROI narre l'histoire vraie et cependant méconnue, parce qu'oubliée... du prince Albert Bertie, duc d'York, qui sera malgré lui précipité sur le trône suite à l'abdication de son frère Édouard VIII lequel préféra l'amour d'une femme deux fois mariée et divorcée, ce qui était naturellement très mal vu par la société de l'époque; et en outre totalement contraire au protocole et deviendra roi sous le nom de George VI. Souffrant d'une forme sévère de bégaiement, George VI devra se tourner vers un orthophoniste pour soigner son mal afin de pouvoir assurer pleinement ses fonctions et ses obligations... de souverain. Ou plutôt un thérapeute du langage aux méthodes peu ordinaires et au caractère bien trempé, peu impressionné par le fait que son patient - qui deviendra peu à peu son ami - soit prétendant à la couronne Lionel Logue, australien d'origine et acteur raté de son état, qui a fait de sa vocation manquée une véritable institution du langage et de la parole. Si LE DISCOURS D'UN ROI touche autant, c'est peut-être parce qu'il est - bien au-delà de la simple évocation biographique, bien au-delà de la simple chronique historique - le portrait bouleversant d'un homme tourmenté et à fleur de peau, d'un homme en proie à ses démons et à ses blessures secrètes, et qui devra trouver au plus profond de lui-même le courage et la force d'affronter ses peurs, pour finalement accomplir la tâche dont il a été chargée. Un homme qui devra d'abord retrouver confiance en lui pour acquérir la confiance de ses pairs... et de son peuple. Sobre et plutôt classique, la mise en scène de Tom Hooper bénéficie d'une reconstitution très soignée et est en outre soutenue par la bande originale enchanteresse du compositeur français Alexandre Desplat nominé aux Oscars, qui signe ici une partition inspirée, toute en délicatesse et en émotion contenue; et à laquelle viennent s'ajouter de grands morceaux de musique classique, parmi lesquels la fameuse Symphonie n°7 de Beethoven, qui semble n'avoir jamais été aussi belle que dans ce film. Les dialogues, parsemés d'un humour typiquement british des plus savoureux, rendent le propos d'autant plus intéressant et attrayant à suivre que le contexte historique de l'époque - si il peut dans un premier temps paraître complexe - est en fait très bien expliqué et retracé, sans pour autant que cela ne tourne à la leçon d'Histoire, donnant au contraire une valeur quasi documentaire au récit. La qualité exceptionnelle de l'interprétation Colin Firth, Geoffrey Rush, Helena Bonham Carter, Guy Pearce... ne fait qu'ajouter à la réussite incontestable de cette œuvre passionnée et passionnante, aux allures de classique instantané, qui s'avère également être une pertinente réflexion symbolique presque métaphorique sur la monarchie et, surtout, sur la force du langage et de la parole et, par dessus tout, sur le pouvoir de la communication. Réflexion qui atteint des sommets lors du flamboyant et tant attendu discours final qui donne son titre au film, magnifique de lyrisme et d'intensité, et qui laisse littéralement le spectateur pantois et... sans voix. Published by kleinhase - dans FILMS ¤ En salles ¤
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